Chapitre 7.

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Louis.

Ce n'est que lorsque nous avons commencé à avoir froid, que nous nous sommes rhabillés et nous sommes rentrés à la maison. Nous avons encore parlé ce que Harry voulait faire, et l'idée de me dessiner nu est sorti de sa bouche. J'ai un peu été surpris parce que oui Harry adore me dessiner mais jamais je n'aurais imaginé de cette façon, pas que ça me déplaise.

Je suis allongé sur le lit en étant nu et Harry est assis sur une chaise juste en face. La position n'est pas très confortable, enfin je commence à avoir mal au bras à force qu'il tienne ma tête mais je veux faire plaisir à Harry alors je prends sur moi en espérant qu'il termine rapidement son dessin. Seul le bruit de nos respirations et les coups de crayon contre le papier se font entendre et c'est relaxant.

« - Encore un peu mon amour, j'ai bientôt fini.
- Pourquoi tu me dis ça ? Je suis très bien comme ça, je pourrais encore rester dans cette position pendant des heures.
- Arrêtes de mentir, je vois ton bras trembler et tu es tout rouge.
- Je suis rouge parce que je n'ai pas l'habitude de poser nu, voilà pourquoi.
- Et ton bras qui tremble ? C'est pour la même raison ?
- Alors là je n'ai pas d'excuse valable pour ne pas montrer que cette position est inconfortable. – je rigole.
- Ne bouges pas Louis, je te dessine !
- Oh... pardon. »

Il me sourit et continue ses coups de crayons pendant quelques secondes, avant de soupirer et de faire la moue.

« - J'ai raté, enfin... ce n'est pas aussi beau que ce que j'espérais... je ne sais pas, je ne suis pas satisfait. Je vais devoir recommencer... – il me fait un clin d'œil.
- Alors même si j'ai adoré servir de muse pour quelques minutes, je ne sens plus mon bras et je commence légèrement à avoir froid. ­– je me lève pour remettre mon caleçon.
- Tu es ma muse de tous les jours Louis... Mais quand je parlais de recommencer, ce n'était pour tout de suite, on peut refaire ça plus tard, si tu es d'accord.
- Rien ne me ferais plus plaisir de servir de muse pour l'amour de ma vie.
- Louis... je... – il baisse la tête. Ne dis pas ce genre de chose... je ne peux pas être l'amour de ta vie... je vais mourir... – il me regarde. Tu ne peux pas... tu ne peux pas penser ça... – il tremble.
- Eh Harry... calmes toi... écoute moi... – je viens m'assoir en face de lui. Oui je pense que tu es l'amour de ma vie, c'est un fait... Déjà tout à l'heure dans le champ tu m'as fait cette remarque, pourquoi tu penses ça ? Tu sais que tu peux me parler parce que je t'aime Harry...
- Parce que je ne veux pas que tu sois malheureux toute ta vie.
- Je ne le serais jamais Harry, parce que jamais je ne cesserais de t'aimer. Et t'aimer est ce qu'il me rend heureux. Je ne peux pas te promettre de ne pas pleurer quand je penserais à toi, parce que bien évidemment tu vas me manquer. Mais sache que je t'aime, énormément.
- Je... Louis...
- Et toi, tu m'aimes ?
- Oh... mon Louis... si seulement il existait assez de mot pour te dire à quel point je t'aime. »

Il me sourit avant de fondre en larmes, se rapproche de moi pour venir se loger dans mon bras. Je le prends alors dans mes bras pour le poser sur le lit et je le berce, en lui caressant les cheveux. Et Je crois que moi aussi je pleure, je ne suis pas certain. Nous restons comme ça pendant de très longues minutes et Harry vient m'embrasser.

« - S'il te plait Harry... cette fois montre-moi à quel point tu m'aimes et fais moi l'amour, comme si c'était la dernière fois.
- Je... je ne sais pas si j'ai vais être à la hauteur... je...
- Ecoutes... tu vas être parfait mon amour d'accord ?
- Je... »

Je ne laisse pas parler plus longtemps, et je viens reposer mes lèvres sur les siennes. Nos habits rejoignent très vite le sol, nos mains parcours le corps de l'autre, c'est doux, je ne ressens que de l'amour. La chambre est maintenant remplie de nos respirations et nos gémissements.
Harry m'aime et il me le montre bien assez. Nos corps ne font plus qu'un, nos gémissements sont de plus en plus fort, le bruit de nos peaux qui se rencontrent vient les recouvrir. J'ai de plus en plus chauds, les gémissements d'Harry n'arrange en rien mon état, je suis proche de l'orgasme. Je chuchote alors un je t'aime à Harry, et c'est la fin. Je cris son prénom alors que je jouis et Harry jouit quelques secondes après.
Il s'enlève de mon corps et viens s'allonger à côté de moi, nos respirations sont encore irrégulières. Je viens alors prendre sa main et je tourne la tête pour le regarder. J'ai un sourire totalement béat post-orgasme et Harry est dans le même état que moi.

Le combat.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant