Le plus petit des quarks
Qui fut ou adviendra
Dans chaque fil des Parques
Cela aussi passera
Et le virus inerte
L'animal qui dura
Et la plante la plus verte
Cela aussi passera
Les civilisations
Les tombes des anciens rois
Les fosses communes sans nom
Cela aussi passera
La ruine la plus vieille
Infestée par les rats
Le plus haut des gratte-ciels
Cela aussi passera
Toute idée ou doctrine
Toute pensée ou mémoire
Tous les mots, leurs synonymes
Cela aussi passera
Notre brillant Soleil
Avalé par un trou noir
Qui s'éteindra dans son sommeil
Cela aussi passera
Tout le cosmos idéel
Tout ce qu'on aime ou abhorre
La seule chose immortelle
C'est bien toi : la mort.
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J'ai écrit ce petit poème très récemment et un peu à l'arrache, mais je suis plutôt content du résultat, donc je voulais le partager. A nouveau, il parle du passage du temps et de l'omniprésence, de l'inexorabilité (wow, un mot compliqué !) de la mort. Ainsi, tout au long du poème, rien ne peut n'échapper à la mort ou à la destruction : de la plus petite particule au Soleil, de l'homme le plus pauvre à l'homme le plus riche, des choses matérielles aux idées. Tout est voué à disparaître. Oui, c'est déprimant ^^'
En tous cas j'espère que cette nouvelle curiosité sur un sujet qui me fascine, personnellement, vous plaira.
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Cabinet de curiosités
PuisiBienvenue dans mon cabinet de curiosités ! Approchez, approchez : ne vous laissez pas impressionner par ce recueil de poèmes étranges et hétéroclites. Vous pourrez peut-être trouver votre bonheur, car chacune de ces bizarreries possède un style et u...
