Inattendu

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Point de vu de Maya

Cela fait maintenant 1 semaine que Jenny et moi nous sommes dits je t'aime. Depuis je sens bien que Jenny me chauffe de temps à autre.
Je suis en train de m'entraîner à la boxe. Depuis deux jours la fille qui me regardais toujours ne le fait plus. Il faut dire qu'il y a deux jours jenny est passée au gymnase... elle m'a roulé une pelle devant tout le monde et m'a fait un suçon dans les vestiaires au moment où la fille est rentrée. Je crois que si elle était un loup on pourrait dire qu'elle a bien marqué sont territoires et montré qui est l'alfa ici. Je souris en repensant à ça. Même si j'aime avoir le contrôle, qu'elle soit entreprenante et possessive avec moi me plaît beaucoup.

-Maya ! Hurle mon coach.
-Oui ?
-Tu vas combattre contre Émilio ! Il a gagné le tournoi qui amène à combattre contre toi Heda !

Je souris en entendant cette appellation. Dans le pays où habitait le coach avant de venir ici, Heda signifie commandant. Quand on porte se titre cela signifie que tout le monde au club nous doit respect et obéissance. Si je perds un combat le gagnant prend mon titre. Autant dire que depuis la seconde je n'aie jamais perdu.

Je monte sur le ring. Le nôtre n'est pas un ring normal. Normalement il y a des cordes sur le côté mais pour les entraînements le coach ne veut pas qu'on se frappe jusqu'au K.O donc, on trace un cercle et le but est de faire sortir l'adversaire du terrain.

Point de vu de Jenny

Je pars de la maison à pied. Aujourd'hui il ne pleut pas alors Maya est partie en moto. Mais ce soir je dois dormir chez elle alors je vais la rejoindre à la boxe. Ma cousine dort chez Lola ce soir. Elles sont devenues de très bonne amie pour le plus grand bonheur de l'intimité de mon couple. Je mets mes écouteurs et lance la musique Havana de Camila Cabello. J'arrive environ quinze minutes après être partie. Depuis deux semaines je viens la chercher tous les jours où elle a boxe. J'aime bien la voir sortir du gymnase toute heureuse de s'être dépensée et j'adore voir son sourire quand elle me voit.

J'avance et me pose contre sa moto pour l'attendre. Tout à coup je vois deux gars s'approcher de moi. Je ne les reconnais pas tout de suite parce qu'il fait assez noir. Quand ils se trouvent proche de moi je les reconnais.

-Salut Jenny.
-Vous voulez quoi ? T'as pas compris que si tu t'approches encore de moi Maya va te casser la gueule Eric?
-Et calme toi.
-Toi me parle pas Scott.
-C'est bon calme toi, on va pas te violet l'envie de Eric est partie avec c'est 3 semaine d'exclusion.
-Par contre je veux bien que tu me rende mais 500€. Ce n'est pas de ma faute si tu t'habilles comme une pute ! T'avais qu'à t'habiller autrement je n'aurais pas essayé de te baiser ! Ou alors il fallait juste te laisser faire.
- Non mais je rêve ! Allez-vous faire foutre bande de cons ! Ton argent je te le rendrai pas.
-Ok. Toi et moi on était amis Jenny j'ai pas envie de te frapper tu vois ? Donc rend lui son fric.

Je souffle longuement contourne la moto et me dirige vers l'entrée de la salle. Qu'est-ce qu'ils croient ? Que je vais leur rendre leurs argents de merde ? Même pas en rêve.

J'avance quand je me retrouve parterre. Puis je prends un coup. Un autre. Encore un autre. J'ai mal. Très vite je sens que je perds connaissance. Ils sont en train de me frapper.

Point de vu de Maya

Je sors du vestiaire après avoir gagné mon combat. Je me douche et m'habille. Je sais que Jenny m'attend. Je me dépêche de mettre mon manteau et sort du gymnase.

Non.
Non c'est pas possible.

Je cours vers Jenny qui est étalé au sol avec Éric et Scott qui la frappe. Dès qu'il me vois ils prennent la fuite. Je m'agenouille à côté de Jenny et appelle une ambulance. Je vais les tuer. Comment ont-ils pu faire ça ? J'aurais voulu les rattraper et leur faire la même chose. Mais je ne peux pas laisser Jenny comme ça.

L'ambulance arrive. Ils montent Jenny dedans et je monte aussi.

-Mais que lui est-il arrivé ?
-Je suis sortie du gymnase et... j'ai vu Scott Conis et Eric Ross... ils... c'est eux qui on fait ça... je vais les détruire.
-Calme- vous mademoiselle. Me dit l'ambulancier.

Le reste de la route se fait dans le silence. Je ne peux pas détacher mes yeux de Jenny. Comment est-ce que j'ai pu laisser arriver ça ? C'est ma petite amie... ma responsabilité... j'étais censé la protéger et elle se retrouve dans une ambiance.

-On est arrivé.

Ils descendent très vite Jenny, et là je reste bloqué. Ils viennent d'entrer dans l'hôpital... je commence à trembler. Tous les souvenirs de ses années de torture dans un hôpital remontent. Je dois y arriver. Je lui ai dit que j'affronterai mais plus grande peur pour elle. Je suis devant ma plus grande peur aujourd'hui. L'hôpital. Je dois entrer. Pour elle.

Je cours vers l'intérieur. Mon cœur panique mais je le fait quand même. Une fois que je suis arrivé à hauteur du brancard de Jenny je scelle ma main sur son lit. On continue de marcher jusqu'au urgence où elle est prise tout de suite. En attendant, un médecin qui a dû comprendre mon mal être m'a indiqué la chambre où elle sera admise après examen. Une fois à l'intérieur je m'assoie et appeler tout le monde. Je commence par la mère de Jenny en passant par Lola et Lindsay pour finir par Anna.

Tout le monde arrive en un temps record. Jenny revient 2 heures plus tard sa vie n'est plus en danger. On ne peut pas être plus de 3 à la fois dans la chambre. Elle n'est pas encore réveillée cela peut prendre plusieurs jours...

-Madame Garcia est-ce que je peux vous demander de rester avec elle ? Je... entrer dans l'hôpital a été extrêmement dure pour moi et en sortir... si je fais ça j'ai peur de ne pas revenir vous comprenez ? C'est vraiment dur pour moi...

-Ne t'en fait pas Anna est mon infirmière de bloc. Dès qu'on n'a su elle m'a expliqué ta situation. Que tu sois ne serait-ce déjà que rentrer une fois dans l'hôpital est très impressionnant. Je ne vais pas te demander de partir cela me rassure même que tu restes avec elle.

-Merci madame.

J'attrape la main de Jenny et pose ma tête sur son matelas.
-Je t'en prie réveil toi vite... s'il te plaît mon amour...

À Suivre...

Même rivales, je t'aime quand même  [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant