Mia. Plus grand chose la retiens à la vie aujourd'hui... Elle en a plus grand chose à foutre d'elle belle ou aimable. Malgré la détresse dans laquelle elle se retrouve, elle va trouver la force de remonter.
Leila, elle, reste dans une vie monotone...
C'est que des gosses de toutes façons. Incapable s'en parler clairement sans commencer à s'engueuler! Mon père est le premier à dire que la base d'une relation saine c'est la discussion. J'aimerais bien l'y voir tiens!
J'ai fermé la porte de ma chambre à clé et fondis en larme derrière celle-ci. Je sentais mes larmes qui se déchaînaient discrètement sur ma chaire. Je me suis mise à trembler de tout mes membres comme ça m'arrive parfois quand mes émotions me dépassent. Je fermais mes yeux,exténuais par la rage. Je pris grande inspirations, me levais, pris du recule et frappais d'un coup sec dans la porte en bois. Un léger craquement suivit d'un douleurs radiante assahit mon bras droit.. Mes larmes ruisselèrent de plus belle tandis que je me laissais tomber sur le sol tout en tenant mon bras. J'entendis quelqu'un cogner à ma porte. Je retins mon souffle, les yeux rivés une fois de plus vers cette maudite porte. Je pouvais discerner quelqu'un qui triturait la serrure minutieusement. La clé tomba au sol et j'observais la porte s'ouvrir tandis que le visage de mon frère apparut derrière. Il avait contrairement à moi, un air suffisant qui m'agacais particulièrement. Il ferma la porte derrière lui puis m'enlaça tout en laissant tombé son masque. Il versa une brève larme avant de me faire remarquer la voix tremblante:
-Ils sont cons, hein?
Je ne répondis pas. Les yeux dans le vague je sentis une main cueillir délicatement mon menton. Il le prit entre son pouce et son index tout en l'orientant vers lui. Il me regarda un concis instant avant de déplacer son regard vers mon poignet:
-Ouch! C'est pas jolie...
Ca devait faire à peine quelques minutes que j'avais agressé cette pauvre porte que mon avant bras avait déjà triplé de volume.
-Tu peux pas rester comme ça, prend ta veste et ton chargeur. On va à l'hôpital.
Je n'avait strictement aucune envie d'y aller et il le savait bien. Mais à l'intonation dont il avait spéculé la phrase je devinais facilement que je ne pouvais négocier. Tout en tenant mon bras non-détérioré et attrapais mon chargeur sur une des prises. Il prit dans sa chambre sa bandoulière et m'attendit un bref instant devant les escaliers. Il me prit sous son coude. Avant de descendre les escaliers mon frère me chuchota:
-T'es prête ?
J'hochais de la tête et nous descendîmes pas à pas les nouveaux escaliers. On vit d'abord mon père qui siégeait dans le salon, concentré sur son téléphone, puis ma mère, les bras croisés dans la cuisine à finir seule son assiette de légume froid. Ma mère fut la première à accourir vers nous, suivi de très près par mon père.
-Viens ma chérie, on va à l'hôpital!
Je fuyais du regard celui de mes parents.
-Vous en avez déjà fait suffisamment, dit mon frère en dégageant la main de ma mère. On se dirigea vers la porte sous le regard sidéré de nos parents. Mais je savais déjà que dès que la porte se refermerais la tempête recommencerais. On effila nos vestes et parti sans rien dire de plus. Mon frère m'aida à m'installer dans la voiture puis s'assit à la place conducteur.
-Ils finiront par s'en rendre compte.
Je ne dis rien et me contentais d'appuyer ma tête contre la vitre glacée tandis que Thomas démarrer la vielle bécane. Je ne comprenais pas tout à fait ce qu'il voulait dire par " S'en rendre compte". Se rendre compte de quoi ? Que leur motif de dispute son ridicule ? Qu'ils finissent peu à peu à briser la famille? Qu'ils sont putain de con ?!
Arrivée aux urgences on me prit en charge assez rapidement. Comme quoi ça à un avantage d'habiter dans une petite ville.
-Fêlure au poignet, me dit mon frère en s'asseyant à côté de moi après mainte et mainte examins. Tu vas devoir porter une anhèle pendant 3 bonnes semaines.
Il prit une grande inspiration avant de me demander:
-Comment tu te sens? Ca va être chaud pour communiquer... Tu peux plus écrire... Ni parler en Shiwa*...
De retour à l'appartement l'ambiance était d'enterrement. Mes parents n'avaient pas bougé. J'espérai qu'ils avaient au moins eu la déscense de parler de la situation. Mon père accourra en premier:
-Alors ?!
Mon frère lui expliqua les circonstances de façon presque platonique. Ma mère suivit. Je fronçai les sourcils remarquant qu'elle titubait légèrement. Je m'avançai vers ma mère. Elle posa sa main sur mon épaule.
- C-Chuis vraiment désolée Léa... Dit-elle en articulant à peine.
J'avais envie de lui dire à quel point elle me dégouttait à ne même pas être capable de se rappeler de mon nom. Par faute d'impuissance ou peut être de manque de courage, je ne dis rien et me contentai simplement de regagner ma chambre.
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