Chapitre 3 part 2:

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Chapitre 3 part 2:

pdv Leïla

Sur le chemin du retour, je m'arrêtais chez moi et repartit presque aussitôt à la grande surprise de mes parents. Je pris la direction du "19 rue des moulins". Je poussais la lourde porte du bâtiment 19 toute en prenant garde de ne pas faire tomber le paquet, montais au dernier étage et toquais à l'unique porte qui y résidait. Rien. Je toquais un peu plus fort. Toujours rien. Je déposais la boite devant le porte. Je descendis mon sac de cours de mon omoplate, pris un des cahiers et déchirais l'une des ses pages. Avec toute la légèreté que je possédais je pris le temps d'y noter:

" Comme ça demain tu seras réveillé pour le cours de Mme. Grinky "

Je repris le chemin de chez moi le sourire aux lèvres. C'est la première fois que je rencontre quelqu'un comme Mia. El-Elle est pas comme tout le monde. Je sais pas vraiment en quoi, ça ne durera surement pas. Elle finira par se lacer de moi. Comme les gens le font toujours. Je passais le seuil de ma porte et aperçu ma mère. Elle était sur le canapé, dans le salon en train de rédiger un article sur son "blog de mode". Elle déteste qu'on l'appelle comme ça mais je vois pas d'autre façon !

-Salut, Alors, comment c'est passé ta journée ?

Bon Dieu! Combien de fois ai-je entendu cette phrase!
~Ca va. Je devais apporter un truc à une amie.

~Une amie ? fit signe ma mère trop enthousiaste.

~Enfin, amie est un grand mot, mais ça pourrait se faire dans le futur.

~Génial!!! Je suis heureuse pour toi!!!, me dit-elle en quittant des yeux son ordinateur

~ Je monte en haut répondis-je sans attendre

~ Tu veux pas manger quelques choses ?

~ Non merci, sans façon.

C'est pas contre ma mère mais les biscuits lait de coco\soja graine germé et tout le bordel c'est pas trop mon truc.

Je montais dans ma tourte nouvelle chambre. Elle est pas encore totalement à mon goût. En même temps j'ai pas encore finis de vider les cartons. Tout les murs sont immaculé, blanc, je trouve ça blèche et triste. Ça manque vraiment de couleurs. Enfin passons. Je posais mon sac contre mon bureau, pris son mon matelas une boite en métal et m'organisais sur mon lit, tout en piquant quelques M&Ms dans la sainte boite. Si ma mère me voyait elle ferait une crise cardiaque. Elle qui bouffe que des graines. C'est pas contre Mme. Grinky mes ses exercices de français sont nettement moins intéressant que de parler à mes amis sur Discord en bouffant des conneries. Je rejoignis Max qui étais déjà sur l'appel "coffee's place" et à peine s'était-il rendu compte de ma présence qu'il commença à faire l'idiot.

-Oh Oh! Mademoiselle koe no katashi veut-elle un petit café late ?

Comme normalement je ne répondis pas mais écrit:

~Je veux bien un cappuccino menthe basilics!

-Et aussi des pousses de soja ramassé à la pleine lune ? plaisantait-il.

~Tu moques pas je suis sur que tu as jamais goûté ;).

-Pas faux mais j'aime pas les trucs Vegan étrange.

~J'ai une connaissance qui te ferait changer d'avis!

-Oh! Oh! Une connaissance dis-tu!

Pourquoi est-ce que tout le monde est super heureux pour moi à ce sujet! C'est vraiment aussi rare que ça que je me fasse des amis ? Heureusement Sachel rejoins au même moment la conversation:

-Coucou Leïla! Alors ce déménagement ? me demanda Sachel

~Bien, enfin, c'est comme toujours, quand je commence à peine à m'habituer à un appartement, on déménage dans la semaine qui suit. Mais à part ça, le coin est plutôt sympa.

-Et Carl et Cindy ? Ca se passe mieux ? continua Max.

~Plus ou moins, On peut pas dire que ça va mieux mais c'est pas pire non plus.

Un petit silence suivie ma réponse et Max reprit:

-Ouais, je vois, c'était pareil avec mes parents... Enfin je dis pas que ça va finir comme les miens, hein?!

~Merci Max x).

On a continué à parler de tout et n'importe quoi jusqu'à ce que tout le monde reparte à ses occupations.

On toqua à ma porte pendant que je terminais les exercices de français de Mme. Grinky. Ma mère passa sa tête dans l'entrebâillement de la porte et saisie:

-On mange, ton père va pas tarder à rentrer, tu descends ?

J'aquèçais de la tête avant d'abandonner avec plaisir mes devoirs. Elle referma vaguement la porte à retourna finir de mettre la table. Je descendis les escaliers blancs fraîchement lavés.Mon père était dans l'entré en train de se débarrasser des multitudes de couche de vêtement qu'il avait enfilé ce matin. Je m'assis à ma nouvelle place habituelle dans la cuisine et suivais des yeux les mouvement régulier et machinal de ma mère.

-Salut les filles! dit mon père tout en s'installant à table.

Il avait déclaré sa phrase d'un faux ton enjouer qui m'agaçait particulièrement. Ça me donnait l'impression qu'il n'avait aucune envie de nous voir. Mon frère ne tarda pas à nous rejoindre et tout recommença. C'est comme si ma famille était brisé mais que personne ose rien dire à se sujet. C'est toujours pareil. Mon frère regarde le regard vide son assiette de légume et porte sa fouchette régulièrement à sa bouche sans la quitter des yeux. Ma mère explique les biens fait de je ne sais quel aliment qui compose notre repas et mon père reste silencieux et imperméable à la fausse discussion. C'est dans ce genre de moment que j'ai envie de tout casser, de crier. C'est comme si on était dans en mode automatique. On se contente de faire ce qu'on fait toujours. Puis personne me parle évidement. Je sais pas si c'est parce que je suis la dernière de la famille ou juste par ce qu eje suis muette. Et personne comprend pourquoi je suis blessée. J'me contente d'enchaîner mécaniquement les bouchés de légume trop cuit.

C'est dingue, tout va mal mais personne cherche à le changer. J'écoutais pas vraiment. C'est pourquoi je connais pas le motif de la dispute, ni comment elle a commençai. Des voix saturés, qui se répondent par des mots tranchants. C'est comme si j'étais spectateur de ma propre vie. Je peux rien dire. Juste attendre que le vent cesse. Les cris augmentent, les larmes commencent à déferler sur les joues enragées de ma mère. Son visage se déforme tandis que des mugissements sortent de sa bouche que je finis par ne plus entendre. J'observais silencieusement les deux faces de mes parents se confronter bruyamment. Le brouhaha incessant ne cessant point, je me levais, entourais de mes doigts la carafe d'eau, la suspendais au dessus de vide, et puisque, trop occupé dans leur controverse, je la laissais quitter ma main pour venir se briser dans un fracas sur le sol jusqu'à présent immaculé. Les regards emplient de haine se tournèrent vers moi pour changer en regard surpris. Ils me regardaient tout les deux fixement tandis que je quittais la pièce.

"Je pense qu'ils comprendront."

Yeux disentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant