Chapitre 4

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Je viens de sortir de la douche, et ça fait un bien fou !

Surtout quand tu reste plus d'une heure en glandant !

Ha ha ha. Tu ferais mieux de te taire, c'est toi qui m'a poussé à prendre une douche de plus d'une heure.

Humpf.

J'arrive dans ma chambre, et cherche mon pyjama. Fatiguée comme je le suis, je ne remarque pas qu'il est posé sur mon lit. Après l'avoir trouvé et l'avoir mis, je me couche et traîne un peu sur les réseaux en écoutant de la musique.

Un cri se fait entendre dans ma chambre, et je me réveille en sueur, essoufflée. Je me calme, et me rappelle avec horreur que je n'ai pas fait mes devoirs pour le lendemain.
Je cours ouvrir mes cahiers et mon agenda, et ouvrant mes cahiers, je remarque tout est déjà fait.

Alors là je comprends pas plus que toi.

Merci, tu m'aides beaucoup !
Je me tourne vers le reste de ma chambre. Elle est rangée. Je me tourne vers mon lit, celui-ci est fait.

Bizarre.
Je retourne me coucher.

Au lycée.
« Je te jure, Cat, j'ai pas fait mes devoirs hier soirs, et ce matin, tout était fait !
-Je te crois pas, Hyde. Dit-elle en rigolant.
-Arrête de m'appeler avec mon nom de famille, tu sais que j'aime pas, Jekyll.
-Ok ok. Imagine tu as des elfes chez toi, qui font tout ce que tu n'as pas envie de faire, ou que tu n'as pas eu le temps de faire ! Elle s'écrit en disant cette absurdité, et me désespère aussi.
-Je ne pense pas non. »

Nous sommes maintenant en anglais, une matière que j'adore, surtout avec le prof qu'on a, M. Caspar.
« I think that you didn't mean what you're saying, Alia. Dit mon prof en rigolant. (Traduction: je pense que tu ne penses pas ce que tu dis, Alia.)
-But You know what I mean, I mean poor people, and for this word I used German ! And I wouldn't say to people "you are arm people !" Je m'exclame en riant. (Traduction: mais vous voyez ce que je veux dire, je veux dire des gens pauvres, et j'ai confondu avec l'allemand ! J'aurai jamais dis « vous êtes des gens bras ! ») »
Cat et moi partons dans un fou rire incontrôlable. On se bidonne par terre tellement qu'on rit. J'aimerai avoir la force d'écrire ce que je viens de dire sur une feuille ou au tableau, mais je ris trop.

Tout à coup, un grincement.

Ensuite, un bruit de craie.

Et puis un bruit de stylo.

Tout le monde est étrangement calme, du moins pour une heure d'anglais. On tourne tous la tête vers le tableau. Une phrase est marquée, celle que j'ai moi-même prononcé. Pour le bruit de stylo, cette même phrase est écrite noir sur blanc dans mon cahier.

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Voila ! Encore un chapitre de plus ! J'espère que ça vous plaît toujours !
Bisous, ~Eva~

Ma vie, cette existence sans fin. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant