Ma vie, cette existence sans fin.

Chapitre 6

Plusieurs jours sont passés, et rien d'anormal n'est arrivé.

Heureusement.

Ouais, parce que j'ai peurs des conséquences, si c'est moi qui fait tout ça.

Imaginez, d'un coup en cours, je sois super énervée et que je fasse tomber les livres juste avec la pensée !

N'empêche que ce serai génial.

Tellement ! Mais pas tellement non plus, puisque ce serai dangereux pour moi !

Je suis actuellement en cours, en géographie. Je trouve cette matière très ennuyante. Je préfère l'histoire, ou le français. Mais par dessus tout, je préfère l'anglais. J'aime beaucoup. I like it.

« Mademoiselle Alia, on est plongé dans un rêve moins ennuyeux que mon cours ?! Dit mon prof juste devant mon nez.
- Euh, j'écoutais ! Et votre cours est très intéressant... Je bégaye, n'ayant pas l'air convaincante.
- Bien sûr. Et je suis Barak Obama. Donnez moi donc votre carnet de correspondance, et sortez. Dépêchez vous !
- C'est une blague ? Ok.

Je suis assez déçue, je n'ai jamais été renvoyé de cours. J'ai toujours été sage en cours, même ceux que je n'aime pas....

Mouais, sauf en physique ! Ma conscience pouffe.

Tais toi. Mais ouais, j'ai jamais été bonne en physique.
Je sors donc de la salle, et me dirige vers mon casier.
Tout à coup, je vois tous les élèves de ma classes courir vers les douches du gymnase, couvert de peinture bleu. Bizarre.
Vu que c'est ma dernière heure de cours, je rentre chez moi.

Une fois à la maison, je vais dans ma chambre en chantonnant, mais je m'arrête devant ma porte, en entendant une voix aiguë chevrotante dans ma chambre.
« Alors, les pantalons vont là, les pulls ici... Ah oui ! Les culottes à pois rouge ne vont pas avec ceux à pois vert.
J'ouvre très délicatement ma porte, la faisant grincer au passage.
- Qui est là ?! Je chuchote.
- C'est vous, madame Alia ?
- Euh... Je m'appelle Capucine, mais pour les plus intimes c'est Alia... Qui êtes vous ? Je ne vous vois même pas... Sortez donc de votre cachette !
- Non ! Répond alors la voix.
- Non ?
- Non ! Plus de détermination se fait entendre dans celle-ci.
- Je vais devoir appeler la police alors ! Vous avec le choix. »
Je vois alors un petit être sortir de derrière mon armoire. Il est petit, tout maigre, avec de grandes oreilles, et de grands yeux globuleux. Il n'est pas très agréable à regarder, pour une première impression. Mais d'un autre côté, il peut paraître très mignon.

Il est carrément moche ouais !

Tais toi ! Je le vois s'approcher de moi. Je recule d'un pas.
Plus il avance, plus je recule.
Au bout d'un moment, mon dos touche la paroi lisse qu'est mon mur. Mon souffle commence à être saccadé.

Je crois que je fais une crise d'angoisse.
Soudain, sa voix se fait entendre dans la pièce, en un minuscule chuchotement.
« Il faut se calmez mademoiselle Alia... Ce n'est pas bon pour votre santé. Calmez vous. Venez, asseyez vous sur votre lit, et donnez moi votre main. Calez votre respiration sur la mienne. On inspire, et Shakespeare. Une petite blague. On inspire et on expire. Un, deux. »
Je commence doucement à me calmer. Je suis maintenant bien calme. Quand je tourne ma tête vers la sienne, il n'est plus là.
« Petit être ? Où es-tu ? »
Pas de réponse.
« Merci. » je souffle une petite réponse, ne m'attendant à aucune réponse.

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Voilà donc un nouveau chapitre, j'espère que ça vous plaît ! Je m'excuse également pour ce retard de publication !
Bisous ~Eva~