Ma vie, cette existence sans fin.

Chapitre 9

Dans le chapitre précédent :

«Votre journée a été amusante à observer. Surtout quand votre amie s'est retrouvée avec du papier noir collé sur son orifice buccale ! Et je ne veux pas me vanter, mais c'est un coup de génie. »

**

Mais qui était chez moi ?
J'ai pourtant fermé toutes les portes, les fenêtres aussi...

Bon, c'est sûrement ma mère qui me fait un mauvais tour, et qu'elle a des espions au lycée. Ouais, sûrement.

La bonne blague. On sais toute les deux que c'est pas ta mère.

Éclipse de la nuit.
Matin, 7h30.

BIP
BIP
BIP
BIP
BIP
BI-CRAC
Faut vraiment qu'il arrête de sonner aussi tôt et surtout aussi fort...
Qu'est-ce que j'ai fait pour l'éteindre ? Je l'ai envoyé valser contre le mur d'en face.
Je ne mets que 5 minutes à pied pour aller au lycée. Je peux donc me lever le plus tard possible, c'est-à-dire 7h30 environ contrairement à Alia, qui doit se lever a 6h30.

J'aimerai pas être à sa place.

Ouais, moi non plus.
Je repense au message de la veille.

Je me demande bien qui a pu mettre ce message dans ma chambre. Ça doit être quelqu'un qui sait ce qui est arrivé...

Ouais, mais la personne dis que « sans vouloir me vanter, c'est un coup de génie ». Donc c'est peut-être la personne qui a fait la blague qui a écrit le message et qui l'a mît dans ta chambre ?

Ouais. Peut-être. En attendant, la journée va être longue.

Éclipse de la journée.
Le soir.

Je suis fatiguée.

Nop. T'es pas fatiguée, t'es morte. C'est pas pareil.

Ouais, je suis morte.
Je rentre dans ma chambre, et jette mon sac au pied de mon bureau.
Je prends quelque affaires avec, et je file sous la douche.

Une fois sortie, je me mets en pyjama, et me couche sous la couette.

Raaaaaah mais ça gratte au ventre... Tu ne veux pas me gratter au ventre ?

C'est le mien aussi, je te signale. Passons.
Je soulève mon t-shirt et commence à me gratter.
Soudain, je sens une drôle de sensation.

Merde, je sais ce que c'est.
Je me lève. Je cours. J'arrive. Je me baisse. Et je vomis.

Écœurant.

Ça va hein.
Et aller, une deuxième fois, pourquoi pas.
Et bien sûr, on ne dit jamais deux sans trois !

« Tenez. Prenez ça, ca va vous soulager.

Sans même regarder la personne qui parle et sans même prendre en compte la tonalité de la voix, je prends le médicament et je l'ingurgite.
-Merci. Je dis faiblement.
Ensuite, je me retourne vers la personne.
-Petit être ? Que fais-tu ici ? Je dis étonnée.
-Bonjour Madame. Je m'appelle Body, et suis tout à votre service.
-Euh... Body, comme le corps en anglais ?
-C'est exact, madame.
-Et tout à mon service, que veux-tu dire par là ?
-Je fais tout ce que vous me demandez madame.
-Pourquoi ?
-Parce que cela me fait plaisir, et que c'est une obligation. Mais cela me fait plaisir, vous êtes une personne aimante.
-Pourquoi c'est une obligation ? Merci.
-Je peux seulement vous dire que c'est le conseil qui m'a donné cette tâche. Mais comme je l'ai déjà dis avant, madame, cela me fait plaisir. Il termine en faussant un semblant de révérence.
-Ok.
-Avez-vous d'autres questions ?
-J'en ai plein, si tu savais... Je dis maintenant exaspérée. Mais la première me turlupine vraiment... C'est toi qui joue des tours à ma meilleure amie depuis le début ?! Et est-ce que c'est toi qui a écrit le petit mot posé sur mon bureau hier soir ?
-Oui, c'est bien moi la cause de tout cela. Je voulais vous donner un indice, mais je ne savais pas comment.
-Bon, c'est pas grave. Et comment tu fais pour disparaître à chaque fois ?
-C'est un petit tour de passe passe. C'est très facile. Bientôt vous-même pourrez le faire.
-Comment ça ?!
-J'en ai trop dit... Au revoir madame, Quand vous aurez besoin de moi, pensez très fort à mon prénom et j'apparaîtrai. Il se penche et disparaît.
-On aura tout vu... »

Puis, trou noir.

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Voilà ! J'espère que ça vous plaît toujours. N'hésitez pas à commenter ! Ça me fais plaisir de voir ce que vous en pensez !
Bisous ~Eva~