7• Nouvelle expérience

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J'ai un mal de tête terrible lorsque je me réveille, avoir la gueule de bois le lendemain d'un retour de mission ? Mais quelle idée merveilleuse ! Je vais aller me chercher un médoc... Minute.

Je suis où ? Ce n'est qu'à cet instant que je remarque que mes bras sont liés dans mon dos, je sens une pression sur mon cou, comme une corde ? Je tente en vain de me lever mais mes jambes sont retenues par un lien rouge. Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?

-Enfin réveillé ? La voix de Ian résonne comme un gong dans mon crâne. Je t'ai apporté de quoi passer ton mal de tête, mon sucre d'orge. Continue-t-il en s'asseyant sur le bord du lit, un verre à la main.
Attends, « du lit » ? Son lit !
Et alors je prends conscience que je suis entièrement entravé, une corde rouge vif passe sur mon buste en de savants entrelacs, mes jambes sont ligotées de façon à ce que je puisse pas les déplier et je suis en... boxer ?

-Putain Ian, qu'est-ce que tu as fait ?

-Rien. Pour l'instant. Tu devrais boire un coup Sin. Me répond-il avec un sourire.

-Non, vraiment, dis-moi ce qui c'est passé hier.

Il soupire.

-Tu savais, pourtant, que tu n'en avais pas le droit. C'était chasse gardée, mais tu n'as pas pu t'en empêcher. Jusqu'à lors je t'ai laissé tranquille, bien que tu sois terriblement attirant, je le reconnais, mais là, c'est n'est pas possible, tu connaissais la limite, mais tu l'as quand même franchi. Il se rapproche de moi et me chuchote à l'oreille. Je savais que tu ne résisterais pas à un interdit si attrayant. Maintenant bois, mon sucre d'orge.

-La limite ? Un interdit ?

Je réfléchis un instant avec que l'évidence me rentre dedans de plein fouet. Le chippendale ! Et merde ! Je le savais que ce n'était pas une bonne idée... Mais c'est vrai quoi ! Comment ne pas tomber dans le piège ? Le piège... Ian avait l'intention de faire ça depuis le début ? Je pince les lèvres en comprenant mon erreur.

-Je vois que tu te rappelles, c'est bien. Seulement, je ne vais pas pouvoir te laisser partir comme ça... Tu n'avais pas le droit après tout. Donc je vais t'expliquer les règle : à partir de maintenant, tu ne t'adresseras plus à moi qu'en utilisant Daddy, lorsque mon prénom franchira de nouveau tes lèvres, je veux que ce soit en hurlant de plaisir. Je ne te laisserais partir que lorsque cette dernière directive serra remplie.

-Mais t'es complètement timbré ! Je m'exclame.

Pour toute réponse, il me pousse contre le lit et pose sa main sur mon cou. Mon dos se cambre à son maximum, bon sang, qu'est-ce que ça fait mal ! Son visage est à quelques centimètres du mien, sa langue passe sur ses lèvres, comme si elles étaient sèches.

-Uniquement Daddy.

Il se redresse tout en faisant glisser sa main le long de mon corps, elle s'arrête avant mon bas-ventre et vient se poser presque innocemment sur ma hanche. Et celle qui tient le verre qu'il voulait me faire boire se lève lentement au-dessus de mon entre-jambes, il incline le poignet et le liquide se déverse sur mon boxer, je sursaute. Putain ! C'est froid !

-Oh, c'est idiot, tu risques de continuer à avoir mal à la tête pendant un moment. Lâche-t-il avec un air peiné.

Je laisse ma tête tomber contre le matelas, la corde qui entrave mon torse frotte contre mes écailles au rythme de ma respiration. Mes pensées se frayent un chemin douloureux dans mon cerveau, Ian est un malade. Je le savais, mais je ne me doutais pas que ça pouvait atteindre ce point.

Mon souffle se coupe un instant lorsque je sens la main de ce dernier se poser sur mon boxer, et elle commence doucement à parcourir mon sexe à travers le tissu. Une autre main empoigne la corde nouée à mon cou et d'un geste sec, Ian me redresse pour presser ses lèvres contre les miennes, il me lance un regard rieur.
Je serre la mâchoire alors que ma tête souffre le martyre, je sens sa langue franchir mes lèvres, je tente de le repousser mais mes mouvements sont restreints et n'ont aucune coordination. Mon bas-ventre se réveille brutalement, sous les caresses expertes, surpris, je desserre les dents, laissant ainsi le champ libre au baiser de Ian.
L 'excitation s'empare peu à peu de moi, mon esprit n'ayant pas la concentration nécessaire pour la retenir. Je lâche un grognement quand mon érection se retrouve comprimée par le tissu du sous-vêtement. Alors Ian retire sa main, créant ainsi, je regrette de le dire, une frustration dans mon esprit. Sa bouche se sépare de la mienne. Sa langue vient de nouveau passer sur ses lèvres. Il me lâche sans me pousser et je reste ainsi à genoux devant lui, il descend du lit avec un petit sourire qui ne me laisse rien présager de bon.

Mon nom est SinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant