「 𝑳𝒐𝒗𝒆 𝑺𝒉𝒐𝒕 」⇢𝑪𝒉𝒂𝒏𝒃𝒂𝒆𝒌.

𝑾𝒊𝒕𝒉 𝒚𝒐𝒖.

Extrait de :
Victor Hugo, Claude Gueux.

❝ Celui-là était lui-même une
variété dans l'espèce, un homme
bref, tyrannique, obéissant à ses idées, toujours à courte bride sur son autorité.

[...] C'était un de ces hommes [...] qui ont des colères glacées, des haines mornes, des emportements sans émotion, qui prennent feu sans s'échauffer, [...] et qu'on dirait souvent faits de bois ;

ils flambent par un bout et
sont froids par
l'autre.

[...] En général, quand une catastrophe privée ou publique s'est écroulée sur nous, si nous examinons, d'après les décombres qui en gisent à terre, de quelle façon elle s'est échafaudée,

nous trouvons presque toujours qu'elle a été construite par un homme médiocre et obstiné qui avait foi en lui et qui s'admirait.

Il y a par le monde beaucoup de ces petites fatalités têtues qui se croient des providences.❞

Et l'une d'entre elles était Kris.

✘✘✘

Jamais il n'aurait cru que ce serait son propre empire qui s'écroulerait sous ses yeux et de ses propres mains, ou plutôt, de celles de son bras droit.

La trahison de Tao était poignante, et ce dans tous les sens du terme.

Ce sentiment amer lui poignait le coeur tout comme la lame comptait bien le lui poigner au sens propre.

Ce n'était plus qu'une question de temps.

Suho le menaçait de sa lame tout en arborant un sourire radieux, resplendissant, ravi.

Toute sa vie, il avait attendu ce moment. Il sut se montrer patient, et voilà que tous ses efforts avaient fini par payer.

Le grand jour était arrivé.

Bien évidemment, il ne comptait pas en profiter sans en faire part à son éternel compagnon, Lay.

Car oui, Zhang Yixing, plus connu sous le nom de Lay, avait fait longue route à ses côtés.

Il n'allait tout de même pas le priver d'une telle jouissance et se montrer égoïste à un moment aussi crucial. C'était contre ses principes.

Suho avait toujours invité son acolyte à ses soirées spéciales "entertainment", comme il aimait les appeler.

Son plaisir était alors partagé. Et ils n'allaient sûrement pas manquer une telle occasion pour se divertir.

C'est ainsi que les deux Mafieux se retrouvèrent face à leur ancien ennemi, des lames à la main.

Les deux collègues avaient une certaine impression de déjà-vu leur rappelant la fois où ils s'étaient "amusés" avec l'espion.

À cette pensée, un fin rictus naquit sur leurs pulpeuses, glaçant le sang de Kris. Ce dernier savait qu'il ne tarderait pas à couler, et en grande quantité.