3- Lui

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Le chemin n'a pas été simple et je me suis fait des ennemis. Encore du à mes choix. C'est comme ça que je me suis réveiller chez-elle. Au milieu d'un camp lycan. Blessé et faible. Incapable de bouger seul. Avec de vague souvenir de cette maudite ruelle et des lâches qui m'y attendaient. Toute ma vie, des gens m'ont prit en pitié... et je les ai en horreur. Alors, quand elle ma regardé avec cette pitié dans les yeux, voulant me réconforté. J'ai ressenti une telle rage... Pire, quand elle a essayé de me prendre dans ses bras... Je n'ai pas besoin de ça.

Notre amitié naissante est morte et je m'en veux. Cela fait des mois qu'elle reste loin, seule dans son coin. La solitude m'étouffe, alors je passe le temps avec des exercices pour retrouver ma mobilité. Mes forces reviennent et je remarche. C'est bancal, mais je me sens mieux. Un matin, comme cela arrive au moins une fois semaine, on frappe à la porte... violemment. Ce sont ses seules sorties et généralement, elle en revient blessée.

Elle n'est rentrée que très tard et n'a même pas remarquer ma présence au salon. Mais je comprends, elle était presque morte. Rampant jusqu'à un placard, laissant une trainé de sang derrière elle (qui se nettoyait par magie)... J'ai bien essayé de l'aider, mais un champ de force la protégeait. Je me suis donc résigné à attendre son réveil.

Deux jours, elle n'a pas encore bougé. Ce soir c'est la pleine lune et je sais que ses rayons ont des propriétés soignantes pour les lycans, mais dans ce placard aucune chance qu'un rayon ne la touche et je ne peux pas la déplacé. Impuissant devant ce problème, je vais me suis couché tôt. Cela ne fait pas deux heures que la lune est levé qu'un changement dans la pièce me réveil. Elle est là. Enfin pas elle, mais sa louve et je n'ai jamais vu de loup pareil. Une fourrure blanche iridescente, accrochant les rayons et les renvoyant dans des tentes bleutées et violacées... ainsi que des améthystes profondes et pures en guise d'iris. Une louve féérique, mythique. Magnifique. Elle est monté sur le lit (c'est la que les rayons arrivent par un puits de lumière) et se tien près de moi. S'approche. Je crains un peu pour la suite, mais tout se qu'elle fait c'est venir coller sa joue contre la mienne en... ronronnant? J'ignorais qu'ils pouvaient faire cela. Mais ce geste emplie de pitié fait encore une fois remonté ma rage, alors je la pousse. Elle recommence et je la pousse encore. Têtue, elle revient à la charge et grogne quand j'essaie de bouger... nous restons donc complètement immobile. Jusqu'à ce qu'elle enfouisse sont nez dans mon cou et qu'ensuite elle recule.

J'ignore quand je me suis endormi, mais je me suis réveiller au milieu de la nuit, avec une louve en travers des jambes... et encore une fois au matin, mais cette fois avec une femme. Une femme magnifique, qui n'a rien en envié à la créature d'hier. De longs cheveux noirs doux comme la soie, un visage pur et franc, des yeux turquoises comme la mer (même si cachés en ce moment) et un corps... une peau de lait avec des courbes légères et le tout d'une douceur (malgré les cicatrices)...

Elle s'agite dans son sommeil et fini pas ouvrir les yeux. La blancheur de sa peau fait place à un adorable rosé. Elle était à moitié sur moi et gênée elle se recule, tremblant des excuses. Ses doigts s'emmêlant. Adorable. Elle s'éloigne et passe un peignoir, ce qui cache une bonne partie de cette peau que j'aurai aimé continuer d'étudier. Je m'assois, le dos contre la tête du lit capitonnée. Avec une petite courbette, elle s'excuse et se dirige vers la porte. J'ai bien conscience que si je la laisse sortir maintenant, je la perdrais...

- Attend, dis-je précipitamment. Je voudrais m'excusé.

- «Pourquoi?»

- De t'avoir repoussé, c'est que voir toute cette pitié dans tes yeux... cela m'a mit en rage.

- «De la pitié?» *confuse* «Qu'elle pitié?» «Quand?»

- Quand tu as pris ma joue... euh... Quand je t'ai repoussé.

PariasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant