Une femme commentant le second mariage

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Une femme commentant le second mariage: Huda Suleiman a écrit dans le journal Ar-Riyadh, n°8462, daté du 15.2.1412H, commentant les propos d'une autre femme au sujet du second mariage :

«Concernant la femme qui a commenté les propos de l'auteur de l'article sur la polygamie où il dit qu'il peut y avoir un intérêt dans le second mariage, nous pensons qu'elle combat une des traditions authentiques de notre religion, la polygamie. Elle a écrit que l'homme en règle générale ne se marie une deuxième fois que pour le seul but de changer...

Mais le mariage de l'homme même pour cette seule raison  est une raison légale indiscutable, car en se mariant une seconde fois, il ne maltraite pas sa conscience, comme elle prétend, mais bien plutôt la préserve, comme il préserve son honneur de toute pratique illicite possible.

Par ses propos, veut-on que l'homme garde une seule épouse légale et des dizaines de maîtresses? Il y a des hommes qui ne se suffisent pas d'une seule femme, que la raison en cela soit sa femme ou lui. Où devrait-il aller? Deux chemins se présentent devant lui: l'un est illicite, l'autre licite.

Si on demande de barrer le chemin licite, c'est l'autre qu'on veut donc ouvrir! On revendique le droit de la femme à demander le divorce lorsque son mari épouse une seconde femme. On lui recommande de se séparer de son époux et de retourner chez ses parents.

On prétend ainsi que la femme a alors gagné. Mais de quel gain s'agit-il lorsqu'une femme est divorcée pour la seule raison qu'une autre partage [licitement] son mari avec elle, entraînant ainsi la perte de son ménage et de ses enfants?

Et puis, quelle dignité aura-t-elle récupérée pour elle-même? Une dignité qui la laisse sans tuteur, ni pour elle ni pour ses enfants! Depuis quand est-ce qu'une femme préserve pleinement son orgueil et son honneur, restant divorcée auprès de ses parents, portant le fardeau de ses enfants sur d'autres que leur père?

Elle jette toute sa fortune d'un seul coup, vivant itinérante entre un époux et un autre. C'est là qu'elle perd tout son orgueil et toute sa dignité. L'auteur de l'article a combiné deux caractéristiques contradictoires en tout homme qui se marie une seconde fois pour le seul but de changer:

la trahison et la fidélité. Si cet homme avait voulu la trahir, il n'aurait pas été loyal dans sa trahison. Et avons-nous déjà vu une trahison qui soit loyale? Et puis comment peut-on préserver la dignité de la première femme en l'invitant à s'enfuir chez ses parents pour fuir par orgueil la seconde épouse?

Est-ce que la dignité des mères des croyants, les modèles des femmes du monde, a été perdue lorsqu'elles ont vécu ensemble avec le Prophète que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur lui et qu'elles ne se sont pas enfuies chez leurs parents pour sauver leur orgueil et leur dignité?

On s'insurge, au nom de toutes les femmes,contre l'homme qui accepte d'humilier la dignité de sa femme en épousant une autre. Il est évident qu'une vie sans dignité n'a aucun sens et que nous devons préserver notre dignité.

Oui, une vie sans dignité est futile et tout le monde a droit à la sauvegarde de sa dignité. Mais de quelle dignité s'agit-il? Il ne s'agit certainement pas de la fausse dignité de celles qui persistent dans leur répulsion.

Car la vraie dignité est celle qui nous commande de nous élever au-dessus des vices. La dignité d'une femme ne peut être préservée que lorsqu'elle reste respectable aux yeux de son mari et de ses parents.

En revanche, la femme s'humilie aux yeux de ses parents et des autres en désertant son domicile conjugal, portant sa malédiction et son malheur avec elle. Il ne peut y avoir de dignité qu'une dignité tout à fait différente et personnelle concernant celle qui a écrit cet article et ses semblables.

L'auteur doit savoir que le comble de la foi pour une femme réside dans le partage du bonheur de son mari, et non pas dans son départ de la demeure conjugale et dans sa demande de divorce.

L'auteur se demande : « Que vaut l'Islam devant moi [et mon bonheur] ? » Nous lui répondons : «[Mais plutôt] qui es-tu par rapport à l'Islam et quel rapport ont tes propos avec l'Islam ?»

Les mérites de la polygamieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant