Acte manqué

Chapitre 12: Etrange arrivée

         Après cela, les blagues continuèrent à pleuvoir à Poudlard, cependant, ce n'était pas toujours les professeurs qui étaient les victimes, car Maugrey s'amusait à lancer des sorts sur les sept jeunes. Ainsi, durant toute une journée, ils brillèrent avec la même force que leurs homologues célestes, et certains élèves leur firent des remarques du genre « vous brillez par votre présence » ou « j'ai vu de la lumière alors je suis venu » ou encore « salut les lucioles ». Celle-là avait bien fait rire les sept jeunes et ils s'étaient bien marrés avec le septième année qui leur avait dit cela. Poudlard était bien le théâtre d'une guerre des blagues entre un professeur et des élèves. Plus d'une fois, les élèves rigolaient des déconvenues de l'une ou l'autre partie, tandis que les professeurs s'en arrachaient les cheveux, car ils étaient souvent des victimes de dommages collatéraux. Ainsi, Minerva reprit l'aspect qu'elle avait à cinq ans, mais avec sa conscience d'adulte. Toutes les filles fondirent pour la fillette et la câlinèrent sans savoir que c'était leur professeur de Métamorphose.

La directrice adjointe pressentait le pire pour le 30 octobre, le jour où les délégations de Dumstrang et de Beauxbâtons devaient arrivées à Poudlard. Et elle n'avait pas tort à ce sujet. Pour éviter qu'ils ne fassent que des bêtises, les sept jeunes furent installés dans les toilettes de Mimi Geignarde, Rusard et Severus les empêchant de sortir. Les jeunes s'en moquaient totalement, car ils avaient l'intention d'utiliser la magie runique pour faire leurs coups en douce. La première chose qu'ils firent, fut de transformer tous les miroirs de la pièce pour qu'ils montrent les différentes parties de Poudlard. Ensuite, ils dessinèrent un immense pentacle. Ils étaient maintenant prêts à faire des mauvais coups à Poudlard et ses habitants. Et leur première blague fut de modifier la vision des étrangers.

À l'extérieur du château apparut un carrosse immense tiré par des chevaux de la taille d'un éléphant. Tous les élèves virent sortir une dizaine d'étudiants et une femme gigantesque de la taille de Hagrid. Madame Maxime, la directrice de Beauxbâtons observa avec curiosité le château, ses dépendances et ses habitants. Devant la tête des élèves et de la directrice, Albus sentit une mauvaise farce en cours. Il en fut certain quand la délégation de Dumstrang arriva du lac avec un bateau qui jaillit des profondeurs comme un bouchon. Le directeur de l'école de magie noire, suivit par une dizaine de garçons regardait Poudlard avec perplexité, puis se tourna vers Madame Maxime et lui demanda :

-Pourrquoi il y a des champignons ? Et c'est quoi ces bestioles bleues ?

Une élève de Beauxbâtons se mit à pouffer de rire et répondit :

-Ce sont des schtroumpfs. Et le vieux là-bas avec un espèce de chapeau rouge, c'est le grand schtroumpf. Les schtroumpfs vivent dans des champignons. Mais je pensait qu'ils étaient hauts comme trois pommes et non qu'ils avaient taille humaine.

Tous les élèves étrangers, qu'ils soient de Dumstrang ou de Beauxbâtons explosèrent de rire. Dumbledore était rouge de honte et il devint d'une belle couleur violette pour la plus grande joie des invités. Heureusement, le sort se leva et le Château redevint le Poudlard que tout le monde connaissait... mais pas ses habitants. Les élèves observèrent avec fascination le magnifique château afin de ne pas rire au nez de leurs hôtes. Tous les élèves pénétrèrent dans Poudlard au rythme d'une magnifique chanson bien dans l'ambiance :

Lala la schtroumpf lala
Viens schtroumpfer en cœur
Lala la schtroumpf lala
Ça t'portera bonheur

Les élèves de Poudlard marchaient tête basse humiliés, Dumbledore tremblait de rage alors que les autres élèves des deux écoles étrangères reprenaient joyeusement la chanson pour la plus grande joie de Peeves qui se pissait dessus de rire. Violet de honte, Dumbledore s'excusa et fila rejoindre les toilettes de Mimi Geignarde. Peeves voyant le vieux sorcier filer vers la Pléiade, traversa tous les murs et rejoignit les sept jeunes et leur dit :