Vous vous souvenez, quand nous étions petits et que quelqu’un allait « cafter » chez la maîtresse/le maître des bêtises que d’autres avaient faites ?
Moi, je me souviens bien.
Parfois j’allais rapporter car je ne voulais pas me faire punir pour une connerie que d’autres avaient réalisée.
En général, les autres n’étaient pas content et me faisaient la tête pendant 2 ou 3 récréations puis oubliaient tout car au fond, nous n’étions que des enfants.
On n’aimait pas se faire la tête.
Qui aurait crue, que c’est à cause d’une histoire de « caftage », que je me retrouverai dans la situation à laquelle je suis associée dans mon lycée.
Eh oui, vous avez bien lu.
Avez-vous déjà été dans une classe hyper soudée ?
Où tout le monde s’entend bien avec tout le monde ?
Où tout le monde s’aide à la hauteur de ses moyens ?
C’est une classe comme celle-ci, dans laquelle j’étais en première.
N’oubliez jamais une chose, les gens ne sont jamais ce qu’ils sont en public.
On a tous une part d’ombre en nous.
Certain ne vous la montreront jamais, et d’autre l’utiliseront pour vous enfoncer, vous enterrer, vous détruire, afin de se protéger.
Quelque part, j’ai envie de pardonner le mal que me font vivre les autres.
J’ai envie de comprendre leur résonnement.
J’ai envie de me dire qu’ils souffrent autant que moi, chaque jour de leur vie.
Et j’ai envie de me dire que ce qu’ils me font vivre c’est uniquement parce que je le mérite.
Mais, je ne peux pas.
C’est hors de ma porter.
Je ne suis pas certaine, qu’ils souffrent autant que ce qu’ils me disent.
Je ne pense pas qu’ils aient tout un lycée à dos, qu’ils se fassent insulter dans la cours, dans les couloirs, en classe, dans la rue, et même quand ils sortent de chez eux.
Je ne pense pas que des inconnus aient déjà attendu devant chez eux, juste pour vous insulter (au minimum, si ce n’est vous battre).
Non je ne crois pas un traitre mots de ce qu’ils me disent quand ils me racontent qu’ils souffrent autant que moi.
Tout comme eux, ne me croient pas quand je leur dis, que ce n’est pas moi qui les ai dénoncés.
J’ai les preuves de ce que j’avance.
Certaines personnes qui croient encore en moi, se demandent pourquoi je ne montre pas ces preuves (que je leur ai montrées).Eh bien si vous voulez tout savoir, c’est que je sais qui les a dénoncés.
Je le sais depuis le tout début.
Le problème c’est que, en dénonçant cette personne, je me mets au même niveau que les gens qui s’amusent à propager des rumeurs sur moi.
Non, je pense que je suis plus intelligente que ça, que je peux être au-dessus de tout ça.
J’ai promis à cette personne de ne pas la dénoncer, tout comme elle avait promis de m’aider si cela devait me retomber dessus.
Je me pose une autre question : trahir une promesse, pour dire la vérité, ne reviendrait-il pas à dire un mensonge ?
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Thinking Head
Short StoryCette histoire aborde des sujets comme le harcèlement scolaire, comme le fait qu'on nous écoute pas. Elle est inspirée de faits réels ainsi que de questionnement réels. Par ce texte je cherche à trouver des réponses à mes questions car au final: "t...