Sand love [BxB]

Chapitre 2

Je me réveille en sentant du mouvement. Keir venait de me soulever pour me m'emmener ailleurs. Je vois le cadavre de cet horrible prince gisé au sol. Je détourne le regard, en enfouillant ma tête dans le coup de Keir, et passant mes bras autour.

-Je t'ai réveillé?

Je fit un signe négatif de la tête.

-Père? Où est-il?

Je ne voulais pas croire qu'il était mort. C'est inenvisageable. Je refusais de l'accepter. Du plus profond de mon cœur je souhaitais qu'il ne lui soit rien arriver. Sinon mon monde allait s'écrouler.

-Arion il faut que tu sois fort.

À ce moment là je vois flou. Ma vision est embrumée. Je perds l'équilibre et tombe. Mais il réussit à me rattraper de justesse avant que je ne tombe à terre.

Il fait allusion à sa mort???? Non! Non! NOOOONNNN!!!!

Pitié tout mais pas ça. Seigneur prenez moi à sa place, mais faites qu'il soit en vie.

-Suis-moi.

-Je ...ne ....veux....pas. Dis-je tout en pleurant toutes les larmes de mon corps.

Il me souleva, m'habilla  et me transporta jusqu'aux appartements de père. Il y avait plusieurs guérisseurs autour de son lit.

-Majesté votre fils est là sain et sauf.

-A...rion?

-Père?

À peine Keir m'avait-il posé que je me précipita vers le lit de père. Mais je constate que son état est critique. Il a une énorme blessure au niveau de la poitrine. Le sang coule en abondance, malgré les efforts des guérisseurs pour stopper l'hémorragie. La chambre est sens dessus dessous. Il ont dû s'affronter. Je prend la main de père et la serre fort entre les miennes. Et laisse les larmes couler le long de mes joues. Il me regarde d'un regard apaisé, et lève son autre main vers mon visage pour essuyer mes larmes.

-Laissez nous seuls. Ordonne-t-il d'une faible voix.

Malgré son état il garde toujours son air autoritaire et charismatique. Il reste un roi après tout et cela jusqu'au bout. Je ne peux m'empêcher de l'admirer en cet instant comme je l'ai toujours fait.

Tous sortir de la salle.

-Pas toi Keir! Toi tu reste. Approche.

Le chevalier s'exécuta.

-Écoute moi mon enfant. Te souviens tu de la promesse que tu m'a fait le jour où Keir est parti?

-Oui père je m'en souviens parfaitement.

-Quoi qu'il arrive ne rompe pas cette promesse. Car ton âme-sœur sera la seule à t'aimer sincèrement et à te défendre. Même si le monde devient ton ennemi, ta moitié sera toujours ton alliée. Je prie pour que cette personne soit une personne formidable qui saura prendre soin de toi....

Il crache du sang. Et je crie d'effroi.

-PÈRE?!

-Laisse moi terminer. La personne que tu épousera sera le prochain roi. Alors ne choisis pas ton conjoint sur un coup de tête. Si ton âme-sœur et une ordure, brise la promesse. Tu sais que même si je le voulais tu ne pourra pas régner sur le royaume. Les autres régions s'y opposeront. J'ai fois en toi tu saura prendre la bonne décision.

Il se tourne vers son ami.

-Keir merci pour tout mon vieil ami. N'oublie pas que tu m'as donné ta parole. Je te confie mon seul enfant, le rayon de soleil dans ma vie remplie de ténèbres. Je t'en conjure mon ami prends soin t'Arion. C'est tous ce que je te demande.

Keir se met à genoux près du lit.

-Soyez rassuré votre majesté. Je sacrifierai ma vie s'il le faut pour sauver mon prince. Je vous le promet. Jamais je ne l'abandonnerai quelles qu'elles soit je respecterai ses décisions. Je le suivrai partout comme son ombre. Même s'il me repousse je veillerai sur lui de loin. Ses désirs pour moi sont des ordres. Je le servirai et lui serait fidèle jusqu'à la fin de ma vie. Je ne vous décevrai pas votre altesse.

Il sert les poings et une larme dévale son visage.

-Merci. Je te remercie du fond du corps. Je peux mourir en paix désormais. Ne sois pas triste mon enfant. Je veillerai sur toi d'en haut. Je t'aime mon enfant.

Sa main posé sur mon visage tomba. Il ...il est.....m....mort.

Mon esprit refusait d'accepter cette idée. L'espace d'un instant tout me parut sombre. Un monde sans vie, sans espoirs, sans lendemains, sans amour. Mon monde venait de s'écrouler.

Keir lui ferma les yeux, et plaça ses mains sur son torse.

Il vint vers moi, et me prit dans ses bras.

-C'est fini Arion. C'est fini.

Je me lit à crier tout mon désespoir et ma tristesse. De tout les gens qui devaient mourir aujourd'hui, pourquoi a y-il fallu que ce soit père? Pourquoi? À sa mort une partie de moi était morte. Je ne serai plus le même. Il est désormais de mon devoirs de servir ce royaume et de tenir ma promesse. Je ne me laisserai pas faiblir, et me faire duper. Pour père, je me dois de protéger ce royaume qu'il chérissait tant.

*************

C'est par un jour pluvieux que ce passa l'enterrement de père. Le peuple était attristé par le décès de leur souverain. Le temps en cette journée reflétait bel et bien notre immense peine. Tout les amis de père étaient présents, même les souverains des autres royaumes, qui étaient ses alliés. Le personnel du palais et ses conseillés étaient au aussi présents. Tous lui rendirent hommage.

-Mes plus sincères condoléances mon pauvre enfant.

Oncle Ain. L'un des plus vieux amis de père. Il est issus d'une familles noble. Lui et père ce connaissaient depuis longtemps. Ils avaient un immense respect l'un pour l'autre et s'estimaient.

-Oncle Ain..... Je.....

Les larmes que je m'étais promis de retenir, coulent d'elles même.

-Retient tes larmes mon enfant. Ton père serait triste s'il te voyait. Rend le fière et garde la tête haute. Tu es responsable de ce royaume. Je serai toujours là pour toi sois en sûr. Tu n'es pas seul. Il y a en ce monde des personnes qui s'inquiètent pour toi, et j'en fait partit. Ton père et moi sommes plus qu'amis. On est frères. Et tu es le fils que n'ai jamais eu.

Il me sourit à la fin de son discours et semble regarder derrière moi. Je me tourne et aperçois Keir qui nous observe de loin, adossé contre un arbre.

-Vas le rejoindre. Il doit sûrement s'inquiéter comme toujours.

-Merci mon oncle.

Je le prends dans mes bras en le remerciant. Avant d'aller rejoindre Keir. Ce dernier me tire derrière l'arbre et me prends dans ses bras.

-Si tu as envie de pleurer, fait le ne te retiens pas. Personne ici ne verra ces larmes.

-Merci! Merci d'avoir toujours été là pour moi. Merci.

D'aussi loin que je me souvienne, il m'a toujours prêté son épaule pour pleurer. Je me blotti contre lui et pleure sans me retenir, là où nous sommes que tous les deux à l'abris des regards.