Chapitre 4

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Je cours dans tout les sens. Je suis surexcité, impatient d'arriver à ce soir. Je vérifie, une dernière fois, que tout soit prêt. C'est parfait. J'espère que mon cadeau lui plaira.

Tout à coup, le jardin, avec son herbe verte, ses fleur, de toutes les couleurs, et ses arbres fruitiers, devient herbes mortes, fleures fanées, et arbres sans feuilles. Le ciel bleu, devient gris. Le monde perd ses couleurs, et laisse place à la noirceur, et à ses nuances. Soudain, un sentiment de peur, s'empara de moi. J'avais l'impression d'avoir déjà vécu cela.

Le saule pleureur.

Je me précipite là bas avec mon cadeau entre mes petites mains. Il était rare pour, un saule pleureur de grandir sur ces terres, mais père, l'a fait implanté ici dans le palais pour mère. Père offrait tout à mère. Il exhaussait tout ses souhaits. Il ne lui a jamais dit non pour quoi que ce soit. Alors pourquoi?

Lorsque, l'arbre apparu dans mon champ de vision, je vit mère, debout qui fixait cette arbre, corde à la main.

-Mère?

Ma voix, était celle d'un enfant.

Elle se tourna vers moi, un sourire amer, se dessinant sur son visage livide.

-Mon fils, aime tu maman?

-Bien sûr que je vous aime mère.

Je serre le paquet entre mes mains.

-Alors peux tu me faire une promesse?

-Oui mère.

-Tu tiendras cette promesse n'est ce pas? Les gentils garçons ne doivent guère rompre une promesse. Si tu la rompe, maman sera triste. Veux tu que je sois triste?

-Evidemment que non mère.

-Alors quoi que te disent ton père ou ton entourage, ne les écoute pas. Suis ton cœur, ce sera ton guide, dans ce monde corrompu, rempli de ténèbres. Je voudrai que lorsque le moment sera venu, lorsque tu aura rencontré, ta moitié, tu la choisira et la chérira.

-Je promets de le faire. Et vous sera là aussi mère. À mes côtés.

-Je crains que cela ne puisse être possible.

Pendant qu'elle me parlait, elle escalada l'arbre, et attacha sa corde. Elle enroula l'autre côté autour de son coup.

-Mère que faite vous?

-Je t'aime Arion. S'il te plaît pardonne moi.

Sur ses mort elle se suicida, pendue à l'arbre que lui avait offert père. Un son horrible atteint mes oreilles. Je lâchais le paquet, entre mes mains, pour me boucher les oreilles, pour ne plus entendre ce son horrible. L'arbre devint rouge carmin. Je vis sous mes pieds une tombe avec le nom de mère.

-NONNNNNNN!!!

Je regarde autour de moi, je suis dans mon lit. Je suis tout en sueur, avec la respiration saccadée. Encore ce cauchemar. Presque toutes les nuits je revois la mort de mère. Elle a commis l'irréparable sous mes yeux mais enfant, je ne comprenais rien, c'est en grandissant, que j'ai assimilé la gravité de cet act. Qui m'avait traumatisé. Le jour de sa mort été le jour de son anniversaire. Je lui avait organisé une fête surprise, et lui avait fait un cadeau. Mais au lieu d'une fête, il y a eu un enterrement. Tout ce que je voulais, c'était remonter le moral à mère qui été très triste, mais je n'ai pas eu l'occasion de lui dire à quel point je tient à elle, et que j'ai besoin d'elle, ni réussi à lui offrir son cadeau. Durant les jours qui suivirent sa mort, je me suis mis à l'écart de tout, évitant tout le monde même père. Je haïssais le monde qui m'avait privé, de celle qui m'a mis au monde.

Je tourne ma tête, vers la table de chevet, et prends le petite boîte posée dessus, et l'ouvre. Je contemple cette bague.

......Je-

-T'es pas obligé de me répondre dans l'immédiat. Tu le feras quand tu te sentira prêt.

J'aime Keir du plus profond de mon cœur, mais j'ai peur. Peur de me tromper. Peur qu'il ne soit pas mon âme sœur. Peur de ce que nous réserve le futur. Peur de moi même.

Je ferme les yeux, et serre la boîte contre ma poitrine, en pleurant silencieusement. J'ai déjà perdu des êtres chers, je ne veux pas perdre Keir aussi. Que dois je faire alors?

Les doutes qui m'ont envahi, disparaissent, quand mon regard se dirige vers la lune. Cette lune qui semble froide et distante, mais qui pour moi est proche et protectrice. Elle est à la fois magnifique et majestueuse. Mais sa beauté et froide comme de la glace.

Sur ces pensées je finis par m'endormir.

Le lendemain, je me fait sermonner pour avoir quitter le palais hier sans prévenir. Je nie l'avoir quitter, mais le vizir me prend au dépourvu, en me disant qu'ils avaient chercher partout; dans ma chambre, les jardins, même ceux de feux père, les pièces, la bibliothèque, les écuries, et même le saule pleureur, duquel je ne m'étais approché depuis la mort de père. Je fini par avouer avoir quitter le palais.

-Vous étiez seul? Me questionne t il encore une fois. Il commence sérieusement à m'énerver. Mais pour qui il se prend?

-Oui j'étais seul. J'en avais plus qu'assez de ce palais, et de vos prétendants. Alors je suis sorti, me changer les idées.

Je dois ne dois pas dire que Keir était avec moi, pour ne pas lui causer de problème. Et surtout pas parler de sa proposition.

- En êtes vous sûr?

-Mais puisque je vous le dis. Vous m'excuserez, mais je vais disposer.

Je sort de son bureau, en accélérant le pas. Mon cœur rate soudain un battement. Je me tiens à l'endroit où j'ai mal, je m'adosse à un des murs, en haletant, puis je tombe au sol. J'ai chaud, très chaud. Je me suis bizarre. Que m'arrive t-il? Faites que ça s'arrête. Quelqu'un. Que quelqu'un vienne m'aider.

-Altesse vous voilà enfin. Mais qu'elle est cette odeur? Je viens de le remarquer mais vous sentez terriblement bon.

Le vizir se rapproche dangereusement de moi. Mais je n'ai pas la force de lutter. Je ne suis plus maître de mon corps.

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Je profite pour faire un petite pub.

Allez jeter un œil sur mon recueil d'os où vous pouvez choisir le couple, sur qui je vais écrire le prochain . En espérant que le concept vous plaise.

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Sur ce bonne lecture❤️

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