Sand love [BxB]

Chapitre 3

-Mais voyons altesse! Vous ne pouvez pas!

-Depuis quand me donnez vous des ordres? Vizir.

-Je vous rappelle que vous devez vous marriez au plus tôt. Refuser des mariages arrangés ne vous mènera à rien.

-Je respecte les volontés de père. Feux votre roi. Il ne voudrai pas que son fils Epouse un inconnu. Je choisirai moi même mon futur conjoint que ça vous plaise où non.
Et puis c'est moi qui suis au trône même si c'est momentané. Alors je n'ai d'ordres à recevoir. C'est à vous de m'obéir, et de vous pliez à ma volonté.

-Altesse! Revenez ici!

Je me mets à courir pour lui échapper. Je n'ai jamais aimer ce vizir. Quelque chose en lui ne tournait pas rond. Je n'arrive pas à lui faire confiance. C'est tout. Depuis peu il me harcèle avec cette histoire de mariage, et de trône. À la mort de mon père j'ai accédé au trône de manière momentanée, c'est à dire que je régnerai sur le royaume le temps de me marier, et de laisser la relève à l'alpha que j'aurai épousé. Le problème est qu'il n'arrête pas de me présenter des alphas, et me demander de choisir l'un d'entre eux. Et je n'arrête pas de refuser, mais il insiste encore et encore. S'en est lassant à la fin.
Je poursuis ma route, et me tourne pour voir qu'il me coure toujours après. Il n'abandonne jamais lui? J'accélère le pas et quitte le palais pour accéder aux jardins. Je me dirige alors vers les écuries. Il n'y met jamais les pieds sous prétexte que c'est sale, et que les animaux sont répugnants. Il ne sais rien de ces braves bêtes. Au moins là bas je serai tranquille.

En tournant la tête pour voir s'il me suit toujours, je me heurte à quelque chose de dur et tombe. Je relève la tête pour m'apercevoir que c'est un torse que j'ai heurté.

-Tu ne t'es pas fait mal?

Je lève les yeux vers mon interlocuteur. Je me suis heurté au torse de Keir.

-Je vais bien! Je t'inquiète pas.

-Désolé.

-Ne t'excuse pas c'est moi qui te suis rentré dedans.

-Pourquoi tu étais si pressé?

-Le vizir.

-Encore cette histoire?

-Toujours et encore le même scénario.

-C'est le conseillé. Il ne veut que le bien du royaume et de son roi.

-Si tu le dis. Mais je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dis de me méfier de lui. Cet étrange sentiment d'alerte. Je ne sais plus quoi en penser. Je ne veux de statue de roi, ni de prince. Je ne supporte plus la pression. S'en est trop pour moi. Si père était là, ..........il me dirait ce que je dois fais.

-Arion.

Des larmes commencent à couler de mes yeux. Glissent sur mes joues, pour enfin atterrir sur le sol. Moi qui m'étais juré de ne plus verser de larmes, n'arrivent plus à les contrôler. Je me laisse aller devant Keir. Avec lui je n'ai pas peur. J'ai le sentiment que rien ne peut m'arriver, que je n'ai rien à craindre. Avec lui je me sens à l'aise. Je peux tout lui dire. Avec la mort de ma mère, je me suis renfermé du monde, refusant d'adresser la parole à qui que ce soit, même à mon père. Mais Keir lui m'a aidé à passé cette phase et à tourner la page. Et encore maintenant il m'aide à faire mon deuil. Avec le décès de père le nombre de personnes en qui j'ai une entière confiance a diminué. Et mon vieil ami en fait parti.

Il me prend dans ses bras, et je me laisse aller, lui me consolant. Après avoir fini de pleurer toutes les larmes de mon corps, il me propose:

-Et si pour échapper au vizir et à tes obligations, on sortait en ville nous promener? Ce sera pour toi l'occasion de découvrir de nouvelles choses, et de changer de décor. T'en dis quoi?

Quitter ma prison qu'est le palais, pour passer une journée avec l'homme que j'aime? Ce que j'en dis?

-Que je suis partant! Avec un sourire et les larmes aux yeux.

-Allons y alors. Mais d'abord... Attends une seconde.

Il part un instant et reviens avec une cape à capuche.

-Mets ça. Comme ça personne ne te reconnaîtra.

Je mis la capuche. Il l'aida à monter sur son cheval, et il en fit de même. Je m'accroche à lui par derrière, en passant mes bras autour de sa taille, et posant ma tête sur son dos. Il guide sa monture jusqu'en ville. Arrivés à destination, il confie son cheval à une écurie. Et moi, comme un enfant,  je suis à la fois émerveillé, et excité, d'être là. Sortir du palais et découvrir le monde, et pour moi un rêve qui se réalise.

-Arrêtes de courir partout!

-Mais j'y peux rien. C'est là première fois que je viens ici. Laisse moi en profiter.

-Comme tu voudras mais ne t'éloigne pas trop de moi, et n'enlève pas ta capuche.

-D'accord.

Il me fis visiter la ville. Et me tint la main, pour ne pas me perdre ou m'éloigner de lui. Mon cœur battais à la chamade. J'étais  un peu gêné, mais je serais ma main contre la sienne. Je m'arrêtais à chaque fois devant un stand, ou une boutique pour l'admirer. La journée se passa sans encombres.

On m'emmena dans une maison isolée du reste, mais elle était magnifique. On s'assit dans le jardin, qui n'avait  rien à envié de celui du palais. C'était sublime la vue était imprenable. Le chant des oiseaux arrivait à nos oreilles comme une douce mélodie. La douce brise, nous rafraîchissait, en cette après midi ensoleillée. Cet endroit avait un charme particulier. Je me sens à mon aise ici. Loin de mes devoirs, loin de mon titre, loin de cette maudite couronne.

-Cet endroit te plait?

-Oui énormément.

-Tu sais. C'est ici que j'ai grandi.

Je le regarde, surpris. J'ignore tant de choses sur lui. Il ne m'a jamais parler de lui.

-Dis? Elle était comment ton enfance?

-Mon enfance? Normal comme celle des autres enfants. Je vivais avec mes parents, jusqu'à l'âge de douze ans où j'ai rejoins les ronds de l'armée. À l'âge de seize ans j'ai commencé à travailler pour ton père. C'est là que je t'ai rencontré. Tout comme moi à l'époque tu venais de perdre un être cher. Je voyais dans ton regard la peine que tu ressentais, et ta souffrance. Ce sentiment de solitude et de mélancolie. Je comprenais que trop bien tes sentiments, et aujourd'hui encore, je les comprends. Je veux t'aider Arion! Te protéger, être là pour toi.

-Keir?

Il me regarde dans les yeux.

-Je veux que tu ne te repose que sur moi, et sur personne d'autre.

-Ke-

Il se lève et se met à genoux devant moi. Il met sa main dans la poche de son manteau et en sort une boîte.

-Je-

Il ouvre la boîte, qui contenait une bague.

-Arion veux tu m'épouser?