Son regard me fait extrêmement peur, personne ne peux m'aider, je suis dans mon appartement avec l'homme le plus craint de la ville ou même du pays.
Si c'est pas lui qui me fait suivre alors qui est-ce ?
Je pars m'enfermer dans ma chambre, regardant partout autour de moi recherchant un moyen pour me sortir de cet impasse, le regard perdus dans ma chambre parfaitement bordélique, mais correcte pour moi, je stoppe mon regard sur ma fenêtre. Une question me vient à l'esprit, personne ne me connaît ici, qui voudrait me faire du mal directement, la compétitivité à l'école d'art ne dépasse pas ses extrémités, on est pas à un niveau qui poussera un de mes camarades à me vouloir du mal, alors que me veulent ses gens ?
Plus je réfléchis, plus tout m'amène à l'homme confortablement installer dans mon salon. Je me trompe surement, mais j'avais l'impression qu'il avait peur pour moi, qu'il sait ce qu'il se passe, alors même s'il ne me veux pas de mal directement, mais indirectement il est lié à ce problème. Je dois absolument le fuir. Fixant toujours l'extérieur à travers ma fenêtre, des tas de questions luttent dans ma tête.
- Auxane, nous devons y aller, entendis-je à travers ma porte, mon coeur s'emballe pompant mon sang à toute vitesse. Que faire ?
Je récupère un sac à dos dans mon dressing mettant quelques affaires dedans et le stricte minimum, mettant des chaussures plus confortable, je pars dans ma salle de bain pour me mettre un peu d'eau sur mon visage, fermant fortement les yeux, je cherche une solution qui ne viens jamais, alors j'ouvre les yeux, me regardant dans le miroir essayant de sourire pour me donner du courage. Me redressant pour me donnait contenance, je me répété mentalement que je vais y arriver. Différents sentiments me traverse l'esprit, entre la peur de l'inconnue, je ne sais pas ce qui va se passer quand je serais partie d'ici, ni pourquoi cet homme s'amuse à me torturé ainsi, la colère de ne pas être maître de ce qui se passe depuis que je suis ici, mais je suis déterminer à m'en sortir, alors je cours vers ma fenêtre l'ouvrant doucement pour ne pas attiré l'attention sur moi, je sais que monsieur n'est pas loin à tout moment il peut cassé la porte pour rentrer, alors soufflant un bon coup regardant en-bas, un point positif me vient à l'esprit
La chance, je n'ai pas peur du vide, me dis-je à moi même,
je m'assis sur le rebord de la fenêtre regardant au loin pour trouver ses hommes, personne à l'horizon peut-être qu'ils m'attendent à la porte d'entrée, un brin d'espoir naquît au fond de moi, je respire un grand coup avant d'accéder à l'escalier de secours qui se trouve à coté. Une fois en-bas je ne regarde pas mon immeuble, je me lance vers le coté opposé de la porte d'entrée mon sac à dos avec moi, je me m'arrête pas de courir, même si je suis assez loin de l'immeuble je ne peux pas m'arrêter, ils sont en voiture, il n'aura qu'a faire quelques tours en voiture pour me retrouver. Alors, je continue sans regarder derrière moi, je passe ma main sur mon visage va vue étant brouillé, je me rend compte en regardant ma main mouillé, je n'est pas remarqué que je pleurais, mes nerfs lâche, mais je ne m'arrête pas, je ne peux pas le laisser guider ma vie, je suis venue ici pour vivre mon rêve la musique c'est pas pour laisser un pseudo mafieux le brise...
Une main m'attrape mon avant bras droit me tirant avec brutalité, je n'ai pas le temps de comprendre quoique se soit que deux personnes m'amène vers une voiture, je suis tellement essouffler que je ne peux pas me débattre trop occupé à reprendre ma respiration, mes larmes redoublent ne sachant pas quoi faire
- Lassez-moi tranquille, je...
Impossible pour moi de finir ma phrase, une grande main se place sur mes lèvres m'empêchant de la finir, au moment de rentrer dans la voiture, je vois une voiture s'arrêter devant nous brusquement, on se trouve dans une ruelle déserte, je pris intérieurement qu'une personne vienne ici et appelle la police. Quelque chose de froid se pose sur ma tempe, un frisson de peur traversa toute ma colonne vertébrale, mon corps commence à trembler quand je le vois sortir de la voiture, ses hommes à coté de lui, il ne me regarde même pas, Jensen fixe les deux hommes derrière moi que je n'ai pas encore pu voir.
- Une très mauvaise idée de faire ça, leur dit celui-ci en restant à sa place initial
Les hommes derrière moi rigolent un coup avant que celui qui se trouve à ma gauche prenait la parole
- C'est pas qu'on s'ennuie mais notre chef nous attend.
Je relève ma tête pour le regarder une derrière fois avant qu'on me jette de force dans la voiture, son regard noircie par la rage me fait froid dans le dos, j'essaie de dire quelque mots mais il reste bloqué dans ma gorge, la voiture démarre à toute vitesse nous éloignant de lui.
***
Assise sur une chaise, les mains enchaînés sur le bord de celle-ci , j'attend le coeur battant à toute vitesse qu'une personne m'explique pourquoi je suis ici ?
Regardant attentivement chacun recoin de ce bureau qui est agréablement bien décoré dans les tons du noir et belge, très moderne que si je ne serais pas ici comme captive j'aurais félicité le propriétaire. La porte à ma gauche s'ouvre doucement comme si la personne ne voulait pas faire peur au petit chat qui se ouvre à l'intérieur totalement effrayé, un homme aux cheveux violet entre dans le bureau un sourire charmeur naquît sur ses lèvres, je reste stoïque observant chaque faits et geste de cet inconnu.
- Bonjour, mademoiselle, excusez mes hommes de leurs manières brusques, me dit-t-il en prenant une chaise pour se poser à coté de moi m'observant à son tour, aucun de nous ne parle, je garde la tête baisser pour ne pas lui donner le plaisir de voir la peur dans mes yeux, je compte les minutes qui passe jusqu'à voir sa main se posé sur mon menton ce qui me fait faire un mouvement à l'arrière,
- Chut, regarde moi s'il te plait, apparemment tes yeux sont envoûtant
Ne voulant pas le contrarié, je relève la tête plongent mes yeux dans les siennes, à peine une seconde, il cligne des yeux un grand sourire prenant place sur ses lèvres.
- Tes yeux sont merveilleux, me complimenta l'homme en face de moi, on aurait dit un petit garçon qui vient tout juste de découvrir quelque chose d'incroyable, il sonde mon visage attentivement un sourire émerveillé plane sur le sien.
Il reprend la parole, tournant la tête de gauche à droite,
- Je m'excuse de mon attitude, j'ai oublié de te donner à boire, attend, me dit-il avant de se levé et m'apporter à boire, sans pour autant me détacher.
- Pour suis-je ici, tentais-je après avoir bu
Il part s'asseoir sur la chaise derrière son bureau, sans me répondre, son regard se perd au loin en dehors sur l'immense jardin, inconsciemment je regarde aussi dehors cherchant ce qu'il y'a de plus intéressant que de répondre à ma question.
- je te veux, m'avoua celui-ci sans même me regarder, il récupère son verre de vin sur sa table buvant une gorgé de son breuvage, il reprend la parole, - Au tout début, je te voulais pour le mettre en colère, je ne t'avais pas encore vu, je me demandais qui ait cette fille qui attire l'attention du grand Jensen , il est imperturbable, froid, mais quand j'ai vu ton visage, quand je t'ai entendu jouer du violon j'ai su pourquoi tu l'intéresse.
Ce sont tous des psychopathes dans cette ville ?
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Lᴀ ᴍᴜsɪᴄɪᴇɴɴᴇ
عاطفيةUne douce mélodie peux brisé même la plus glaciale des barrières. Charmer par la jeune femme et la mélodie qu'elle partage, il ne sera lutter contre son envie de l'avoir. Aucune femme n'a pu éveillé cette flamme en lui sauf ce jour là grâce à une no...