Survivre à tout prix [ The Walking Dead ]

Chapitre 98 : Recherches

/!\ Ce chapitre se déroule du point de vue de Manon. /!\

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Je tue encore un rôdeur avant de pouvoir enfin arriver dans la pièce où les armes sont entreposées. Je mets dans un maximum de boîtes de munitions dans mon sac à dos avant de prendre un fusil mitrailleur, de le charger avant de quitter la prison. Alors que je passe le dernier portail, je croise Michonne entrain de découper les bras et les mâchoires de deux rôdeurs.

" Michonne.. " chuchotais-je.

Elle se retourne et me regarde avec de gros yeux avant de me faire signe de m'approcher d'elle. Elle enroule la corde autour du cou des deux rôdeurs en m'expliquant l'utilité de faire ça. Nous commençons à avancer vers la forêt quand nous retrouvons la tête du rôdeur qu'est devenu Hershel, Michonne lui plante son sabre dans le crâne avant de le retirer et de caresser la tête avec douceur. Elle sèche la larme qui coule sur ma joue avant de me prendre la main. Dans la forêt, nous croisons quelques rôdeurs avant de ne plus en croiser du tout. Nous faisons un rapide point sur la situation en notant que certaines personnes ont réussi à quitter la prison en vie. Tout ce que j'espère, c'est que Maggie et Glenn s'en sont sortis car je les considère tous les deux comme mes parents. Quand nous arrivons sur une route boueuse, je remarque plusieurs empreintes de pas, je donne un petit coup à Michonne avant de pointer du doigt ma trouvaille.

" Ça peut être les empreintes de n'importe qui alors on continue par la forêt, nous allons trouver un endroit où se planquer ne t'inquiète pas. " me dit Michonne.

Je lui fais un petit sourire avant de lui redonner la main et de reprendre notre route dans les bois. Je m'assure qu'il y est aucun rôdeur pour lancer la discussion avec la personne que Mayline considère comme sa meilleure amie depuis la fin de la guerre contre le Gouverneur. Elle m'avoue qu'elle s'entraînait au combat avec son sabre avant même que le monde ne devienne ce qu'il est. Elle était partie au camp de réfugiés d'Atlanta mais quand ce dernier s'est effondré, elle s'y est échappée de justesse mais elle a perdu des gens. Quand je lui demande qui étaient ces personnes, Michonne se referme instantanément et malgré mes excuses, elle refuse de continuer à me parler. Nous marchons toute la journée, la nuit est tombée depuis quelques minutes quand nous trouvons une voiture abandonnée en plein milieu de la forêt.

" Je vais faire un feu histoire de nous réchauffer. " lui dis-je.

Michonne se contente de hocher la tête avant d'attacher les deux rôdeurs au rétroviseur de la voiture. Quand le feu est enfin allumé, nous nous installons près de lui afin d'avoir plus chaud. Alors qu'elle était dans son silence, Michonne relance la conversation en me demandant de parler de ma vie de famille avant tout ça. Je lui raconte tout sans oublier le moindre détail, je vois Michonne jouer nerveusement avec ses doigts, comme si elle regrettait de m'avoir demandé ça. Je pose ma main sur la sienne et je la rassure en lui disant que maintenant avec le groupe et en particulier Mayline, j'ai retrouvé une nouvelle famille. Elle me sourit avant de me donner la conserve de lentilles qu'elle avait mise à chauffer.

" J'ai bien fait de m'entraîner à la survie à l'extérieur.. " soufflais-je.

" Il est clair que Mayline est une excellente instructrice. " s'exclame Michonne, avec un sourire.

Je mange la moitié de la conserve avant de la redonner à Michonne afin qu'elle puisse également manger. Quand le repas est terminé, nous nous enfermons dans la voiture avant de baisser les sièges et de nous endormir jusqu'au petit matin. Le soleil se lève à peine quand j'ouvre enfin les yeux, je remarque que Michonne a le sommeil agité alors je sors de la voiture sans la réveiller. Je m'étire un petit peu avant de prendre mon arme et de partir cueillir quelques fruits pour notre petit déjeuner. Je me rappelle alors les balades en forêt que je faisais avec ma grande mère avant qu'elle ne décède, elle adorait particulièrement les abricots et les pommes. Alors que je marche depuis quelques minutes seulement, je me retrouve face à deux rôdeurs qui sont occupés à se nourrir, je m'approche discrètement d'eux avant de leur planter mon couteau dans le crâne. J'observe le corps sur lequel ils se nourrissaient et je reconnais rapidement un des hommes qui montait la garde quand nous étions encore à la prison. Je lui plante mon couteau dans le crâne afin qu'il ne réveille pas. A quelques pas d'ici, je trouve un immense pommier avec à ses pieds, des pommes mûres prêtes à être dévorées. J'en ramasse une vingtaine et je les range dans mon sac avant de faire demi tour et de retrouver Michonne. Quand cette dernière me voit, elle court dans ma direction.