Survivre à tout prix [ The Walking Dead ]

Prologue

Je suis à Atlanta depuis quelques minutes seulement mais je regrette déjà d'y avoir mis les pieds. Cette grande ville, autrefois bruyante est maintenant silencieuse. Elle comptait beaucoup d'habitants, je m'en rends compte maintenant, vu le nombre de rôdeurs qui rappliquent vers moi. Je jette un rapide coup d'œil, histoire de trouver une possible issue pour échapper à cette vague de cadavres pourris. Je m'enfonce dans une petite rue, qui m'emmène droit vers le centre ville. Rien, il n'y a pas un bruit, pas même un rôdeur. Atlanta est devenue une ville fantôme, déserte. Je regarde attentivement ma boussole, afin de chercher le nord. Je prends la bouteille d'eau dans mon sac, elle était vide.

« Super.. » me dis-je à moi même.

Je la lance au loin, si la chance me sourit, j'en trouverai une autre, entièrement pleine cette fois. Je remets ma casquette avant de prendre la route vers le nord. Je marche, passant pleins de petits magasins, brûlés ou alors entièrement pillés. Je m'arrête devant un miroir.

« Oh mon dieu ! » criais-je doucement.

Je me reconnais pas. Mes cheveux châtains ont beaucoup poussés depuis le début de cette merde, j'ai toujours les yeux aussi verts, ils sont bien mis en valeur avec cette crasse que j'ai sur mon visage, mon débardeur blanc est taché de sang, et pas qu'un peu, mon pantalon est dans un état lamentable, et mes chaussures, bah elles sont trouées.

Si la fin du monde n'avait pas eu lieue, je me serais faite arrêter par les policiers et ils m'auraient accusé de meurtre. Il y a presque une demie-année, une maladie a débarqué de nulle part et réanime les morts. Comme si on avait besoin de ça.

Je reprends ma route, mais je m'arrête devant une armurerie, je prends le couteau dans son étui, j'entre discrètement dans le bâtiment. Aucun rôdeur a l'horizon, je vais sous le comptoir de la caisse, et tout ce que je trouve c'est une boîte de balles, contenant cinq balles. Je dégaine mon flingue, j'enlève le chargeur afin de mettre les cinq balles dedans.

« Et hop un flingue à moitié rechargé ! » me dis-je.

Je fouille la remise de l'armurerie, je trouve deux étuis de cuisses, pour y ranger des flingues. Je les mets rapidement sur mes cuisses, je serre bien la lanière afin qu'il soit bien mis, je sors mon premier flingue de la poche de mon pantalon, et je le range à mon étui gauche. Je prends le second qui est dans mon sac, et le range à ma droite. Après ça je sors de l'armurerie.

Et comme par hasard, une dizaine de rôdeurs me repèrent alors je reprends ma route en essayant de les semer, mais en face de moi, une horde de rôdeurs se tenait la. Je cours vers une rue, en prenant soin de bien fermer le grillage derrière moi. Bien sûr ce dernier n'a pas tenu longtemps, ils réussissent à le faire tomber. J'arrive dans la rue principale mais elle aussi est remplie de rôdeurs.

« Putain.. »

Je repère le tank laissé à l'abandon, je décide d'aller à l'intérieur pour me cacher de ces cervelles pourries. Rapidement, j'entends les bruits d'un hélicoptère, puis ceux d'un cheval au galop. Ils s'éloignent avant de revenir vers ma cachette. J'arrive à entendre les grognements des rôdeurs d'où je suis, puis un hurlement, mais pas humain, je comprends rapidement que le cheval sert de repas pour ces messieurs les morts.

Je sors mon flingue quand j'entends cinq coups de feu, tirés d'en dessous du gros char. Un homme entre dans le tank à son tour.