Survivre à tout prix [ The Walking Dead ]

Chapitre 83 : Fin de Woodbury, 1ère partie

/!\ Ce chapitre se déroule du point de vue de Mayline /!\

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Voilà maintenant un moment que je suis devenue la prisonnière du Gouverneur avec Andrea. Cet enfoiré nous a enfermé dans une réserve située au fond de sa ville pourrie. Voilà un moment que je subis un calvaire insupportable, ça fait un moment que des hommes du Gouverneur s'amuse à me détacher et à me tirer dans la pièce d'à côté afin de me droguer, de me tabasser et de me violer quand il en ont envie. Aujourd'hui, je suis tombée sur un pervers qui a profité de mon état pour abuser de moi pendant des heures et à la fin il m'a rattaché comme une chienne sans prendre le temps de me rhabiller entièrement.

" Oh ma puce, je suis tellement désolée.. " commence Andrea.

" Et tu es venue à la prison pour essayer de nous réconcilier avec ces hommes ?! " commençais-je.

" Je suis tellement désolée ma puce, je ne les pensais pas capable de faire ça.. " continue t-elle, en pleurs.

" Le Gouverneur, ses soldats et même certains habitants viennent ici tous les jours depuis que nous sommes ici afin d'assouvir leurs besoins et tu.... " 

Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase, que le Gouverneur entre en furie dans la pièce. Il me détache et m'attrape par les cheveux pour me mettre dans l'autre pièce. Il prend soin de fermer la porte à clé.

" Tu sais ce qui s'est passé aujourd'hui ? " me demande t-il.

" Oui je sais. Aujourd'hui Rick devait te livrer Michonne, mais visiblement elle n'est pas là. " lui répondis-je, en rigolant.

Ma réponse l'énerve, il commence à me passer à tabac sans retenir ses coups.

" Ecoute bien ce qu'il va se passer maintenant. Moi et mes gars, nous allons attaquer la prison, et quand tous tes amis seront morts, j'enverrais quelqu'un t'éliminer. " m'avoue le Gouverneur.

" Pourquoi envoyer quelqu'un pour me tuer ? Tu ne peux pas t'en charger toi même, pourquoi ? " demandais-je.

Le Gouverneur ne répond pas, il se contente juste de regarder autour de lui.

" Tu as du cran pour tuer du monde mais tu n'en a pas assez pour me tuer de tes propres mains. On dirait que tu as peur de moi Philip. " criais-je.

Le Gouverneur me regarde avec des gros yeux avant de recommencer à me frapper mais il est vite interrompu par les cris d'Andrea. Il m'attrape par les cheveux, il me rattache avant de quitter la pièce comme il est venu.

" Oh ma chérie, on va trouver un moyen de partir d'ici. " me dit Andrea.

Elle commence à se débattre, elle tourne sa tête partout afin de trouver un objet qui permette de la libérer. Avec les dernières forces qui me reste, j'essaye de prendre une des épingles à cheveux que j'ai sur la tête.

" Tu essayes de faire quoi ? " demande Andrea.

" J'essaye de me libérer. " lui répondis-je.

Une fois l'épingle à cheveux dans la main, je commence à essayer de crocheter les foutues menottes qui me retiennent ici. A côté, j'entends quelqu'un se faire passer à tabac par le Gouverneur.

" Tu as déjà réussi ce genre de truc ? " demande Andrea.

" Non mais ça doit pas être aussi compliqué que de crocheter des portes. " lui dis-je.

Je continue d'essayer de crocheter les menottes mais le Gouverneur entre à nouveau dans la pièce, en y jetant Milton qui est dans un état lamentable. Andrea essaye toujours de raisonner le Gouverneur, mais ce dernier est bien décidé à aller attaquer la prison.

" Tes amis à la prison, je vais tous les tuer. Les gens de Woodbury vont aider, j'ai déformé un peu la vérité mais seulement un peu. Maintenant ils ont l'écume aux lèvres. " dit le Gouverneur.

Il ordonne à Milton d'aller ramasser les outils qui sont derrière nous, car il dit qu'il n'en a plus besoin. Milton s'exécute mais il fait tout tomber au sol. Je le regarde attentivement, il fait exprès de laisser une grosse pince coupante tout près d'Andrea. Il se relève et alors qu'il allait partir, le Gouverneur l'arrête. Il prend son couteau et le tend à Milton.

" Maintenant tu vas les tuer toutes les deux. Tu ne sortiras d'ici que quand elles seront mortes toutes les deux, alors ne complique pas les choses. Fais le ! " dit le Gouverneur.

Milton prend le couteau et s'approche d'Andrea mais au dernier moment il se retourne pour essayer de tuer le Gouverneur. Ce dernier arrête Milton, prend le couteau et commence à le poignarder.

" Je t'avais dit que tu ne sortirais de cette pièce que quand les deux filles seront mortes. Alors tu vas crever, te relever et bouffer leurs entrailles à pleines dents. " commence le Gouverneur.

Il retire le couteau du corps de Milton et le range dans son étui.

" C'est tuer ou mourir ou alors c'est mourir et tuer. " termine le Gouverneur, en fermant la porte de la réserve.

" Sombre fils de pute ! Prie Dieu pour que je me libère pas d'un moyen ou d'un autre ! Parce que si j'y arrive, je te traquerais et quand je te retrouverais je te tuerai de mes propres mains ! " hurlais-je.

Le silence s'installe enfin, je reprends là où j'en étais mais je n'y arrive pas. Milton est encore vivant malgré les nombreux coups de couteau. Il fait part à Andrea qu'il a laissé volontairement une pince coupante derrière elle.

" Tu es mal attachée. Tu peux essayer de l'attraper avec tes pieds, j'espère que tu as des talents de contorsionniste. " lui dis-je.

" Ne t'inquiètes pas pour moi ma grande ! " me répond Andrea.

Nous voila toutes les deux entrain d'essayer de nous échapper de cet endroit sinistre. On essaye maintes et maintes fois sans perdre espoir, une de nous deux arrivera bien à se libérer. Je garde un œil sur Milton, une artère a été touchée vu tout le sang qu'il perd. Il ne lui reste plus beaucoup de temps.

" Quand l'une de vous deux sera libre, trouvez un objet tranchant et plantez le moi dans la tête. Si vous voulez m'aider, c'est ce que vous devez faire. " dit Milton.

" Putain de merde, j'arrive pas à crocheter cette merde ! " criais-je.

Le temps passe, Milton continue de se vider de son sang, Andrea a réussi à prendre la pince avec ses pieds, il lui reste juste à la prendre avec ses mains. J'essaye toujours de crocheter les menottes afin de me libérer.

" Nous allons y arriver ! " me dit Andrea.