Survivre à tout prix [ The Walking Dead ]

Chapitre 72 : Baiser Prolongé

/!\ Ce chapitre se déroule de deux points de vues : Celui de Mayline et de Manon /!\

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Le calme est revenu dans notre prison. Une fois les câlins terminés, nous constatons tous la mort d'Axel, tué une balle dans le crâne par le Gouverneur. Carol est affectée par sa mort, ils s'entendaient bien tous les deux. Nous ne pouvons pas l'enterrer car la cour inférieure, où est situé le cimetière, est envahie par les rôdeurs.

" C'est inhumain de faire ça, mais on va devoir brûler son corps.. " dit Rick.

Daryl prend le bidon d'essence, verse son contenu et allume le tout avec son briquet. Alors que le corps brûle, nous rentrons tous dans le bloc et nous nous réunissons près des escaliers.

" On ne peut pas rester ici ! " commence Hershel.

" Avec un autre sniper, une palette en bois n'arrêterait pas les balles ! " continue Maggie.

" On ne peut même plus sortir.. " dit Beth.

" Si Rick nous dit qu'on ne doit pas partir, on ne part pas ! " s'exclame Glenn.

" C'est ça, il vaut vivre comme des rats ! " commence Merle.

" Tu as une meilleure idée ?! " demande Rick.

Merle dit que nous aurions dû décamper d'ici après l'attaque, il est persuadé que le Gouverneur a posté des éclaireurs autour de la prison. Rick est dans ses pensées, alors qu'il tente de s'enfuir, Hershel l'en empêche et le réprimande sur le fait qu'il perde la tête pendant un moment aussi important. Rick soupire avant de quitter le bloc pour aller monter la garde. Carl me caresse le dos avant de le rejoindre. Avec Manon, nous allons dans notre cellule et nous nous asseyons sur notre lit.

" Tiens, c'est un cadeau pour toi. Ce bracelet m'a été offert par la fille de Carol, qui était aussi mon amie avant qu'elle ne meurt. Avant de l'enterrer, j'ai récupéré le sien et je les gardais sur mon poignet. Prends celui qu'elle m'a offert et je garde le sien. " lui dis-je.

" Merci. " me répond t-elle.

Je l'aide à mettre le bracelet autour de son poignet puis elle me serre dans ses bras. Je lui dis que je l'aime avant de lui confier un secret dont personne n'est au courant. Elle me sourit avant de me faire un bisou sur la joue et de quitter notre cellule. Je quitte ma cellule, je croise Carl qui m'attrape le bras et m'embrasse amoureusement.

" Je t'aime. " me dit Carl.

" Je t'aime aussi ! " lui répondis-je.

Je recommence à l'embrasser amoureusement mais nous nous arrêtons quand Manon arrive vers nous. Je lui tape gentiment l'épaule avant de partir vers le réfectoire. Rick revient de son tour de garde, il passe devant moi en me souriant avant de rejoindre les cellules. Je mange le reste de pâtes qu'il reste en pensant à cette attaque. Si je n'avais tiré à côté, j'aurais pu tuer le Gouverneur. Je repense aussi à Andrea qui est à Woodbury. Je sors de mes pensées quand je vois Daryl se préparer pour une expédition.

" Tu veux que je viennes ? " demandais-je.

" Je ne vais pas loin, je vais me débrouiller. " me répond t-il.

Il prend son arbalète avant de partir du bloc. Je vais pour prendre une bouteille d'eau quand Maggie me demande d'aller monter la garde à sa place. Je lui fais un signe pour lui dire que j'accepte, je fonce dans ma cellule, je prends mes armes. Je dépose un bisou sur la tête de Manon qui est entrain de dessiner et je cours prendre mon poste.

...

Mayline dépose un bisou sur ma tête et part monter la garde, sur ordre de Maggie. Une fois qu'elle a quitté le bloc, le groupe et moi, nous nous réunissons pour parler du plan que Rick a conçu, concernant le secret de Mayline.

" Alors Daryl est parti chercher ce qu'il faut ? " demandais-je.

" Oui il est parti il y a quelques minutes, Mayline voulait venir mais il a réussi à la faire rester ici. " me répond Rick.

" D'accord, en attendant il faut trouver un truc à lui donner ce soir. " terminais-je.

J'ai averti tout le monde sur la confidence que Mayline m'a dit tout à l'heure. Aujourd'hui elle fête son quinzième anniversaire. Alors pour lui montrer à quel point nous l'aimons tous, nous décidons de lui organiser une petite surprise. Maggie a volontairement laissé son poste à Mayline, afin de la tenir à l'écart de tout. Alors que j'allais retourner en cellule afin de finir mon coloriage pour Mayline, Carl m'interpelle.

" Tu as eu une bonne idée ! " me dit -il.

" Oui, en plus de ça, vous aurez le même âge. " répondis-je.

" Oui, bon je te laisse, je vais aller voir Mayline. " termine t-il.

...

Alors que je suis entrain de monter la garde, Carl me rejoint et se met à côté de moi. Nous ne parlons pas, mais je le sens glisser ses mains autour de ma taille. Il me serre fort contre lui, ce que j'adore, il me glisse des petits bisous dans le cou, ce qui me déstabilise beaucoup. Alors sans hésiter, je me tourne vers lui et je commence à l'embrasser. Nos lèvres mouillées ne cessent de se toucher. Le baiser devient intense quand il me serre encore plus fort contre lui.

" Ce soir, si tu veux je reste avec toi. " me dit Carl.

" Et Manon ? Tu veux la faire dormir où ? " demandais-je.

" On la fait dormir dans ma cellule. " me répond t-il.

Je lui souris avant de recommencer à l'embrasser. Ce "baiser prolongé " me provoque des papillons dans le ventre. Ses mains qui entourent mes hanches, mes mains qui entourent son cou, nos corps collés l'un à l'autre. On ne peux pas faire plus romantique. Nous sommes interrompu par l'arrivée de Daryl.

" Bon je dois te laisser. " me dit Carl.

" D'accord. Garde un œil sur ma protégée. " lui répondis-je, en parlant de Manon.

Il me fait un signe de la main et quitte le poste d'observation. Je me retrouve tout seule, à surveiller des rôdeurs et les environs de la prison, au cas où des hommes du Gouverneur sont présents. La matinée passe, rien à signaler. Ce n'est que quand je suis entrain de manger, que je vois quelque chose bouger au loin. Je prends les jumelles et je regarde. Une femme blonde tient un rôdeur sans bras ni mâchoire. Je commence à courir vers les cellules.

" Andrea arrive ! " hurlais-je.

Tout le monde se lève, prend une arme et court dans la cour supérieure.