Chapitre 1

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Dans le royaume de Merferi, envahi par le vice de monstres divers et variés et plus dangereux les uns que les autres, vivent des héros, de vaillants guerriers vouant leur vies au peuple. Malheureusement, certains se voient victimes de brimades de quelques jaloux, qui parfois même les mènent à leur fin. Alexandre Valérica, le dresseur de bêtes, en soi, l'un des plus faible héro ayant existé tant il est incapable de se battre seul, fût mis à mort par le gouvernement pour viols et meurtres à répétition. Aujourd'hui le plus touché est à présent son fils, Alphonse, continuant de se battre en tant que héro et fils du ''dresseur'', le héro le plus détesté de l'histoire, mais toujours la tête haute, portant sur ses épaules à lui seul, ce qu'il reste de dignité à la famille Valérica.

En ce jour, un duel de héro à lieu dans l'arène de la ville de Savriel. Ce combat oppose Alphonse Valérica et Exelor Freyus le héro à la hache d'arme, le résultat du combat est inévitable. Alphonse sort de l'arène, trainant les pieds avec ce qu'il lui reste de force, ses cheveux blonds en bataille, son sang recouvrant ses vêtements déchirés à divers endroits. Aucuns civils ne ratent l'occasion pour le huer ou l'insulter, mais il s'en moque pas mal. Au milieu de tout le brouhaha, une voix qu'Alphonse connaît bien se fît entendre, Le blondinet fît un petit sourire en entendant des bruits de pas s'approcher de lui.

- « Alphonse ! » Ce dernier ce retourna et du retenir ses larmes en voyant Elias Rofcoss s'approcher de lui, un regard bienveillant sur le visage. Elias secoua sa chevelure noir en s'approchant de son ami.

- « Elias... Je suppose que tu as tout vu ? » Demanda Alphonse.

- « Malheureusement, oui. Je ne comprends pas pourquoi tu continue à accepter ces demandes de duel. Toi comme moi on sait que tu vas perdre. »

- « Merci... » Alphonse baisse la tête vexé.

- « Alphonse... Tu sais bien que ce n'est pas méchant ce que je te dis, mais c'est la vérité, tu ne pourras jamais te battre sans compagnons, il serait temps que tu prennes sur toi-même et que tu fasses le tour des auberges du coin pour trouver des mercenaires. »

- « Et quel mercenaire voudrait m'accompagner, moi, le fils du héro le plus pitoyable et le plus détesté de tout le royaume ? »

- « Si tu n'essais pas, tu ne trouveras pas ces personnes ! »

- « Mais le problème est là, Elias ! J'ai essayé des centaines de fois, et à chaque fois ça c'est terminé de la même manière ! Soit ils refusent, soit ils me trahisse ou se servent de moi !» Alphonse attrapa le col de son ami, sous le regard des compagnons de ce dernier qui restais à l'écart.

- « Et si vous essayez de prendre autre chose qu'un mercenaire ? » Une des compagnons d'Elias, s'approcha d'Alphonse.

- « Que veux-tu dire par là, Ysmène ? » Répondit Alphonse. Cette dernière secoua ses cheveux blanc et glissa ses lèvres à l'oreille du jeune blond et lui chuchota, de manière à ce que seul lui entende :

- « Vous n'avez qu'à acheter un esclave. Il ne vous trahira pas et pourra se battre pour vous. » Alphonse ouvris grand ses yeux de surprise. « Après, vous faite bien comme vous voulez monsieur Valérica. » La prénommée Ysmène s'éloigna gaiment pour se replacer derrière son chef.

- « Que lui as-tu dis Ysmène ? » Le chef des guerriers fronça les sourcils.

- « Monsieur Valérica vous le dira si il pense que c'est nécessaire. » Elias tourna la tête vers son ami, mais celui-ci hocha négativement la tête et commença à partir en secouant sa main en signe de salutation.

Espèce opposéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant