Chapitre 5

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Suite à la visite du médecin, le Naga n'étais déjà plus sur le fil de la mort, ses soins ne mon pas couté trop cher et j'ai simplement passé la nuit à m'assurer que sa fièvre n'afflue pas. J'ai passé tout le reste de la journée et de la nuit à l'observer, réfléchissant à un plan d'attaque pour entrainer tout ce petit monde toute en gagnant de l'argent pour nous nourrir, de plus, rien n'est sûr que le naga ne se montre pas réticent voir agressif à l'idée de me servir. Pour ce qui est de la fugueuse, je pense que le seul problème est qu'elle est peureuse, il faudra que je corrige ce problème au plus vite. Le soleil commençait à se lever et je profitais du calme régnant dans le hameau pour aller acheter quelque fruit pour nourrir l'homme serpent et la fugueuse qui à mon avis n'ont pas été très bien alimenté jusqu'à maintenant, rien quand observant le corps squelettique du serpent je pouvais m'en douter. J'achetais donc pommes et poires et fît un rapide crochet chez le forgerons pour passer une petite commande. Une fois fait, je retournais à l'auberge, le naga étais réveillé. Il n'était pas debout mais il observait le soleil se lever à travers les volets, sans remarquer ma présence.

- « Tu devrait ouvrir les volets si tu veux voir le lever de soleil. » Il tourna avec vigueur sa tête vers moi, surpris. « Ne me regarde pas comme ça, ce n'est pas un reproche. » Le naga me regardais mais ne semblait savoir quoi dire. « Si tu veux parler, fait le après avoir mangé une pomme ou deux, je n'ai pas très envie de savoir quand tu as mangé pour la dernière fois. » Je m'assis sur mon lit se trouvant à coté de celui du naga et lui découpa une pomme qu'il mangea avec avidité. « Tu devais avoir faim pour manger avec autant de vigueur. » Il fini sa quatrième pomme avant de me répondre enfin.

- « Merci... Je ne me souviens pas très bien de ce qu'il s'est passé après que je sois arrivé au festival, mais j'ai de toute évidence été acheté par vous. » Il se posa dans une position que je jugerai assis, bien que se soit difficile à déterminer à cause de sa queue.

- « Ne t'en fais pas, je vais tout te raconter. Mais fini d'abord les pommes que je t'ai préparé avant. » Il hocha la tête et mangea ses derniers fruits.

- « Alors, comment ai-je atterri ici ? Êtes-vous mon nouveau maître ? Pourquoi m'avoir acheté alors que j'étais au bord de la mort ? Y a-t-il d'autres esclaves ? »

- « Une question à la fois tu veux bien ? » Je me levais pour aller me poser debout devant lui.

- « Oui, pardon... » Il baissa la tête, confus. »

- « Alors, oui je suis ton maître. Oui il y a trois autre esclaves, dont une que j'ai acheté le même jour que toi, c'est-à-dire hier. Je t'ai acheté au bord de la mort parce que, au moins tu n'allais pas te plaindre, et de toute manière tu n'es plus mourant, donc fin de l'histoire. Tu as atterri ici car Lucio, l'un de mes esclave, t'as porté jusqu'ici. » Je lui ai peut-être répondu un peu trop sèchement, mais il ne faut pas que j'oubli que je suis leur maître. « Maintenant parle moi de toi. »

- « Que je parle de moi ? » Il semblait troublé.

- « C'est ce que j'ai dis. »

- « Que voulez vous que je vous dise ? »

- « Ce que tu veux, ton nom, ton âge, d'où tu viens, ce genre de chose. »

- « Et bien... je n'ai pas de nom, mes anciens propriétaires ne m'ont on pas donné. Je pense avoir la vingtaine et- »

- « Tu penses ? » Je le coupe dans son élan

- « Oui, je n'en suis pas sûr, en tant qu'esclave depuis presque ma naissance, j'ai arrêté de compter les année il y a bien longtemps. »

Espèce opposéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant