Chapitre 6

5 0 0
                                    

Est-ce que j'étais mort ? Je n'en sais rien, seul une vague sensation de chaleur me parcourait encore le corps. J'ignore pendant combien de temps je suis resté sans bouger à attendre que cela se passe, est-ce que Jili et Dalis s'en sont sorti ? Ont-ils pu s'enfuir et retrouver Lucio avec la petite fugueuse ? Si seulement j'avais été un meilleur leader pour eux, cela ne fait même pas trois jour qu'ils sont sous mes ordres et je les envois dans un lieu rempli de goules tueuses. J'entends des voix qui parviennent à mes oreilles, mais je ne les reconnais pas... Je n'arrive pas à bouger. Finalement, au bout de d'un long moment, je réussis un entrouvrir mes yeux, et arrive à prononcer quelque mots.

- « La fugueuse... c'est toi ? » Elle se retourna subitement et se précipita vers moi.

- « Oui c'est moi monsieur Valerica. » Elle prit ma main, et posa une des siennes sur mon front.

- « Comment... vont... Jili et... Dalis ? »

- « Ils vont bien, Jili se remet tranquillement de ses blessures en évitant de faire des efforts trop important, tandis que Dalis continu à s'entrainer avec Lucio. » Elle vérifia que tout mon corps réagissait correctement au contact de ses mains avec des petits coups.

- « Tant mieux... Je n'aurais... pas supporté qu'ils meurent... par ma faute... »

- « On s'est beaucoup inquiété pour vous... vous avez perdu énormément de sang et votre plaie commence à peine à se refermer. »

- « Ce n'est pas très important... » Elle prit un ton contrarié

- « Comment pouvez-vous dire ça ? Que deviendrions-nous si vous mourrez ? »

- « Je ne sais pas... Vous pourriez devenir ce que vous voulez, sans avoir à obéir à un incapable comme moi... »

- « Un incapable ? Sans vous, je serais probablement dans le lit d'un homme qui m'aurait fait milles choses plus horribles et humiliantes les unes que les autres. Sans vous, Jili aurait connu l'enfer d'être une esclave battu et mal nourri. Sans vous, Lucio n'aurait jamais retrouvé goût à la vie. Sans vous, Dalis serais mort de sa maladie. »

- « Je vois que vous avez fait connaissance pendant mon sommeil. »

- « Vous êtes resté inconscient pendant quatre jours, on en a profité. »

- « Quatre jours ? Tous ce temps perdu... » Je tentai de me lever, mais la douleur dans mon dos m'en empêcha.

- « Nous deviendrons vite fort pour vous faire honneur, monsieur, vous deviendrez le héro au esclaves les plus puissants. »

- « Ce n'est pas très mélioratif comme nom. » J'acquiesçais un sourire. « Au fait, comment on s'en est sorti ? »

- « Et bien... de ce que nous à raconté Dalis, après que le monstre vous ai tranché le dos et que vous vous soyez effondré, un petit lézard lumineux sur votre dos à émis une violente lumière qui à réduit en poussière les créatures qui craignais cette dernière. Dalis vous à ensuite porté vous et Jili à l'extérieur, il nous a retrouvé et on vous à soigné en urgence. »

- « Alba nous a sauvé ? »

- « Alba ? c'est son nom ? »

- « Oui, où est-il ? »

- « Il est sur le bureau, en train de dormir sur votre veste. »

- « Je vois... tout le monde va bien alors... »

- « A ce propos... La personne qui vous a soigné vous et Jili, s'est présentée en disant vouloir vous appartenir. »

- « Hein ?... » Je ne pus me retourner, faute de la douleur.

Espèce opposéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant