Espèce opposée

Chapitre 4

La matinée s'est levé, et je me suis fait réveiller par un rayon de soleil qui avait réussit à s'infiltrer entre les volets de la chambre. En ouvrant les yeux, la première chose que je vus fût Jili, la petite était toujours assoupie en boule à coté de moi. En me redressant tranquillement je pus constater au peu de bruit présent dehors qu'il est encore tôt, seuls quelques animaux font du bruit à l'extérieur. Je replace la couverture correctement sur la renarde et m'habille le plus silencieusement possible pour ne pas la réveiller, puis je quitte la chambre à pas de loups... Je ne les traite définitivement pas comme mes esclaves. Je quittais l'auberge seul, laissant mes deux compagnons profiter de leur matinée tranquillement afin d'aller faire quelque emplettes en allant vendre les quelque matériaux que Lucio avait récupéré sur des monstres qu'il avait tué, avant toute cette histoire avec Miss Lemiss. J'ai pu tirer une dizaine de pièces d'argents de tout ça, certes, pas de quoi acheter le plus puissant et fidèle esclave qu'un esclavagiste a à me proposer, mais au moins une nouvelle dague un peu plus aiguisé à Lucio. Il faut tout de même que je pense qu'il me faut une équipe solide si je veux pouvoir commencer à accepter des quêtes de chasses proposé dans les diverses villes de la carte, je trouverais bien un nouvel esclave à acquérir pour pas trop cher quelque part... Juste un troisième serais parfait.

Je me dirige donc vers l'armurier du village qui est depuis un vieil ami. J'entre dans le magasin dont la porte fait retentir une petite cloche lorsque je la pousse. Quelques personnes sont à l'intérieur et observe des armures et des armes en silence, seul un groupe de femmes se fît très clairement entendre au comptoir du magasin. Malheureusement ses voix, je ne les connaissais que trop bien, Calixte Edwinna, une autre héroine, réputé pour n'avoir que des femmes à ses cotés. Bien que j'aurais du les éviter et m'en aller avant qu'elles ne remarquent ma présence, je ne pus m'empêcher de m'approcher pour écouter les bêtises que peut déblatérer cette princesse de bonne famille.

- « Tu appelles ça une épée toi ? » Miss Edwinna, une main posée sur le comptoir, frappe du poing de l'autre main en grognant comme une louve devant un chasseur.

- « Avec tout le respect que je vous dois madame Edwinna, cette lame à été forgé par notre maître forgeron avec les meilleurs matériaux de la région. » L'armurier ne démentie pas face à la pression écrasante que créer le groupe de dames.

- « Laisse moi rire, elle se casserai au moindre contact avec un slime. » Sur ces dire, une des filles à ses coté pris l'épée des mains de sa cheftaine, posa le bout de lame sur le comptoir, dégaina sa propre arme et brisa la lame de la première d'un seul coup, laissant l'armurier sans voix. Les filles se mirent à rigoler en cœur. « La prochaine fois, demande à un véritable forgeron de faire tes armes. » Puis elle se retourna et commença à partir mais s'arrêta en constatent ma présence. « Tiens donc, Alphonse Valerica ! J'aurai du me douter que j'allais tomber sur un clochard comme toi en entrant dans ce trou à rats. »

- « Tu ne compte pas payer pour l'épée que tu as cassé ? » Je croise les bras sur ma poitrine.

- « Bien sûr que non, mais tu vas le faire pour moi n'est ce pas ? » Elle s'approcha de moi et écrasa violemment mon pied avec son talon. Je dus prendre sur moi pour conserver le cri de douleur qui me montait à la gorge.

- « Tu as passé l'âge de jouer au princesse tu ne crois pas ? » Le visage de l'héroine changea radicalement pour laisser place à un regard de colère, et elle me donna un violent coup de poing dans les côtes.

- « Tu es amnésique Valerica ? A tu oublié qui est le plus fort ici ? » Je toussais violemment en tenant mes côtes pour faire partir la douleur.

- « J'aurai aimé, cela m'aurais permis d'oublier ton affreux visage. » Elle s'apprêtait à me redonner un coup, mais celui-ci fût interrompu par un corps qui vînt se placer juste devant moi.