Il était là. Il s'approcha de moi, s'assit à ma droite, et me lança un sourire des plus agréable. Je me dis que c'était probablement une des meilleures occasions que j'aurais de lui dire au moins quelque chose, mais rien ne voulu sortir de ma bouche. Je me sentais comme une idiote le regardant, ne sachant quoi dire. Il fallait absolument que je dise quelque chose, alors je marmonna un petit "sa...salut", qui ne le fit pas réagir. Sûrement parce qu'il n'avait pas entendu..je parlais tellement bas. Pendant un instant j'ai cru qu'il avait juste mis du temps à réagir quand il tourna la tête vers moi. Il m'a bien fixé pendant plus d'une minute, pour enfin me demander si j'avais compris quelque chose à ce que le prof nous avait expliqué. Je lui fit signe de la tête que non. Évidemment, je n'avais absolument rien écouté à ce que celui ci nous enseignait. Noah, qui semblait être dans la même situation, lâcha un petit rire de satisfaction. Il posa à nouveau son regard sur le tableau, pour ensuite le reposer sur moi même. Et, nos regards, en une fraction de secondes, s'entre-mêlèrent. Mon cœur se mît à battre à une vitesse folle: j'étais plongée dans le bleu intense de ses magnifiques yeux. J'étais impressionnée par la beauté de ceux ci. Tout était magnifique chez lui. J'ai du l'observer pendant au moins une bonne quarantaine de secondes, lorsque le prof nous interrompit: "je ne vous dérange pas Léa? Et vous Noah, concentrez vous sur le cours plutôt que sur votre partenaire de vous prie." Il nous avait fait piquer notre fard à tout les deux. Lorsque la fin du cours se fit entendre par la sonnerie, je me précipitai de sortir, c'était le dernier cours de la journée et j'avais bien l'intention de rentrer le plus rapidement possible. J'observais Noah, tout aussi pressé à ce que je remarquais. Il me lança un regard et sourit, puis monta rapidement dans sa voiture.
Je marchais jusqu'à chez moi, n'arrêtant de repasser en boucle ce cours de physique à ses côtés, n'arrêtant de penser à lui, tout simplement. Mes pensées se stoppèrent, lorsqu'un groupe de 5 garçons m'intersepta dans mon élan. L'un d'eux attrapa mon poignet, et le serra de plus en plus fort: "dit donc ma belle, t'as l'air pressée, t'as un train à prendre?" Je ne répondis pas, je me contentais de fermer les yeux. J'étais de plus en plus serrée au milieu de ses 5 insolants. Tout à coup, un autre s'approcha, un couteau à la main, deux me tenais, et le troisième posa le couteau contre ma gorge: "t'aurais pas quelque chose à nous donner par hasard? Comme je sais pas, un téléphone, un porte monnaie?" Je hochais la tête de gauche à droite. Il commença à trancher légèrement ma gorge. "Tu es sur que tu n'as rien? On peut aller très loin comme ça, fait attention." L'un me donna un coup dans les jambes, je tomba à terre, les mains sur la tête. Ils me relevèrent et continuaient de me faire des marques dans le cou, marques de plus en plus fortes. Je tremblais, pleurais presque. Je ne sentais plus mon corps à vais des coups qu'ils me mettaient. Ils devenaient de plus en plus insupportables. Vais-je mourir?
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You.
RomanceJe n'ai jamais réellement songé à la manière dont j'allais mourir...peut être tout simplement de vieillesse, de solitude, ou encore d'une maladie. J'imagine même écrasée par un véhicule dans un moment d'inattention, ou tuée volontairement par un cri...