J'étais toujours à terre. Tremblante plus que jamais. Pleurant à torant. Je pensais bien évidemment à la mort qui se présentait à moi. Et m'imaginer mourir de cette marnière m'étais inpensable. "Aller, relève toi, fais pas ta fillette, bats-toi!" Me criaient ces imbéciles. J'aurais aimé avoir la force de me lever et de leur mettre un de ces poings. J'en aurai eu la force s'ils ne m'avaient pas donné autant de coups. Soudain, à ma plus grande surprise, j'entendis un bruit lourd d'un moteur de voiture, sorte de voiture de course, qui fonça droit vers nous, à une vitesse inimaginable. Elle dérapa d'un bon coup, ce qui fit dégager mes maltraiteurs, puis elle s'arrêta juste à mon niveau, une porte s'ouvrit, et une personne, que je ne pus reconnaître sur le coup à cause de la brume du soir, m'ordonna de monter. Je ne réfléchis pas, et tentai de monter, lorsque l'une des brutes du groupe m'agrippa le bras, me faisant tribucher de mon pied gauche, puis m'écrasant au sol comme si j'avais été projetée de haut: "où est-ce que tu pensais aller comme ça, ma belle, hum?" Me demanda le plus caustaud. Je n'y prêtais guère attention et tenta une nouvelle fois de m'éclipser et de me hisser dans la voiture. Mais, cet idiot me tenais fermement. J'entendis soudain une potière s'ouvrir à l'opposé d'où je me trouvais, mais une fois de plus, j'essayais de me concentrer du ma libération. Je donnais donc à cet ordure un coup violent, du moins le plus fort que je pus, et celui-ci se recroquevilla sur lui même, ce qui me permis de monter et de claquer rapidement la portière, avant que le conducteur ne mette les gaz pour foutre le camp le plus vite possible d'ici. Je soufflais un grand coup, mais à peine ma respiration reprise que le conducteur commença à me poser plusieurs questions à la fois: "Est-ce que ça va?Qu'est-ce que tu faisais ici bon sang? Qu'est-ce qu'il t'as pris d'aller avec ces...délinquants? Ou bien qu'est-ce qu'ils te voulaient? Ils t'ont prise par surp..." Je le coupais à mon tour: "wouoh wouoh wouoh. Du calme d'abord ok... Je vais bien. Premièrement, je ne faisais que rentrer chez moi. Secondement je n'ai pas souhaité aller avec eux, c'est effectivement eux qui m'ont prise au dépourvue, me demandant si j'avais quelques choses à leur donner....mais, explique toi, t'es qui, hum? Tu viens autant par surprise que ces timbrés! Tu vas me dire qui tu es à la fin?". On passa devant quelques lampadaires, et, il ne me fallu pas plus d'une seconde pour reconnaître qui se trouvait être mon sauveur. Noah. Il me regarda, comme choqué de ma réponse, puis reposa ses yeux sur la route. Je baissa la tête. Je me sentais mal de lui avoir crié dessus comme je venais de le faire, alors qu'il venait de me... Sauver la vie. Tout en regardant la route, il lâcha "Je suis Noah Herding, ton voisin de physique, si tu as déjà prêté attention à moi." Il remarqua que je savais déjà qui il était. Je hochais la tête vivement. En tournant la tête dans sa direction, rien qu'en l'appercevant plus clairement à l'aide des lampadaires, je sentis des milliards de papillons dans mon ventre, et un mal fou à lui répondre quoi que ce soit, connaissant maintenant qu'il était. Il posa soudain ses magnifiques yeux sur les miens, et je lâchai brièvement: "je sais,oui... Mais... Comment tu savais où j'étais? Pourquoi tu m'as.... Sauvée?". Il sourit, puis répondis "Tu poses beaucoup de questions." J'haussais les sourcils, presque frustrée: "Presque autant que toi." Il continuait à sourire. J'attendais qu'il réponde, et il le voyait. Alors il s'empressa de le faire: "J'étais à la boulangerie juste à côté, et quand je suis sorti je t'ai aperçu. Vu que je n'ai probablement pas les muscles de tes ravisseurs, je me suis dis que le mieux c'était de les effrayer en dérapant avec ma voiture, au moins pour les faire reculer. Hum, ça n'a pas aussi bien fonctionné que je le pensais....l'un d'eux t'as fermement attrapé, j'ai bien cru devoir lui en mettre deux pour qu'il te lâche, mais ce que tu lui a fait était bien mieux, haha." Il disait ça d'un ton ironique,comme si ce qui venait de ce passer était drôle. Ça ne l'était absolument pas. Je le regardais avec de grands yeux, et il lança à nouveau un petit rire. Il n'avait toujours pas répondu à mon autre question: pourquoi m'avait-il sauvé? Il n'avait aucune raison de le faire, et pourtant il l'avait fait. Allait-il répondre, ou non?
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You.
Lãng mạnJe n'ai jamais réellement songé à la manière dont j'allais mourir...peut être tout simplement de vieillesse, de solitude, ou encore d'une maladie. J'imagine même écrasée par un véhicule dans un moment d'inattention, ou tuée volontairement par un cri...