Terminal Frost ( VF ) TOME 3 THE HEART OF THE STORM

Chapitre 2

Natasha avait eut raison à propos du fait que ce serait super sympa de s'accrocher à lui à l'arrière de sa moto alors qu'il conduisait en direction du Triskelion. Elle enfouis son visage dans la veste de Steve, respirant profondément l'odeur du cuir et de la chaleur ambiante qui leur fouettait le visage. Ses bras étaient enroulés autour de sa taille, et pour une fois, elle ne pensait à rien. Il n'y avait que le grondement du moteur de sa moto (qui s'avéra être bien plus sensuel qu'elle ne l'aurait crû) et le corps de Steve, un mur de force brute et de muscles qui se trouvait juste devant elle et qu'elle enlaçait. Ils avaient déjà fait ça avant, partir faire une balade en moto sous un beau soleil, le vent qui emportait ses cheveux et caressait son visage, mais cette fois paru différente, plus intime et plus importante pour une raison qui lui échappait. Plus paisible. Plus significative. Elle compris pourquoi au moment où la US-50 quitta l'autoroute pour emprunter la sortie qui menait au pont qui traversait l'eau aux reflets éclatant du Potomac, pont qui menait au Triskelion. Natasha ne croyait pas trop aux choses comme le destin ou le sort, mais elle cela faisait longtemps qu'elle avait appris à faire confiance à son instinct. Peut être était elle toujours influencé par ce que Steve lui avait dit un peu plus tôt dans la journée. Peut être que cela pouvait expliquer la sensation de mal-être qui lui lacérait l'estomac. Mais elle ne pouvait pas empêcher ce sentiment que quelque chose n'allait pas, qu'il y avait quelque chose de mauvais à l'horizon. Que cette superbe petite vie improbable qu'elle menait depuis quelque semaine n'allait pas continuer ainsi encore longtemps.

Alors elle ne lâcha pas Steve, pas même lorsqu'ils passèrent le portail de sécurité, bien qu'elle se soit légèrement inclinée vers l'arrière pour ne pas avoir l'air d être incapable de décoller ses mains et son corps du sien ne serait ce qu'un seul instant de celui de Steve. Elle était à peu près certaine que au point où ils en étaient, à peu près tout le monde savait qu'elle et Steve sortaient ensemble. (Black Widow ne "sortait" avec personne, mais elle ne pouvait pas vraiment se voiler la face parce que c'était exactement ce qu'ils faisaient). La STRIKE Team, et leur commandant Brock Rumlow, n'avait eut aucune retenue pour ce qui était d'alimenter les rumeurs qui couraient au SHIELD au sujet de ce qui s'était passé en Crimée. Ils avaient peut être l'espoir que la nuit de passion qu'elle avait partagé avec Steve à Yalta puisse rester un secret, mais tout le reste concernant le moment où elle lui avait tiré dessus avait détruit avec efficacité toute chance de rester discret. Les gens savaient qu'elle couchait avec Captain America. Tout le monde semblait être au courant. Et maintenant qu'ils le savaient, les gens la regardaient différemment. Personne n'était assez fou pour le dire ouvertement, mais ses paires et ses collègues la regardaient avec un mélange de surprise, d'insécurité et de pitié. Auparavant Natasha ne s'était jamais vraiment souciée de ce que les gens pouvait penser d'elle, mais à présent si et pas seulement parce que ce qu'il s'était passé en Crimée l'avait secoué. La réputation de Steve était liée à la sienne maintenant, et même si elle ne s'était jamais souciée du fait d'être qualifiée de séductrice, d'assassin et d'espionne, elle ne voulait pas que toute cette noirceur s'étende sur lui. Les murmures qui la suivaient partout étaient relous c'était le moins que l'on puisse dire, c'était difficile et distrayant de les entendre en permanence, elle se sentait tellement mal dans sa vie professionnelle et tellement bien à la maison avec Steve que pour elle, tout semblait être à l'envers et chamboulé. Elle était perdue comme elle ne l'avait jamais été auparavant, être au SHIELD, et plus particulièrement, y être avec Steve, ne faisait que raviver cette sensation.

Steve entra dans le garage, un énorme bloc de ciment qui s'étendait sur toute la surface en dessous du Triskelion. Les grondement graves de sa moto firent écho dans le sombre et vide espace lorsqu'il se gara. Il éteignit le moteur et se redressa. Elle ne bougea pas. Elle savait qu'elle devrait le faire, mais elle n'arrivait pas à se séparer de lui. Les larges mains du blond vinrent attraper les siennes là où elle étaient liées en travers de son torse et il entrelaça leurs doigts.