Un cœur pour deux (L'amour d'une handicapée)

chap 2 -- Tentative de suicide

___ Mademoiselle Morose, ne sautez pas je vous en prie! S'écria une voix derrière elle.

Léna avait comprit au son de la voix que c'était le même type de tout à l'heure. Celui qui prétendait être le frère de l'homme qu'elle haïssait le plus de sa vie en ce moment. Si elle se retournait pour vérifier elle tomberait immédiatement dans le vide. Mais de quoi avait-elle peur soudain, n'était-ce pas ce qu'elle avait l'intention de faire avant que cet homme ne vienne se mêler de ce qui ne le regarde pas. D'ailleurs elle ne comprenait pas pourquoi il sentait le besoin de la sauvée soudainement.

___ Laissez-moi tranquille!

Les gouttes de plus tombaient de plus en plus fort. Angel fixa cette femme trempée, sa robe blanche moulait son corps et révélait sa forme parfaite. Cette femme avait peut-être un handicap mais cela n'enlevait rien de son charme. Elle devait lui persuader qu'elle était jolie, qu'elle trouverait mieux que Marc.

___ Je connais mon frère, crois moi il ne mérite pas que vous mourrez pour lui.

Si elle pouvait effacer un épisode de sa vie en ce moment même, elle effacerait cette journée oú elle avait accepté la demande d'ami de Marc Mendelssohn sur Facebook. Elle se souvenait bien de se jour là.

C'était une matinée très ensoleillée, elle avait envie de sortir un peu pour prendre de l'air mais sortit à cette heure était prendre le risque d'être boucanée comme les viandes de son père quand il décidait de faire la cuisine. Alors se sentant ennuyée elle avait sortit son portable et s'était connectée sur sa page Facebook, une notification de demande d'ami était apparut sur son écran. Ignorant la demande elle cliqua sur son profil pour voir sa photo, il n'était pas mal dû tout dans ses photos et la description de son profil avait attiré son intention, alors elle accepta la demande. Elle avait passée toute cette semaine à espionner ses publication, son profil en attendant qu'il fasse le premier pas jusqu'à ce qu'un jour il lui écrit son premier message: Bonjour Elena! Tout avait commencé par une fichue demande d'amie qu'elle regrettait d'avoir accepter ce jour là.

___ Je ne le fait pas pour lui mais pour moi, j'en ai marre que les autres me regardent avec un air de pitié comme si j'étais une vulgaire chienne blessée.

Seule une personne dans la même situation qu'elle pouvait la comprendre. Jamais elle ne pouvait passée inaperçu dans un endroit, certain la fixait, murmurait, d'autre s'empressait de l'aider sans lui demander si elle avait besoin d'aide. C'est la raison pour laquelle Elena n'aimait pas sortir, elle passait presque toute ses journées dans sa chambre pour écrire et sortait seulement quand elle devait rencontrer son éditeur.

___ Celui qui oserait dire cela, n'est qu'un idiot, on a qu'a vous regarder pour voir votre beauté époustouflante, pourquoi se concentré plus bas quand là haut n'est que pure merveille.

Le cœur de Léna fit un bon dans sa poitrine. Jamais au paravent un homme n'avait usé de mot si tendre pour parler de sa beauté. Mais elle savait que tout était faux que cet homme ne voulait qu'une chose lui empêcher de sauter pour pouvoir dormir en paix ce soir avec l'impression d'avoir accompli une bonne action.

Le vent souffla légèrement. Sa peau trembla. La brise glacial lui donnait envie de croiser les bras sur la poitrine pour se protéger du froid mais elle ne pouvait guère car si elle relâchait le fer elle tomberait dans le vide.

___ Laissez-moi vous aidez à descendre de là, vous avez froid et moi aussi.

Angel fit un pas en avant doucement tout en tentant de ne pas l'effrayer, Elle s'écria:

___ N'approchez pas! Je vous interdis de m'approcher.

Sa voix se brisa en un sanglot. Des larmes traitresses recommençait c à ouler sur sa joue fusionnant avec les goutes de pluies qui glissaient sur son visage. Heuresement personne ne passait sur le pont à cet instant sinon la police serait déjà sur les lieux.

___ Je veux juste vous voir. Je promets de ne pas vous toucher. Puis - je ? Mon frère m'a souvant parlé de vous, j'ai toujours voulu connaître personnellement cette femme impressionnante dont il me vantait les qualités.

Elle ne répondit pas ne croyant pas un seul de ses mots. Il prit son silence pour une affirmation.

___ Je vous préviens, je vais m'approcher juste pour vous voir.

Il fit un premier pas, attendit de voir sa réaction, Comme elle ne bougea pas, il s'approcha avec précision pour éviter de l'effrayer puis arriver près de la rambarde il pencha la tête pour la regarder. Elle inclina légèrement la tête vers elle. Leur regard se rencontra. Il paraissait tant à on frère, son cœur s'accéléra plus rapidement qu'a l'accoutumée.

___ Je ne comprends pas pourquoi vous voulez abandoner, vous êtes d'une telle beauté. Sautez dans le vide serait commettre une infâme pêché envers ce joli corps.

Ils étaient tous les deux des beaux parleurs d'après ce qu'elle venait de remarquer.

___ Vous me trouvez Jolie? Murmura t-elle comme si ce mot n'était que pure mensonge et qu'elle n'y croyait guère.

___ Je vous trouve très jolie, affirma t-il.

___ Vous mentez! Accusa t-elle en tournant la tête.

___ Pourquoi mentirai-je? Je ne vous connais pas et vous ne me connaissez pas.

___ Pour m'empêcher de sauter! S'écria t-elle.

Angel soupira a bout de mot convaincant. Soudain elle tourna la tête vers lui et dit:

___ Si vous étiez Marc, seriez-vous restez à cette table?

Angel ne s'attendait pas à cette question, elle lui avait prit de court. Affirmé qu'il n'aurait pas agit comme Marc ne serait que pur mensonge mais s'il serait parti ce ne serait pas à cause son handicap mais parce qu'elle aurait omis de lui mentionné ce détail important.

___ Je..., commença t-il

___ C'est ce que je me disais, coupa t-elle.

Soudain la voiture de Angel s'approcha Marc descendit de la voiture en criant.

___ Léna! Que faites-vous?

Cette voix rauque qui prononça son nom lui fit un effet beaucoup plus immense. Il était revenu pourquoi donc? Voir son visage de nouveau serait revivre la douleur de à tout l'heure, elle ne supportait pas deux douleurs identiques au cour d'une seule journée. La tête droite vers le paysage qui s'affichait en face de lui, les arbres se voyait faiblement a travers le noirceur de la nuit, c'était une nuit parfait pour mourir. Son père chéri aura le cœur brisé, sa sœur la pleurera de toute les larmes de son corps mais quand son corps aurait pourrie dans la terre jusqu'à devenir poussière, la douleur, la tristesse, les auront quitté, sa famille finira par l'oublier.

Angel tourna la tête vers son frère lui ordonnant de partir à voix basse. Celui-ci refusait évidement, alors qu'il se retournait pour la parler avant qu'il ouvrit la bouche, il l'entend murmurer:

___ Merci d'avoir essayer.

La seconde d'après elle lâcha la rambarde leva le premier pied, ferma les yeux et laissa son corps tombé dans le vide en souriant ...