chap 6 ---Réconfort

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Léna se réveilla en sursaut, elle se retrouva seule dans la chambre. La lumière irritait son iris et lui fit cligner les yeux. Son ventre gazouillait, elle avait un faim de loup. Combien de temps avait-elle dormi.

Elle jeta un coup d'œil autour de la chambre à la recherche de son sac et de sa mallette. Elle était adossée près de la fenêtre de la chambe. Et son sac se trouvait au pied de son lit. Elle l'attrapa tout en essayant de pas trop bouger, l'ouvrit et sortit immédiatement son portable.

___ Papa et Mélanie doivent s'inquiéter, murmura t-elle avant de presser le bouton d'ouverture mais il ne s'ouvrit pas, signe que sa batterie l'avait lâchée.

Elle sortit son chargeur. Avec un effort surhumain elle réussi à mettre les pieds par terre. En tendant le bras elle connecta son chargeur. Le téléphone en charge elle réussi à l'ouvrir. Elle avait deux messages vocales et cinq appels manqués de trois numéro, son père sa sœur et un numéro inconnu.

Elle ouvrit le premier message vocal.

'' Vous avec un nouveau message vocal de papa'' Coucou Lena, ça va? Tu ne nous as donné aucune nouvelle depuis hier? Ça va? ton rencard s'est bien passé? Fait nous signe si tout va bien ta sœur et moi nous nous inquiétons.

Elle essuya une larme qui venait de glisser sur sa joue. Elle aurait tant voulu leur dire qu'elle n'allait pas bien, qu'elle n'avait plus la force de continuer à vivre.

Elle ouvrit le second message:

''Vous avez un nouveau message vocal de Mélanie '' Salut Léna? Ça va? Pourquoi ce silence? Cet idiot t'as brisé le cœur hein? Tout s'est mal passé, je vais arracher les yeux de ce type si c'est ce que je pense. Laisse nous un message, papa se fait du souci pour toi''

Elle posa son portable sur sa cuisse essuyé le flot de larme qui coulait à présent sur sa joue, puis bien décider à répondre elle attrapa son portable et commença à écrire un SMS.

'' Bonjour Mélanie, tu as raison je ne vais pas bien, je vais mal. Hier soir j'ai tenté de me suicider, mais le frère de marc m'en a empêcher, je...

En écrivant le message, le téléphone se mit à sonner entre ses mains le numéro de sa sœur monta sur l'écran. Elle décrocha avant de s'éclaircir la gorge.

___ Mélanie!

___ Dieu merci tu es là, lâcha la voix inquiète à l'autre bout du fil.

___ Tu vas bien? Alors ça s'est mal passé hein?

__ Oui! Tout s'est bien passé! Mentit-elle.

___ Ah oui? S'enquit- elle peut convaincu.

__ Si je te le dis, au contraire je suis chez sa famille là maintenant, j'ai dormi chez sa mère. Salut papa de ma part.

__ Je le ferai, tu rentres quand à la maison?

___ Je ne sais pas encore, sa famille est si charmante avec moi, je doute qu'elle me laisse partir si tôt.

Soudain deux coups frappèrent à la porte. Deux coups salvateurs qui l'empêchèrent de continuer à mentir.

___ Écoute Mélanie on frappa à la porte, ça doit être Marc, je te rappelle plus tard.

Prononcer le nom de Marc était un véritable enfer pour elle. Elle détestait cet individu de tout son être.

___ promis?

___ promis

Elle raccrocha immédiatement, s'empressa d'effacer le message qu'elle avait commencé d'écrire avant de crier.

___ Entrez!

La porte s'ouvrit lentement, Angel passa la porte un plateau à la main.

___ Ma mère vous a fait un peu de soupe en attendant que le dîner soit prêt.

___ Comment saviez-vous que j'étais réveiller.

___ Je ne le savais pas, je venais ici quand je vous ai entendu écouter un message.

Léna fronça les sourcilles l'air indigné.

___ Est-ce dans vos habitudes d'écouter les gens aux portes!

Il posa le plateau sur le lit avec un léger sourire aux lèvres.

___ Sauf quand elles sont aussi fragile que vous.

Léna leva des yeux indignés vers lui. Alors c'était ainsi qu'il la voyait comme une chose fragile. Ignorant le plateau, elle se leva, attrapa son sac et son chargeur.

___ Que faites-vous? Questionna Angel.

___ Je vous remercie beaucoup de votre aide, votre mère aussi d'ailleurs, mais il est temps pour moi de partir.

Elle marcha faiblement vers sa mallette et l'attrapa.

___ Vous aviez dit à votre amie que que vous n'alliez pas partir si tôt, reprocha t-il.

___ c'est ma sœur, eh oui, c'est ce que je lui ai dit et je n'ai pas menti, je ne suis pas prête à affronter ma famille maintenant, je ne rentre pas chez moi, je vais louer une chambre d'hôtel dans cette ville de malheur.

Angel comprenait ce qu'elle voulait dire par ville de malheur il ne fit aucun commentaire. Elle marcha vers la porte son sac à la main en trainant sa mallette derrière elle. Il vient se mettre en travers de son chemin.

___ Que faites-vous? S'étonna t-elle.

___ Ma mère va être très déçu, vous savez, elle prépare ce dîner juste pour vous avec tant d'amour.

____Je suis désolé, je ne dois partir d'ici.

____ Si c'est la présence de mon frère que vous redoutez il n'est pas à la maison. Il est parti pour quelque jour.

Il glissa sa main sur son poignet et s'empara de la mallette en plongeant son regard dans le sien.

___ Je ne peux pas vous laissez partir.... Pas dans cette état.

Le son de sa voix si vibrante fit naitre une douce sensation aux creux de ses reins. Elle ne trouva rien à redire à sa décision, les mots ne venaient pas.

Elle baissa les yeux. D'un doigt autoritaire il lui souleva le menton.

___ Puis-je conclure que vous accepter de rester, au moins le temps que je vous aide à chercher un appartement descends dans cette ville ....de malheur

Comment un homme pouvait être aussi gentil? Jamais elle n'avait connu quelqu'un comme lui. Un sanglot de détresse s'échappa de ses lèvres. Il posa la mallette et la prit dans son bras. La tête posé contre son torse, les bras autour de sa taille, il lui murmurait des mots réconfortants, pendant un instant elle oublia tout: sa vie merdique et son handicap. La seule chose qui comptait c'était ce bras qui lui procurait une paix parfaite, elle voulait y rester à jamais...

Un cœur pour deux (L'amour d'une handicapée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant