Un cœur pour deux (L'amour d'une handicapée)

chap 5 --Apparition désagréable

Angel quitta la chambre, nerveux. Les paroles de cette femme lui rendait terriblement nerveux et pourtant il n'était pas un petit garçon à qui de beaux paroles faisaient rougir. C'était Peut-être à cause de son franc parler car elle paraissait très directe.

___ Angel tu n'as pas vu mes clefs ? Fit Marthe en voyant son fils s'approcher.

___ Maman? Je te croyais déjà parti.

___ Malheureusement non! Je ne trouve pas mes clefs.

Il soupira.

___ Pourquoi tu ne prends pas les miens.

___ Tu sais très bien que je ne conduis pas ce genre de voiture.

Angel se mit à rire. Sa mère n'a jamais aimé sa voiture, elle disait qu'elle était trop grand à son goût. Elle préférait les voitures anciens pas très spacieux.

___ Maman tu n'es pas obligé d'aller au marcher, Laura peut s'en chargé.

Elle s'agenouilla et inclina la tête sous le canapé tout en déclarant:

___ Elle ne viendra pas, son fils est malade je lui ai donné la journée.

Angel marcha vers lui et lui attrapa par le bras.

___ Lève toi maman.

Quand Marthe voulait faire quelque chose, personne ne pouvait lui en empêcher. Il l'aida à se relever et la força à s'assoir.

___ Reste ici, je vais chercher tes clefs.

Comme elle prenait une mine agacée, il ajouta:

___ je t'interdis de bouger maman.

___ D'accord mais dépêche toi alors sinon le dîner ne sera pas prêt à tant pour notre malade.

Il la quitta en sourit. Elle était si protectrice et si gentille. Il n'aurait pas rêvé mieux qu'elle.

Sa première idée fut d'aller vérifier dans la chambre. Il fouilla partout mais ne la trouva pas. Ensuite il se dirigea vers la cuisine, il le trouva enfin sur la table. En le voyant s'approcher en balançant en l'air les clefs d'un air amusé. Il se leva en demandant :

___ Où les as-tu trouvées?

___ Sur la table de la cuisine.

Elle frappa légèrement son front. Puis sourit.

____ Merci mon garçon tu es un ange comme ton nom l'indique.

Elle tendit la main pour l'attraper mais il le souleva un peu plus haut.

__ Qu'est-ce que tu fais Angel?

___ je te donne tes clefs.

Elle se haussa sur ses pieds pour les attraper mais il les souleva un peu plus haut en riant.

___ Bon Je te le laisse, débrouille toi d'aller au marcher et de cuisiner aujourd'hui ! Lâcha t-elle l'air fâché.

___ Un petit bisou et je te le donne maman, embrasse ton fils chéri.

Il soupira et la prit dans ses bras.

___ T'ai-je déjà dit que je t'aimais toi? Murmura t-il en l'entourant de ses bras.

___ Non.

___ Je t'aime maman, je t'aime, je t'aime.

___Je t'aime aussi, mais arête sinon tu vas finir par m'étouffer avec tes bras de fer.

Il la lâcha en souriant. Elle arracha les clefs de sa main et se dirigea vers la porte qu'il ouvrit et renferma derrière elle. Il prit la direction de sa chambre mais la porte s'ouvrit encore une fois.

___ Tu as oublier quelque chose maman.

Il fit demi tour mais la corpulence de cette personne était beaucoup trop masculin pour être sa mère.

___ Marc...

Sa voix murmura son nom avec surprise. Comment osait-il venir à la maison ?

___ Bonjour Angel. La nuit a été très bien, merci de demander.

Il entendit sa mère démarrer la voiture alors que son frère s'installait confortablement dans un canapé.

____ Qu'est-ce que tu fais là? Demanda t-il mécontent.

Lui demander s'il allait bien n'était pas nécessaire car parait-il qu'il avait toujours tout sur contrôle.

____ Et bien mon frère, j'ai compris ce matin en quittant mon lit, que la nuit pouvait vraiment porter conseil...

Angel le fixa, et contra:

___ Et que t'a t-il déclaré de faire une bêtise ce matin? Ne t'avais-je pas demander de rester loin de la maison et d'Elena.

Il se leva subitement l'air contrarié.

___ Écoute c'est vrai que tu es mon frère mais c'est à moi de régler ce problème Léna est ma petite amie non la tienne.

___ Ta petite amie? L'avais-tu oublié quand tu l'as laissé en plan dans ce restaurant.

___ Je suis ici pour parler à Léna, et je le ferai avec ou sans ton consentement. J'ai fais du mal à cette femme je l'assume mais je dois vraiment lui parler pour tout arranger, après tout elle n'est pas si moche que cela en repensant à on corps dans cette robe moulante. Elle a tout la place qu'il faut...enfin presque tout.

La mâchoire d'Angel se crispa. Comment osait-il parler d'elle de cette façon? Il aurait voulu lui lancer son poing au visage comme hier soir mais résista à cette si tentante tentation au cause de la présence de Elena dans la maison. Créer une scène ne ferait pas de bien à Lena, il valait mieux le convaincre de partir avant qu'elle puisse le voir.

___ Tu devrais apprendre ce qu'est la beauté, je te le conseille vivement mon frère.

Marc se mit à rire.

___ Toi mon frère tu trouves tout jolie. Parfois je me demande si ce n'est pas ton métier de psychologue qui te pousse toujours à chercher la beauté chez les gens même quand elle n'existe pas.

____ La prochaine fois que tu ouvres la bouche et que tu lances une phrase de ce genre en faisant allusion à mademoiselle Morose, je te colle mon poing au visage.

___ Ok tu as gagné, je ne vais plus dire qu'elle est moche, tout à coup j'ai perdu l'envie de la parler je m'en vais, si cette nuit me porte conseille encore une fois je viendrai la voir pour la parler et cette fois tu ne pourras pas m'en empêcher, Au-revoir grand frère on se voit à l'hôpital.

Une colère intense bouillonnait en lui. Quand il le vit sortir, il entreprit enfin de se calmer. Il faut croire que Marc ne changerait jamais. Il ne respectait pas les femmes et ne les respecterait jamais. Marc et Angel étaient tous les deux médecins, de même que leur mère. Ils travaillaient tous dans l'hôpital familial qui a été fondés part leur feu père. Angel était un psychologue réputé, connu de la ville, Marc aussi lui était gynécologue égalemnet réputé par compte il était également connu comme le coureur de jupe de l'hôpital. En s'inscrivant à la faculté de médecine il avait déclaré ouvertement qu'il voulait être gynécologue seulement pour être toujours prêt des vagins. En réalité il était n'était pas différent de leur père...