chap--31 Abandon

233 24 0
                                    

Marc ancra ses yeux dans les siens à la recherche d'une approbation tout en caressant sa hanche à travers le tissus lisse. Il ne voulait pas la bousculer mais il était sûr à quatre-vingts dix neuf pourcent qu'il lui ferait l'amour ce soir.

C'est quand même ma nuit de nocepensa t-il un sourire pervers aux lèvres.

Léna se cambra sur ses jambes quand il glissa ses mains sous sa fine chemise de nuit pour caresser doucement sa peau laiteuse. Elle ne pouvait plus le résister, il le voyait clairement dans son regard brillant et ses pupilles dilatés, mais pourquoi résistait-elle encore?

Soudain elle quitta ses mains d'elle , s'écarta de lui. Il la laissa faire les yeux écarquillés d'incompréhension. Elle se mit à jouer avec l'ourlet de son vêtement comme un enfant en proie à une grande timidité.

___  Je ne veux pas Marc...Je...Je ne suis pas prête! bégaya t-elle le corps encore en feu par ces précédents attouchements.

Il fixa la jeune femme un instant puis se décida à perdre la bataille. Il n'avait pas dormi la nuit, la fatigue commençait à envahir son corps.

Léna regarda Marc se coucher l'autre côté du lit avant d'enlever son T-shirt de , un sentiment de culpabilité l'avait envahit surtout à cause de son érection qui était fièrement étendu. C'était son mari bon sang! Pourquoi le refusait-elle. 

Elle s'était remit dans son lit comme si de rien était les yeux grands ouverts collés au plafond. Quelques minutes plus tard, elle se retourna vers lui les yeux posés sur son torse, contemplant son fameux tatouage. Une irrésistible envie de le toucher s'était emparé d'elle. Ses doigts se retrouvèrent sur son torse, traçants les courbes de son tatouage. Son histoire avec les vagins lui revient à la tête et elle sentit son corps s'embraser encore plus qu'avant.

Pourquoi résistait-elle à l'appel de désir que cet homme lui inspirait? Était-ce un pêché de se laisser mener vers le mont du plaisir par l'homme qu'on désir?

Soudain elle sentit la peau de son torse se contracter sous ses doigts signe qu'il était réveiller. Elle enleva immédiatement sa main rouge de honte mais il lui attrapa le poignets au vol, l'attira sur lui puis la renversa sur le lit. Il se retrouva en califourchon sur elle.

___ Tu es une vilaine fille Léna, murmura t-il en posant sa main sur sa nuque attendant qu'elle réagisse.

___ Juste une fois...

Sa voix était à peine audible mais ses jambes qui se nouèrent autour de la taille de Marc et ses bras qui attirèrent son visage près du sien lui donna son l'approbation qu'il attendait de sa part.

Léna oublia immédiatement cette lueur de triomphe qui brillait dans ses yeux quand il se pencha pour attraper doucement ses lèvres entre les siennes. Un décharge d'émotion éclata en elle en mille petits morceaux. Marc remonta ses mains le long de ses jambes ,lui arrachant un gémissements contre ses lèvres. Éperdus, saoule de désir elle introduit ses doigts dans la chair humide de son cou lui arrachant une plainte rauque.

Ses doigts doux et possessifs se perdaient dans ses cheveux. Puis dénouant ses jambes autour de sa taille il déplaça ses lèvres vers son visage déposant un myriade de baiser tout en glissa déchirant violemment le tissus qui recouvrait sa peau. Le son du tissus déchiré lui répondit au plus profond de son intimité et lui procura une tremblement inconnu. Puis il fit glisser sa culotte vers ses pieds.

En  l'enlevant, ses doigts effleurement la prothèse, le cœur de Léna accéléra et elle se figea. Lorsqu'elle était en sa présence ,elle oubliait toujours son handicap pour qu'un simple acte vienne toujours le lui rappeler après. Elle se sentit moche tout à coup, le désir était encore présent mais l'excitation avait totalement disparu. Un courant d'air froid traversa son corps. Elle s'empara de la couverture et se cacha le corps les yeux embués de larmes.

___ Léna! Marc en lui arrachant doucement la couverture... Je te jure que tu es divinement jolie... Je te défends de croire que tu n'es pas attirante car c'est ce corps qui me mets dans  état.

___ regarde moi, exigea t-il

___ non, fit- elle en tournant la tête 

___ Je t'ordonne de me regarder Léna

Elle se résigna a obéir. Il prit sa main pour le poser vers le renflement  sous son pantalon. L'excitation se ralluma soudain en elle. Il se pencha alors pour attraper la pointe de ses seins. Le souffle et atlante elle le laissa faire mais lorsqu'il  entreprît de torturer ses seins de  légers mordillements un cri se plaisir s'échappa de ses lèvres .

___ Tu n'imagines pas le pouvoir que tu exerces sur moi ma beauté, chuchota t-il avant de cueillir passionnément ses lèvres entre les siennes.

Léna ne comprit pas immédiatement le fameux aveu qui se cachait derrière ses mots car ses sens étaient en ébullition. Pressé  par le besoin de le recevoir en elle, elle l'aida à enlever son short. Elle hoqueta de surprise à la vue de son membre tendu, il était si gros et grand.

Marc sourit devant son regard ébahi, glissa  sa main entre ses jambes vers sa toison humide, elle cambra les reins vers lui en se tortillant sous ses doigts. Puis il se plaça entre ses jambes, sans crier gare s'enfonça en elle. Un sentiment de plénitude lui arracha un cri de plaisir. Marc bougea en elle pour effectuer un premier de rein. Le plaisir s'était un peu dissipé pour faire place à une brève douleur. Il caressa ses entre-jambes d'une main et ses seins de l'autre main tout en bougeant à l'intérieur d'elle pour forcer le barrière de sa virginité. Léna avait fermé les yeux en supportant sa supplice en silence, elle avait mal mais elle ne voulait pas qu'il se retire à l'intérieur d'elle. Son père avait raison pensa t-elle. Peu à peu la douleur se dissipa pour faire place à une sensation d'euphorie qui les guida ensemble vers le dernier ciel du paradis céleste...

Un cœur pour deux (L'amour d'une handicapée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant