g'day mate ᵕ̈ | jilix

𝑭𝒊𝒇𝒕𝒆𝒆𝒏

Les deux garçons se regardèrent avec des yeux gros comme des billes, et décidèrent de ne pas regarder la scène et ainsi de ne pas heurter leurs âmes innocentes.

Il y eu tout d'abord des bruits de friction de vêtement puis un bruit métallique. Le blond devina que les vêtements de son géniteur tombaient au sol, puis c'est là que quelques gémissement grave se firent entendre suivit de quelques bruits de succion. Ils restèrent assis face à face dans cette armoire qui sentait le renfermé pendant que la jeune fille soulageait le père de Jisung.

Les gémissements de l'adulte se firent de plus en plus fort et réguliers quelques secondes plus tard, Jisung avait saisit la main du roux et la serrait aussi fort qu'il le pouvait tellement cette scène le répugnait. Il ne pouvait s'empêcher d'imaginer son père et cette fille à ses genoux en train de lui faire cette chose que son père lui avait demandée plus tôt. Ils ne se parlaient pas mais en entendant les bruits obscènes qui sortaient de la bouche de l'adulte, le blond se dit que la fille serait très certainement embauchée.

Enfin et dans un dernier râle, cette scène prit fin.

Le blond qui avait broyé la main de l'Australien reprit son souffle tout comme son père de l'autre côté de la paroi en bois.

« Tu es embauchée, tu débutes demain, je t'enverrai l'adresse pas email et aussi le nom de ton manager, lui annonça le père de Jisung tout essoufflé
—Merci monsieur. »

Les deux garçons se penchèrent vers la fente de l'armoire pour observer la scène.

« Je te raccompagne ?
—Oh pas jusqu'à chez moi, mes parents trouveraient ça louche !
—Je sais, je te raccompagne à la porte
Oui. »

La fille et le père de Jisung sortirent de la bibliothèque et le brun prit bien soin de refermer la porte derrière lui.

« Il s'est passé quoi exactement là ? demanda le blond encore sous le choc
—C'était... bizarre. » répondit Felix avec les joues légèrement rosées

Le blond se rapprocha du roux.

« Tu pense que... la fille était... une prostituée ? chuchota Jisung
—Non... je pense juste que ton père a demandé une... faveur à cette fille, couina Felix
—Lix ? Ca va ?
—Oui, oui, répondit le roux un peu stressé
—Tu... tu t'es fais mal ?
—Non, ne t'inquiètes pas... c'est... c'est pas important, bafouilla-t-il
—D'accord, viens on s'en va, mon père a du sortir de la maison s'il ne revient pas. » dit Jisung en commençant à pousser la porte de l'armoire

Des voix se firent entendre dans le couloir et l'Australien tira le blond contre son corps. Le Coréen sursauta lorsqu'il sentit le torse de Felix épouser la forme de son dos. Le roux avait enroulé ses bras autour de la taille de l'autre.

«L-lix ?, bredouilla-t-il
—S'il te plaît Jisung... ne bouge pas..., susurra Felix à l'oreille de son ami
—Mais...
—Ne bouges pas, je t'ai dis.» dit-il un peu plus agressivement

Le souffle du roux s'échouait sur le mâchoire de l'autre. Le cœur de Jisung battait la chamade, il n'osait pas bouger.

Quelques secondes plus tard, la porte de la bibliothèque s'ouvrit, ils perçurent deux voix d'homme, une première appartenant au père du blond et la deuxième non identifiable.

« ...c'est vraiment délicieux !
—C'est un très bon Champagne, je t'en offrirais un, répondit le brun
—Merci de m'avoir invité.
—Mon fils n'est pas là, c'est pour cela.
—Je comprends mieux, vous prenez vos précautions monsieur le président.
—Tutoie moi Harry voyons ! On travaille ensemble depuis assez longtemps pour pouvoir se tutoyer, insista le brun
—C'est vrai, nous nous connaissons depuis... huit ans ?
—Nous nous sommes rencontré à une réunion en février, fin février si je me souviens bien.
—Je pense que tu as juste, tu as une bonne mémoire ! s'exclama Harry
—Merci.
—Et la deuxième fois... c'était... ah ! Le lendemain de...
—Oui, ma femme.
—Pardon...
—Ne t'en fais pas, c'est du passé maintenant, de toute façon c'est bientôt l'anniversaire de sa mort, je vais devoir faire un repas dans l'entreprise. » souffla-t-il

Jisung serra la mâchoire, comment son père pouvait-il parler ainsi de sa mère, comment pouvait-il prendre ce drame à la légère.

—Oui, une histoire ancienne... continua l'invité
—N'en parlons plus.
—Très bien, de quoi voulais-tu me parler exactement?
—J'ai embauché une nouvelle fille, je pense qu'elle sera sérieuse, elle a l'air motivée.
—Bien, je dois lui trouver un manager ? demanda l'autre homme
—Ne t'inquiète pas Harry, ça va être vite fais.
—Bien.
—Tu n'as pas soif ?
—Si, même si nous avons bu du Champagne il n'y a pas longtemps.
—Viens avec moi au sous-sol je vais te montrer mes trésors. »

Les deux garçons entendirent les pas des deux plus âgés s'éloigner et la porte de la pièce se fermer. Jisung reprit sa respiration.

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