Deux mains vinrent se poser sur mes hanches. Je sursautais.
« Bouge pas... »
Je tournais doucement la tête vers Hayato. Il me souriait.
« H-Hayato ?
—J'ai l'autorisation, me répondit-il avec un ton de voix qui se devait rassurant
—Q-quoi ?, bafouillais-je
—Regarde..., il sortit son téléphone de sa poche et pianota dessus avant de me montrer l'écran, j'ai l'autorisation.
Je fronçais les sourcils, je compris bien vite en sentant le bassin de mon « ami » remuer contre mes fesses.
Le blond reprit ses esprits, il couvrit son visage à l'aide de ses mains et il pleura. Le roux l'entoura de ses bras une nouvelle fois. Il peinait à le consoler.
Les hoquets de Jisung étaient de plus en plus violents et ses pleurs redoublaient de plus belle. Felix prit le visage du blond entre ses mains et se mit à lui déposer des centaines de baisers. Sur son front, ses pommettes, ses sourcils, ses yeux humides, ses joues, son menton...
Il embrassa chaque parcelle de peau à sa disposition, laissant les lèvres du plus vieux libres. La tête du blond vint se poser doucement sur la vitre pendant qu'il poussait un long soupir, le roux passa son bras autour de ses épaules. Felix posa sa main sur sa joue et ramena sa tête sur son épaule qui devait être plus confortable que la vitre brûlante et sale du bus.
« Tu peux t'endormir, je te réveillerai quand on sera arrivé »
Jisung hocha simplement la tête, trop épuisé pour dire un mot. Il s'endormit en quelques secondes, son souffle calme et lent venait s'échouer sur le bras du roux qui frissonnait à ce contact.
Il tourna le regard vers la route, il observait le paysage autour, les arbres défilaient à toute allure, les voitures de toutes les couleurs donnaient vie à ce paysage immobile.
Le bus croisa des couples qui se tenaient la main, d'autre qui s'embrassaient, une grand-mère promenant son chien, un enfant tenait la main de son père, des travailleurs pressés ou bien des écoliers blasés.
Mais, bien vite son regard fut attiré par la touffe blonde du coréen.
La main du Coréen fit sursauter Felix lorsque qu'elle glissa sur sa cuisse après un virage, il la fixa quelques secondes, elle était blanche comme la nacre, elle brillait au soleil comme si des milliers de petits diamants étaient incrustés dans son épiderme, ses doits fins et longs remuaient un peu, signe que le blond rêvait. L'australien jeta un rapide coup d'œil au visage calme de son voisin qui reposait toujours sur son épaule et il se remit droit.
Son regard descendit à nouveau sur la main de Jisung qui l'attirait comme un aimant. Il avait envi de la prendre, de la serrer et de la garder près de lui, garder Jisung près de lui pour le protéger. Felix s'en voulait horriblement et il avait pris conscience que le blond était fragile comme un oisillon.
Sa main, tremblante, descendit vers sa jumelle, sa peau froide se glissa tout contre celle de Jisung qui était de la température opposée dû à la forte chaleur qui traversait la fenêtre du véhicule. Il entrelaça ses doigts avec ceux de son voisin. Un sourire prit place sur ses lèvres et son cœur se mit à battre la chamade, rien que ce contact le mettait dans tous ses états.
Le coréen gigota à ses côté, il poussa un grognement et sa main serra celle du tacheté. Felix passa sa main libre sous son menton et replaça sa tête pour ne pas qu'elle tombe. Il laissa sa main retomber mollement sur sa cuisse gauche, touchant au passage la main de Jisung. Il la caressa, impressionnée par sa douceur, il passa sur chaque étincelle que renvoyait sa peau blanche comme neige.
« Mmmh- F- Felix ... »
Le roux sursauta et tourna lentement la tête vers le blond. Ses yeux étaient hermétiquement fermés, il souriait bêtement et en voyant son air calme et enfantin, le roux compris qu'il dormait encore à poings fermés. Il releva sa main libre et caressa lentement ses mèches dorés pour ne pas le réveiller. Il observait son visage d'ange.
Le trajet se passa dans un calme olympien, le bus était vide à cette heure-ci et c'était assez étrange.
Lorsque le conducteur annonça le terminus, le roux secoua gentiment l'épaule de son amant. Il se réveilla lentement, Felix glissa sa main dans celle de l'autre comme auparavant et ils sortirent du bus.
« Congwong beach.... » chuchota lentement Jisung émerveillé en appuyant chaque syllabes.
Jisung ressemblait à un enfant ouvrant ses cadeaux le soir de Noël, ses yeux étaient pleins d'étincelles. Felix quand à lui observait le blond avec un sourire en coin.
Les deux garçons restaient sur le trottoir, en appui sur la barrière en bois, d'ici ils pouvaient voir l'océan, d'un bleu foncé croisé avec du vert émeraude. Le sourire aux lèvres, laissant le vent ébouriffer leurs cheveux.
Le roux glissa à nouveau sa main dans celle de Jisung, entrelaçant leurs doigts.
Ils marchèrent le long du chemin sablonneux qui menait à la grande plage où ils avaient l'habitude de se rendre. Ils prirent leur temps, discutait comme si rien de tout ça n'était arrivé.
Une fois sur la plage, le plus vieux, retira ses baskets ainsi que ses chaussettes et courut comme un enfant de cinq ans jusqu'à l'eau.
Felix, le sourire aux lèvres, ramassa ce que Jisung avait lancé derrière lui et sorti son téléphone pour le filmer. Le brun entra dans l'eau jusqu'aux genoux en essayant de ne pas tremper son bermuda. Les vagues d'eau tiède venaient frapper contre ses jambes et cela lui plaisait.
Il sortit de l'eau après une quinzaine de minutes et rejoignit le roux qui lui était sorti plus tôt. Il s'était allongé sur sa veste d'uniforme.
L'australien avait l'air de dormir, le blond retira sa veste et la posa à son tour sur le sable, il s'allongea dessus. Il se tourna vers la droite et attira le roux vers lui, le prenant dans ses bras en commençant une douce étreinte.
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Un peu de fluff ça fait du mal à personne :))
Est-ce que je viens de vous spoiler la couverture d'une histoire qui va sortir (je l'espère si je me dépêche d'écrire) très prochainement ? ABSOLUMENT 😉
Ne me remerciez pas je vous fait des cadeaux parce que je vous aimes ❤️
Bisous mes sunflowers.
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g'day mate ᵕ̈ | jilix
ФанфикшнHan Jisung voyage à travers le monde à la suite de son père qui doit beaucoup se déplacer à cause de son métier. A force d'être arraché à ses amis sans cesse à chaque changement d'établissement il décide de rester seul... Sa prochaine destination...
