Prologue

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PDV Cassiopée

«-Ici sa m'a l'air bien.»

Mon frère et ma sœur me regardent perplexes. Nous voilà au milieu de la forêt, des arbres à perte de vue. C'est sur que ce n'est pas optimal niveau sécurité, ces choses pourraient arriver sans qu'on les voit mais on n'a pas vraiment le choix.

«-Je ne suis pas convaincu que sa sois une bonne idée, on ne pourra pas les voir arriver. Dis mon frère.

-Je sais mais il va bientôt faire nuit et Andromède commence à fatiguer.

-Comme tu veux.»

Andromède c'est ma sœur, on ne peut pas dire qu'elle ait eu une vie facile. En même temps grandir en pleine apocalypse de mort-vivant sa aide pas vraiment. Vivre au milieu de ce merdier ce n'est pas facile tous les jours. Surtout que c'est arriver du jour au lendemain, sans savoir d'où ça venais. Tout à commencer il y 8 ans à peu près. Avec Alexander, mon frère jumeau on venait tout juste de fêter nos 10 ans. Sa à démarrer doucement, nos voisins ont commencé à se comporter bizarrement, on comprenait pas ce qui se passait. Jusqu'au jour où on a compris que ces personnes étaient mortes puis comme revenu à la vie et que si elles nous mordaient on deviendrait comme elles. On a alors commencé à survivre avec du mal au début mais notre mère nous à aider. On a appris à se défendre, à tuer les morts, en leur perforant le cerveau mais ça n'a pas suffi car ils ont finit par l'avoir. Et aujourd'hui nous voilà, tout les trois, mon jumeau, notre sœur et moi, au milieu de cette forêt sans réellement savoir où nous sommes. Mais le plus important c'est qu'on sois ensemble. Le pire dans tout ça c'est qu'Andromède n'avait que 5 ans quand tout à commencer. Elle n'a quasiment aucun souvenir du monde tel qu'il était avant mais on a de l'espoir, on est persuadé que tout finira par rentrer dans l'ordre.

Nous sommes tout les trois installer face à un petit feu. La nuit commence à tomber, j'aperçois le soleil qui décline doucement derrière les arbres. Face à moi, Alex regarde dans le vide, ses beaux yeux marron/vert rougi par la fatigue. Ses cheveux roux foncé en bataille. Andromède, elle, est allongé à même le sol, la tête poser sur les genoux d'Alex. Ses longs cheveux blonds vénitiens lui tombant sur le visage, ce qui est étonnant car elle ne les détachent presque jamais. Sur le feu est posé une petite boite de conserve contenant du cassoulet.

Je suis en train de discuter avec mon frère lorsque Andromède s'assoie soudainement «chut, écoutez !». Elle s'attache les cheveux en chignon très rapidement et attrape sont arc posé à coté d'elle ainsi qu'une flèche qu'elle sort de son sac à dos. Le silence est total, on n'entend rien du tout puis soudain des bruits étranges provenant de derrière moi se font entendre. Il n'y a pas un seul doute, ce sont des putain de morts-vivants et vu le bruit qu'ils font, ils sont nombreux. Je me lève et sors mon couteau.

«-Faut qu'on se les faces au corps-à-corps, si on tire on va en attirer d'autre.

-Ta raison. Me répond mon frère.

-Très bien, Alex on y va. Andromède tu restes là, c'est beaucoup trop dangereux pour toi.

-Non mais tu rigoles, c'est pas parce que j'ai 13 ans que je peux pas me battre et tu le sais. Je sais bien mieux me battre qu'Alex, c'est pour lui que tu devrais t'inquiéter. S'énerve-t-elle.

-J'ai dit tu restes là, fin de la discussion.

-A vos ordres sergent Cassiopée!»

Et voilà, elle va bouder mais je m'en fous. Sa sécurité est plus importante que son début de crise d'ado. J'attrape le bras d'Alex pour l'obliger à me suivre et c'est partie pour du dégommage de mort-vivant. On s'enfonce légèrement dans la forêt. Je jette un coup d'œil derrière moi, espérant apercevoir le campement au cas où Andromède aurai besoin d'aide mais je ne vois rien. Alex me met un coup dans l'épaule afin d'attirer mon attention et lorsque je regarde devant moi j'aperçois une quinzaine de morts qui se dirige droit sur nous. Alex attrape son couteau et l'enfonce dans l'œil d'un des morts-vivants qui lui fait face. Il fait pareil avec ceux qui suivent puis je fais de même. Je tombe face à un enfant il doit faire la taille d'Andromède. Je ressens soudain de la tristesse, un pincement au cœur, comment tout ça a bien pu se produire. Ce n'est qu'un enfant, je ne peux pas lui planter un couteau en plein dans le crâne. Je le regarde s'approcher de moi sans même réussir à bouger. Sa peau tombe en lambeau, il sent la mort et pire que tout ses yeux son blanc, blanc comme si son âme avait quitté son corps, blanc comme le vide, comme la mort. Un frison me traverse le corps tout entier, il n'est maintenant plus qu'à quelques mètres de moi, je n'ai plus le choix. Je m'avance, lève mon couteau et dans un geste rapide je lui plante dans l'œil, assez profondément pour endommager le cerveau et il s'écroule au sol.

Garder espoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant