Garder espoir

Chapitre 5

Je me réveille face au lever de soleil, j'ai encore fait des cauchemars. Cette fois j'ai vu mon frère et ma sœur mourir, dévorer par des rôdeurs et je ne pouvais rien faire pour les aider. Depuis mon arrivée à la prison j'ai des nuits horribles et c'est encore pire depuis la disparition de Carol, ça fait des jours et on n'a rien trouvée du tout. Pareil pour les jumeaux d'ailleurs, on est totalement perdu des deux côtés et en manque d'idée ou chercher.

Je me lève et pars déjeuner comme tous les matins avant de partir avec Daryl. Je m'installe avec Will, Elliott et Elisia le temps de manger ma pomme et boire mon verre de lait. Il me raconte qu'aujourd'hui ils vont faire du jardinage avec Rick, ils ont de la chance je pense que je vais moins m'amuser qu'eux.

Je rejoins Daryl qui est avec Glenn entrain de regarder une carte, je pense qu'ils regardent où on pourrait poursuivre nos recherches. Quand j'arrive Daryl relève la tête vers moi et souffle avant de ranger la carte et de partir en direction de sa moto. Je crois qu'il ne me supporte plus, il doit en avoir marre que je sois tout le temps avec lui. Mais en même temps je veux pas qu'il aille seul dehors c'est dangereux et même si je suis une enfants je suis capable de surveiller ses arrière. Après c'est vrai que je pourrai le laisser tranquille le soir quand il est dans la tour mais j'aime pas le voir déprimé tout seul. Et puis comme ça il pense plus au fait que je le soule et un peu moins a Carol.

Nous voilà parti pour une nouvelle journée de recherche et je ne sais même pas où on va. Comme toujours je regarde le paysage défilé alors qu'on file à toute allure sur la route. Après un petit moment on passe le panneau d'une ville appeler Turin. On arrive dans un quartier résidentiel avec plein de grande maison. Ça va prendre tellement de temps à fouiller tout ça.

On adopte la tactique habituelle, il fouille le bas et moi l'étage, enfin la comme les maisons sont gigantesques le premier qui a fini sa partie fais le deuxième étage et le troisième quand il y en a trois. Les premières maisons sont super calme, même pas un rôdeur. En revanche quand on rentre dans la cinquième un comité d'accueil nous attend. Des dizaines de rôdeurs sont agglutinés à la porte.

Lorsque Daryl ouvre on se retrouve très vite dépasser, ils sont trop nombreux et surtout beaucoup trop proches. Alors que je me débats avec un rôdeur qui a perdu un bras, je vois Daryl qui se fait encercler. J'arrive finalement à me libérer et part l'aider, je plante celui qui est sur le point de le morde à l'épaule. Il se débat avec trois autres, j'arrive dans leur dos et en tue deux pendant que Daryl s'occupe du dernier. Évidemment le fait que je l'ai aidé ne lui a pas plus ce qu'il me fait comprendre lorsqu'il me dit "j'avais pas besoin d'aide". C'est sur qu'il s'en sortait très bien tout seul. Si je l'avais pas aider il se serait fait mordre et aurait fini par mourir. Bon c'est vrai qu'il est chiant et qu'il n'est pas super gentil mais bon je l'aime bien quand même, puis Carol me le pardonnerait jamais si je le laissait mourir et de toute façon j'allais pas le laisser se faire mordre. Qu'il soit d'accord ou pas je l'aide un point c'est tout. On finit de tuer les autres rôdeurs puis on fouille la maison de long en large et en travers et rien du tout. En même temps qui voudrait aller dans une maison pleine de rôdeur à part nous.

On arrive devant la prochaine maison, pas un seul bruit c'est plutôt rassurant. Daryl ouvre et tape dans un mur comme d'habitude, rien. Je monte à l'étage et commence mon exploration. La première pièce c'est un immense dressing, j'en ai jamais vu un aussi grand. Malheureusement les vêtements son tous détérioré en plus c'est des vêtements d'adulte. La prochaine pièce est une très grande chambre, un piano à queues se tien au milieu de la pièce. J'ai toujours rêvé d'apprendre à en faire mais dans le monde ou on vit les rêves son fait pour être rêvé et non vécu. Alors que j'observe le piano avec fascination mon œil est attiré par un lit de camp. Je m'en approche et constate qu'il n'y a pas un seul millimètre de poussière, c'est vraiment bizarre. Les meubles sont recouvert de poussière même le sol d'ailleurs. J'appelle Daryl en hurlant ce qui le fait monter en panique, OK je n'aurais peut-être pas dû hurler. Je lui mon montre le lit qu'il se met à ausculter sous tous les angles. Il se met à suivre des marques de pas à peine visibles dessiner par la poussière. Je le suis en silence. On arrive à la porte d'entrée de la maison et les traces disparaissent. Il pense que la personne est partie il y a longtemps ou alors qu'elle a effacé ses traces et dans ce cas il va falloir faire très attention.