It hurt a lot... [TomTord UA fr]

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- T...? ...ord ? ...ebout. ...ord ? ... Tord !!

J'ouvre soudainement les yeux. Je soupire intérieurement en constatant que je ne suis pas mort.
Pat me secoue d'un air effrayé. Et quand il voit que j'ai ouvert les yeux, il soupire de soulagement et me sert doucement contre lui.

- Il est temps d'aller à l'école chaton.

Je cache mes avant bras comme je peu et hoche lentement la tête.
Il me sourit et s'en va, me laissant m'habiller en paix dans ma chambre. Je soupire et enfile mon hoodie et mon pantalon. Je grimace de douleur quand le tissu passe sur mes blessures encore rouge vif.
Je descend après avoir un peu essuyer le sang sur mes genoux et trottine calmement vers la cuisine. Paul me salue en souriant et Patryck me sourit avant d'avaler sa tartine. Paul me rend une tartine qui sens bon le grillé. Je l'attrape en souriant et étale du beurre dessus. Je savoure le bon goût de la nourriture, un fin sourire triste sur les lèvres. Paul et Pat me regardant en souriant, un sourire heureux de me voir moi, heureux.
Après, le déjeuner je prend mon sac et sort sur dans la rue après avoir dit « À se soir » à mes papas.
Je marchais sereinement vers le lycée quand j'aperçus pour mon plus grand malheur, le Gange des Brutes du Quartier qui me tabassent à chaque fois qu'ils me voient. Ah bah justement, ils approchent...

- Alors comment ça va aujourd'hui. T'es prêt à avoir mal ?

Je baisse la tête sans répondre et essaye d'avancer plus vite. Un des gars de la bande m'attrape par le bras. Je me dégage et commence à courir. J'ai peur qu'ils me rattrapent. J'ai pas envie de me faire encore taper, déjà que je me fais taper tout les jours.
Je cour, je cour. Je cour malgré mes blessures qui se frottent contre mes vêtements et qui me font souffrir. Arrivé devant les grilles du lycée je soupire et accélère. Quand je me laisse tomber au sol, je suis dans le lycée, ils ne peuvent plus m'atteindre. Les élèves me regardent bizarrement mais je m'en fiche. J'ai déjà une réputation affreuse donc sa ne change rien pour moi.
Je reprend mon souffle et me dirige à pas lents vers mon casier. Je suis étonné de voir une veste gris bleu disparaître en vitesse de l'autre côté du couloir. Je haussa les épaules et m'approche de mon casier. Je l'ouvre et... une petite enveloppe est posée sur mes affaires. J'écarquille les yeux et prend le bout de papier entre mes doigts.

- Qu'est-ce que c'est....

Je la regarda, intrigué. C'est peut-être lui qui me la mis la... pensai je dans une bouffée d'espoir. Je me secoua légèrement et chassa cette idée folle de mon esprit. Je regarda dans la direction du couloir, plus aucune trace de sa veste, ni de sa présence.

- J'ai peut-être rêvé...

Je range l'enveloppe dans mon sac et prend mes affaires de cours. Je lirai le contenu du message à 10h. Je monte en cour et avant de disparaître dans la salle de classe, j'ai l'horrible sensation d'être observé. Je m'arrêta et tourna la tête. Pourtant personne ne me regardai, ou peut-être que si mais si quelqu'un me regardait, cette personne est très bien caché.

Quand la sonnerie retentit, je m'enfuie en premier de la salle puant la transpi et filma dans la cours. J'inspira une bouffée d'air frais et m'installera sur un banc. Je sorti l'enveloppe de mon sac et la regarda. Elle était d'un blanc pur et un petit autocollant en forme de cœur rouge fermait celle-ci.
Je ferma les yeux, inspira puis rouvrit les yeux pour ensuite ouvrir l'enveloppe.

« Chère Tord.

Je sais que tu ne sais pas qui je suis.
Je ne sais même pas comment te le dire en face, j'ai bien trop peur de se que tu dirais et surtout de se que les autres penseraient.
Et j'ai finalement trouvé le moyen de te le dire sans a avoir à affronter la réalité.
Alors laisse moi te dire, ou plutôt, t'écrire sur cette feuille..

Je t'aime.

Un admirateur secret ;) »

Je rougi rien qu'en lisant ces mots si bien écrit et si parfait. Je rangea le mot dans l'enveloppe et sécha mes petites larmes. J'espère que personne ne m'a vus rougir et pleurer..
Je fus pris de frissons en tournant la tête de gauche à droite d'un air apeuré. Je me sentais encore observé... Je rangea le mot dans mon sac et fila en direction des toilettes. Je m'approche d'un des lavabos et le passa de l'eau sur le visage. J'entendais avec effroi les rires moqueur des garçons de ma classe puis la porte s'ouvrît voilement. Je me retrouva au sol, et on m'arrache mon sac. Je n'essaya même pas de me défendre, sa ne ferait qu'empirer les choses. Je préfère me soumette pour éviter le plus possible la violence de ces cons.
Je les voient fouiller dans mon pauvre sac. L'un d'eux m'attrape par le col et me soulève pour me mettre à leur hauteur.

- Alors taré, t'as aimé notre petit mot ?

- Q-quoi..?

- Bah ouais idiot. Personne t'aime donc se mot est faux !

Je sens les larmes me monter aux yeux et baisse le regard vers le sol.
N-non... se... se mot... Il avait pourtant l'air si... réel...

- Hahaha ! Regarder moi ça ! Il pleure comme un bébé !

Il me jetèrent au sol et me donnèrent des coups de pieds jusqu'à se que la sonnerie retentisse.

- Aller à plus tard, taré.

Ils s'éloigneront, me laissant seul sur le sol froid et sale des toilettes. Je les entendaient encore rire, et le faite que se mot soit faux me brisait le cœur en miette.
Je me redressa en tremblant et récupéra les quelque affaires que je pus avant de sortir lentement dans le couloir. Il y avait peu de monde, et les seuls personnes présentes étaient des gens qui couraient en espérant être accepter en cour. Moi je n'espère pas être accepté en cour, je n'irai pas.
Je tituba vers la cours avant de m'étaler sur quelqu'un.

- H-hey ç-ça va !?

Je ne répondis pas, j'étais trop faible pour parler. Mais se qui me marqua, c'était le ton inquiet dans la voix de cette personne qui me porta sur son dos jusqu'à l'infirmerie.

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