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*

Je me réveille doucement sur un lit que je ne connais pas. Les murs sont d'un blanc aveuglant. Et une odeur étrange flotte dans l'air.

- Oh il est réveillé. Tu peux aller le voir si tu veux.

C'était l'infirmière. Et quelque seconde plus tard un garçon entre dans la pièce où je suis et viens s'assoir sur une chaise.
Attendez, je rêve !? C-c'est...

- Tu... tu te sens mieux ?

- T-Tom !? Aïe...

Je porta ma main à ma côte en grimaçant de douleur. Ces idiots mon vraiment fait super mal. Tom s'approche de moi dans un mouvement inquiet mais je le repousse faiblement d'une main.

- Et oui. Ça... ça va mieux.

Je fuis ses yeux noirs qui me fixent d'un air vraiment inquiet. Le même regard que Pat me lance quand je me fais mal. J'aime pas se regard, et je lui fais comprendre en grognant d'un air gêné.

- Oh pardon. C'est juste que... je m'inquiète pour toi.

Lui ? S'inquiéter pour moi ? Hah ! C'est la meilleure celle-là !

- Te fout pas d'moi. Je sais que t'en a rien à faire de moi. Tout le monde me déteste.

- N-non ! Dis pas ça !

Je le regarde étonné pendant que lui détourne le regard en rougissant. Je plisse les yeux et tourne la tête vers le mur.

- Arrête de mentir Tom... je SAIS que tu le fais exprès pour te moquer de moi après.

Il semble choqué et baisse la tête. Tiens... il tremble. Je relève la tête vers lui et aperçois une minuscule larme atterrir sur son pantalon. Oups j'ai peut-être dis quelque chose qui fallait pas..

- Très bien. J'ai compris.

Sa voix qui était chaleureuse avait était devenu en quelque mot froide et glaciale. Il se leva et s'en alla sans même un au revoir.
Je resta un moment à fixer la porte que Tom avait claqué derrière lui. L'infirmière avait gueulée et s'était empressée de fermer la porte.
Je comprend pas. Tom est un gars populaire, si j'puis dire. Alors pourquoi il s'intéresserait à un mec comme moi ? J'ai rien de spécial. Si..?
Je soupire et demande l'heure à l'infirmière. Elle me répond qu'il est 10h30 et me dit aussi que si je veux, elle peut appeler mes parents pour que je rentre chez moi. J'acquiesce et lui demande de préciser que je voudrais que l'un d'eux vienne me chercher. De préférence Paul.

- D'accord. Reste la, je vais les appeler.

Elle me sourit gentiment et s'en va appeler mes pères avec mon carnet. Je l'entends parler et devine sans mal que c'est Patryck qui a décroché. J'imagine déjà sa tête genre « OH. MON. DIEU. Ils ont, ENCORE, tabassé mon fils !? », et cette simple pensée me fait rire.
L'infirmière reviens finalement et m'annonce que je vais pouvoir rentré chez moi et que comme promis, Paul viendrait me chercher. Je la remercie en souriant tristement se qui l'attendrie car elle me caresse la joue.

- Comment ces brutes peuvent-il faire ça à un si joli et gentil garçon comme toi ?

- J'en sais rien.

- Je te plain, sincèrement. Sa ne dois vraiment pas être facile de vivre ça. Tu as pensé à en parler avec tes parents ?

- Non. Je... j'ai pas envie qu'il savent tout se qui se passe dans ma vie...

- Je comprend mais tu devrais en parler pourtant. C'est grave tu sais.

- Je sais. Mais si j'en parle à Pat il va devenir fou ! Il se met déjà dans tout ses états quand j'ai une minuscule coupure !

It hurt a lot... [TomTord UA fr]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant