Prologue

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Au beau milieu d'une fin d'après-midi, assise au milieu d'une clairière qui s'étendait à perte de vue, je ne savais pas où aller, où j'étais ni même qui j'étais. Toutes ces questions qui se bousculaient dans ma tête. Je ne trouvais aucun moyen d'y répondre.

Il n'y avait personne autour de moi pas même des oiseaux chantant. Je me levai. Je marchai sans même savoir où aller et cette perspective ne me réjouissais guère.
Au bout d'une heure de marche, la faim et la soif m'emportèrent. Je ne savais pas depuis combien de temps je n'avais pas bu mais si je voulais survivre dans cet endroit désert il me fallait être autonome.

Une forêt s'inclinait devant moi, d'immenses arbres se dressaient sur ma petite silhouette. Ce qui précéda m'impressionnai. Je me sentis enfin moins seule. Des écureuils virevoltaient d'arbre en arbre, des renards qui essayaient de trouver une proie et qui en me voyant, disparaissaient derrière les arbres, je pus même apercevoir un faon qui buvait de l'eau dans une petite marre.

De l'eau...
Je me ruai d'un coup vers cette petite marre ce qui fit partir le faon.
Je me soulageai d'un poids que je portais depuis bien longtemps. Cependant, la fin était encore présente, mais je savais bien que ce soir, rien n'arriverait à la combler.

Je me résolus à m'arrêter car je commençais à éprouver des signes de fatigue, je m'allongeais alors, près d'un arbre. Néanmoins, la nuit ne fut pas de tout repos. Au beau milieu de celle-ci, quand je sentis de légères gouttes d'eau se poser un peu partout sur mon corps. Ce fut tout d'abord agréable car l'air était assez chaud seulement, les gouttes commencèrent à se faire plus régulières. L'eau crépitait sur le sol. Je me levai en vitesse. Je n'avais aucun moyen de me protéger de la pluie mis à part les arbres. Je me rendis vite compte que c'était une très mauvaise idée de rester en dessous de ceux-ci car des éclairs commençaient à illuminer le ciel.
Je préférai me mouiller jusqu'au os que finir ma vie électrocuté par un éclair.

Après une bonne dizaine de minutes, l'averse s'arrêta enfin. J'étais trempée, j'avais froid. Tout ce que je rêvais était de rentrer chez moi. Je voulais me souvenir de qui j'étais, pourquoi j'avais atterri là. Étais-je tout simplement folle? Ou bien était-ce un rêve? Toutes ces questions me donnèrent mal à la tête.

Je repris la marche avec cette fois-ci plus d'entrain jusqu'à apercevoir au loin, la fin de la forêt.
Il me sembla que ce qui se trouvait après était un grand mur. Pour attiser ma curiosité, je commençai à courir.

Je ne m'étais pas trompé, après la sortie de cette forêt se trouvait un long mur qui avait l'air, en longueur, sans fin. Il s'élevait à plusieurs mètres et était suivi par des fils électriques. Il y avait sur ce mur, à certains endroits des petites gravures représentant des corbeaux.

À quoi servait ce mur alors qu'il n'y avait absolument personne dans les alentours?

Que signifiaient ces gravures de corbeaux?

Et surtout, qu'est-ce qu'il y avait derrière ce mur?

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merci d'avoir lu le prologue!
j'espère que cela vous aura plû
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dîtes moi en commentaire si vous trouvez des fautes 😅

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