Chapitre 7

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Mes pensées étaient en ébullition. Après une longue minute de réflexion, je décidai que aujourd'hui, je n'irai pas dans les champs. Je sortis de ma maison et partis à la recherche de la fontaine du grand duc. Je marchai sans trop savoir où aller quand j'aperçu un grand bâtiment où était inscrit tout en haut de la palissade:

*CENTRE D'ENTRAÎNEMENT DES PHULAX DE L'EST*

Nombreux sortaient de ce bâtiment accompagnés d'une arme et d'une tenue de combat. Ils avaient des regards sans émotions, comme les gardes qui m'avaient traqués à l'extérieur des hauts murs.
Je remarquai que parmi ce groupe de gardes, il n'y avait aucune femme.

Un homme me remarqua et ses sourcils se froncèrent. Il avança rapidement jusqu'à moi et agrippa le col de ma combinaison.
Sur un ton très peu aimable, il marmonna:

-Que fais-tu ici? Il est 8h25, tu devrais être parmi les "autres".

-Je n'ai aucune envie de travailler dans un endroit alors que je n'en ai absolument aucune envie, hurlai-je.

À ces mots, je vis Hélian arriver en courant. Il se positionna en face de moi et cria:

-Tu es complètement folle, je t'ai cherché partout.

Ma main partit avec élan sur sa joue. Le coup le fit se baisser. Son visage devint rouge de colère. Je partis en courant avant qu'il n'eu relevé sa tête.

J'étais folle, maintenant tous les gardes étaient à ma poursuite et moi je ne savais pas où aller.
Les gardes me rattrapèrent en très peu de temps. Un m'empoigna le bras et me jeta sur le sol. Il cria ensuite:

-Tu te crois plus forte? En fait je crois que tu ne te rends pas compte la chance que tu as eu de ne pas t'être faite tué dès le début.

Mes yeux étaient mouillés. J'avais mal.

-Je... laissez moi, essayai-je d'articuler

Il me prit de nouveau le bras mais cette fois ci, il m'emmena avec lui dans le bâtiment que j'avais vu tout à l'heure. Il m'y fit rentrer. Je passai devant de nombreuses pièces avant de m'y faire éjecter dans l'une d'elle.
Ses yeux pleins de haines me faisaient peur.
Il m'assis sur une chaise.

-Pourquoi t'es-tu enfui?

-Je... je sais pas murmurai-je

Il prit une bassine qui était posé dans un coin de la pièce.

- Pour la deuxième et dernière fois, pourquoi t'es-tu enfui? brailla t-il

Ma tête se baissa.
-Je ne sais pas, risquai-je

Il me balança le contenu de la bassine. Une eau glacée.
J'avais froid pourtant je réussis à demander:

-Pourquoi faites vous ça? Je n'ai rien fait.

Il reprit une autre bassine et me la déversa sur la tête.

- Lors d'une manifestation tu prends le partie de la population, tu ne vas pas à ton travail sous prétexte que tu ne veux pas et enfin tu donnes une claque au commandant Hélian qui a prit la peine de te chercher partout, et toi tu dis que tu n'as rien fait?

Je m'empêchai de pleurer, je ne voulai pas qu'il croit que j'avais peur.

Il reprit une bassine et balança le contenu. Il fit cela plusieurs fois avant que je m'évanouisse.
Quand je me réveillai j'étais au même endroit cependant j'étais attaché. Il n'y avait personne dans la pièce. Jusqu'à entendre des pas de l'autre côté.

La porte s'ouvrit... sur la commandante Mirenda.
Son regard ne présageait rien de bon.
Pour j'imagine son plaisir, elle pris une bassine comme l'homme et me balança l'eau en pleine figure.
Puis d'un ton tout aussi strident que la dernière fois, elle dit:

- J'ai été clémente envers toi en te donnant un travail dans les champs, cependant tu ne t'es pas bien rendue compte de mon offre. Nous voulons bien te laisser la vie sauve mais à une condition, à partir de maintenant tu vas travailler pour le peuple...

                      2019

Toutes les équipes d'agents avaient des mines déconcertés. Ils ne pouvaient pas croire que l'un des leurs avaient volés la machine.
Pourtant, personnes d'autre ne connaissait le code de la porte.
M.Valaire reprit:

-Écoutez, la personne ayant commis cet acte peut se dénoncer pendant les cinq minutes qui suivent, en effet si cette personne avoue pendant ce temps nous pourrons passer l'éponge sur cet acte et plus personne n'en reparlera. Alors je conseille au coupable de se dénoncer. Sachant que cela peut coûter la vie à notre agent qui est en ce moment dans le futur.

Les cinq minutes suivirent, cependant personnes ne dit un mot.
M.Valaire agacé reprit la parole:

-Bien je vois que personnes ne s'est dénoncé. Dans ce cas là une enquête sera ouverte et aucun actes ne sera pardonnés. Tous les gens ici présent n'ont le droit de sortir d'ici sous aucun prétexte jusqu'à l'arrivée des officiers de police.

Une recrue lança sur un ton décontracté:

-Ha ha, genre on est dans cluedo.

- Ce n'est absolument pas un jeu, ce genre de commentaires ne sont pas acceptés! ragea M.Valaire.

La petite recrue se tut docilement sans émettre une remarque.

M.Valaire sortit un téléphone de sa poche et tapa le numéro de la police, il expliqua le déroulement du vol sans pour autant détailler la machine qui avait été volée. M. Valaire voulais expliquer toutes les informations quand les officiers seraient là.

Cependant, pendant ce temps les agents affolés par la nouvelle ne virent pas une personne, tout comme les autres, sortir de la pièce...

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Coucou tout le monde 😄😄

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Perdue dans le tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant