Chapitre 8

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Je la dévisageai. Que sous entendait t-elle par "tu travailleuras pour le peuple?"
Elle répondit à ma question comme si elle avait lu dans mes pensées:

-A partir de maintenant, tu seras formée parmis les gardes du peuple!

Mon regard se décomposai. Je n'arrivait pas à m'imaginer que moi, j'allais devenir un pantin de ce misérable gouvernement.

Je savais que je ne pouvais rien dire, je ne pouvais pas y renoncer n'y même faire de commentaires. Rien que de voir cette dame, nous pouvions savoir qu'elle ne ressentait rien, la douleur des gens l'amusait, et moi je ne comptais pas l'amuser.

Je la regardai droit dans les yeux changeant mon regard de douleur par un regard de défi.
Elle leva les yeux au ciel puis lacha:

-Tu oses encore me défier? Tu sais qu'il est très dangereux de s'aventurer sur ce terrain là avec moi! Je ne suis pas sûr que tu comprennes bien!

Sa voix se faisait criarde et impassible. Son visage était rouge de fureur devant mon insolence.
Elle me scruta quelques secondes puis ordonna aux gardes de m'emmener avec elle. Ceux ci m'empoignèrent les bras tout aussi férocement que la dernière fois. Ils me firent avancer dans un couloir qui me paraissais interminable.

Ces murs étaient rouge sang. Sur ceux ci, à certains moments, nous pouvions apercevoir un petit dessin d'un animal qui n'était autre qu'un jeune corbeau. Je ne savais pas ce que cela représentait, mais il me semblait que le corbeau n'était pas vraiment un signe de chance. Le sol, lui, était blanc.

Quand une immense porte se dressa devant nous. Elle était noir et deux corbeaux décoraient le haut de cette porte. Elle n'avait rien d'accueillant. Elle me faisait plutôt penser à une porte de l'enfer. Deux autres gardes qui étaient à côté de Mirenda ouvrirent les deux battants.
Derrière celles ci se trouvaient de nombreuses personnes habillé tous d'uniformes gris. Ils mangeaient de la nourriture qui étaient tous sauf appétissante.

Quand ils virent Mirenda, tous se levèrent. Elle les fit s'assoir d'un signe de main.
Puis un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle tonna:

- Bien le bonjour à vous! Je suis là pour vous annoncer qu'il y aura un nouvel arrivant... ou plutôt devrai-je dire une nouvelle arrivante.

Toutes les personnes de cette pièce crièrent qu'il était inadmissible de trouver une femme dans ces locaux.

J'étais choquée par un tel comportement envers les femmes.

-Un peu de silence! cria Mirenda,
A vrai dire, je ne porte pas cette jeune fille dans mon coeur, dit elle tout en me pointant du doigt.

Tous les hommes qui étaient présents dans cette pièce avaient une mine de dégoût bien exagérée.

Mirenda finis son discours par:

-Aurevoir, et merci de votre compréhension.

Elle s'adressa ensuite à moi d'une voix moins forte:

-Jeune fille, tu vas payer ton insolence!

Puis elle sortit de la pièce suivit des quatre gardes.
Moi, j'était au milieu d'énormément d'hommes qui me dévisageaient tous autant les uns que les autres. S'en suivi par une longue minute de silence avant qu'un homme assez fort se lève de sa chaise. Il me gratifia d'un hochement de tête puis s'avança près de moi. Il me murmura de sorte que personne n'entende:

-Ils sont pas habitués à voir des femmes. Maintenant tu peux aller chercher un bol et puis on va te servir.

Je le remercia. Je pris ensuite un plateau un bol et un homme me servit une portion de soupe. J'avançai devant une table quand quelqu'un me fit renverser mon plateau. Il était blond, son visage était tout sauf agréable. Sa force était bien plus présente chez lui que bien d'autres hommes. Il me dit tout en me regardant comme une moins que rien:

-De toute façon, tu peux rien me faire!

Il se mit à rire, tous ses copains l'imitèrent comme des petits moutons.
J'avais très envie de lui mettre mon poing dans son visage, cependant je savais que si je faisais cela, ce ne serait que le début des problèmes.

                          2015

Quatre ans avant le voyage de Ellana.

-M. Spielberg, attendez, je voulais savoir, le voyage est... dangereux?

Le docteur qui descendait les marches de son appartement me répondit d'une voix sèche:

-Écoutez Ellana, ce ne sont pas vos affaires.

Ce docteur commençait à m'énerver je repris d'une voix plus énervé que jamais:

-C'est MOI qui vais voyager, c'est MOI qui vais prendre tous les risques alors vous n'allez pas me dire que ce ne sont pas mes affaires!!

Le docteur Spielberg avançait dans la rue tout en m'ignorant. Je repris de plus belle:

-Si c'est comme ça je ne voyagerai pas à bord de votre machine!

Il s'arrêta et me regarda droit dans les yeux:

-Vous savez très bien que c'est impossible, car c'est ça où vous êtes renvoyée de votre appartement. Ce serait dommage de vivre dans la rue.

Puis il se remit à marcher. Je le suivis jusqu'à arriver au centre de recherches. Le grand bâtiment s'élevait à plus de quinze mètres.
Il passa un badge devant la porte et l'ouvrit. Il la referma devant mon nez avant que je n'ai pus rentrer.

Ce docteur m'agaçait énormément. Non seulement il me faisait du chantage mais en plus il ne voulait pas répondre à mes questions.

J'attendis une bonne trentaine de minutes avant de voir arriver Diudy. Elle travaillais dans le centre de recherche. C'était la seule que j'appréciais. Elle me fit un sourire avant de me laisser rentrer à l'intérieur du bâtiment. Elle était rayonnante. Ses cheveux blonds étaient tressés d'une manière bien particulière ce qui faisait son charme. Ses petites lunettes rondes rouges criardes lui donnait un look hippie. Sa tenue était grise cendrée avec une touche de rouge, sa couleur préférée.
On avançait dans les couloirs étroits du bâtiment quand je lui demandai:

-Diudy, dis moi, est-ce que c'est dangereux d'utiliser la machine?

-Je n'ai en aucun droit de te le dire et tu le sais très bien.

-Écoutes Diudy, c'est moi qui mets ma vie en danger pour cette expérience alors j'ai le droit de savoir!

Mon ton n'avait rien de sympathique et je m'en voulais car Diudy était trop gentille.

Elle s'arrêta, sa tête se baissa et elle bagaya:

-Je n'ai pas le droit de te le dire mais... mais tu es la première concerné alors...

Elle avait une voix renfermé comme si elle s'apprêtait à dire le plus gros secret qui n'ai jamais existé.
Elle reprit:

-Nous ne sommes pas sûr à cent pour cent que la machine fonctionne...

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Merci d'avoir lu mon chapitre j'espère que ça vous a plu😄😄

n'hésitez pas à mettre des commentaires et une étoile😁

gros bisous 😘😘

Perdue dans le tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant