Chapitre 9

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Salut tout le monde, ☝la fille à gauche c'est Diudy et à droite c'est Spielberg, est-ce que vous les imaginiez comme ça?

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Ce regard que je connaissais bien, ce sourire, cette corpulence. Tout cela m'apparaissaient comme un souvenir lointain. L' espoir de connaître mon passé. Une brindille d' espoir trop compliqué à atteindre. Cet espoir s'effaçait un peu plus chaque jour.
Souvent, ça m'arrivais, de percevoir une personne, un paysage m'étant familier. Mais ça venait aussi vite que ça repartait.

Mon arrivée dans cet établissement avait été un cauchemar. Toutes ces moqueries, ces chuchotements dès que je passais. Même les interrogations des garçons m'étais insupportable. Comme si tous ces gens violaient mon espace vital, ma bulle que personne n'avait le droit de franchir.
Un jeune homme habillé d'une tenue grisâtre et qui avait l'air d'être le commandant de l'établissement me conduisit vers un couloir noir, qui quand on avançait, avait une impression de se serrer vers le sol.
Il y avait pleins de portes qui étaient toutes marrons tournant au gris.

Il m'indiqua la dernière porte du couloir et avant que j'ai pu réaliser ce qu'il se passait, il ouvrit la porte me poussa à l'intérieur. La pièce était grise. Un petit bureau était disposé à l'écart de celle ci. Un matelas qui faisait office de lit se trouvait à gauche de la pièce. Et puis... rien d'autre. Cette pièce était casiment vide.
J'entendis un bruit de porte claquer derrière moi et des bruits de pas s'éloigner au fur et à mesure que le temps passait.
Je posai ma main sur la poignée avant de l'avoir enclenché vers le bas, cependant, la porte ne s'ouvrit pas. Il m'avait enfermé.
Je m'allongeai alors sur le lit avant de m'endormir.
Cette sieste fut mouvementé par de nombreux flash. Des souvenirs. Des souvenirs qui quand je me réveillai, ils s'envolaient de mon esprit.

J'entendis un petit sifflement qui me réveillai sur le champ. J'examinai attentivement la pièce pour apercevoir un objet qui aurait pu émettre ce son en vain. Cependant, je pus remarquer un morceau de papier posé sur le sol près de la porte.
Je le pris avant de le lire:

Tu es sans aucun doute perdu, tu ne sais pas ce qui t'arrive mais ne t'inquiète pas, on est là...
Les prédictions de Nuna se sont réalisés. "Un petit oiseau apparaissant au loin, un petit oiseau nous délivrant du malheur. Un petit oiseau venu d'un autre monde. Cependant, prenez garde, car ce petit oiseau pourrait détruire bien plus qu'une simple mouche. Ce petit oiseau étant capable de voler bien mieux que les autres peut-être un peu trop bien..."
Je ne croyais pas à cette prédiction, jusqu'à ce que tu arrives...
On te délivrera, on n'en fait serment.
Nous sommes avec toi...
Les ANUPOTAKTOS.

Je la relus plusieurs fois. "Ce petit oiseau" était clairement moi. Mais pourquoi? pourquoi moi, pourquoi cette lettre?
Et n'avais réponse à aucune de ses questions, cependant il y avait une phrase qui me trottait dans la tête:

"Ce petit oiseau étant capable de voler bien mieux que les autres peut-être un peu trop bien ..."

Cela n'avait aucun sens, ce texte ne voulait rien dire, personne ne me connaissait ici, même moi je ne savais rien sur ma vie.
Toutes mes pensées s'entre mêlaient. Je n'arrivai pas à voir le vrai du faux.

Soudain, je reçu comme un flash assez long qui m'étourdit la tête. Une plante, ses fleurs comportaient cinq pétales rose-mauve veinés de violet. Une plante incroyablement majestueuse. Je ne savais pourquoi un tel souvenir était rentré dans mon esprit, mais cela avait forcément un sens.
Je chercha tant bien que mal une réponse, en vain.
Au bout d'une trentaine de minutes à attendre dans la pièce me faisant office de chambre, je pus entendre des pas s'en approcher.

J'entendis un cliquetis avant que le même jeune homme qui m'avait emmené fit irruption dans la pièce.
Il me regarda un long moment puis me fis un signe de tête me montrant que je devais le suivre.

Perdue dans le tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant