Chapitres 14

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Je n'étais encore jamais allée dans le bureau de Mirenda, la première fois où je l'avais vu cela avait été dans une pièce qui m'avait semblé être celle d'une salle d'interrogatoire.
Son bureau était étonnement lumineux et blanc, cette pièce était simple: un bureau y trônait, il y avait trois chaises, deux pour les " invités " et une autre pour Mirenda, il y avait aussi un bibliothèque derrière le bureau et enfin, un grande plante qui servait de seule décoration.

Mirenda, elle, s'assit sur la chaise lui étant destinée. Elle m'invita à m 'assoir et me dit d'un ton ferme :

<< - Je ne veux rien savoir sur ce qui s'est passé pendant l'exercice, je ne reviendrai pas de dessus.

Elle marqua un silence qui me semblai interminable puis enfin elle reprit :

- Mais à une condition, tu nous guides rapidement vers ta ville et sans faire de gamineries en disant que ton peuple ne mérite rien de ce que l'on va lui faire!

Je ne compris pas pourquoi elle disait cela mais j'acceptai d'un mouvement de tête.

-Je ne veux pas simplement une petite approbation moi, je veux que tu le jure haut et fort!

-Je le jure.

Tous les efforts de cette Mirenda qui allait être réduit à néant simplement pour le pouvoir, je ne savais pas trop encore quoi inventer sur où se trouvait mon peuple imaginaire, j'allais sûrement inventer petit à petit que l'on allait avancer.

Mirenda reprit :

- Bon maintenant parlons de toi. Je ne pense pas qu'il soit préférable de te laisser ici car si tu y restes, demain tu ne seras peut être plus de ce monde, beaucoup trop de personnes te détestent, alors...

- Je veux rester ici.

Je dit cela sur un ton calme et posé qui m'étonnai.

- En fait, je ne te posais pas la question, j'ai besoin de toi pour retrouver ton peuple et je ne compte pas que tu m...

- Alors je veux parler à Aubin.

-Je ne pense pas qu'il veuille, dit-elle d'un ton sarcastique.

- Je ne bougerai pas d'ici sans lui avoir parler.

Son visage changea directement et elle me dit:

- Tu crois pouvoir jouer à ce jeux là avec moi?

Le silence.

- Répond !

Je ne savais pas pourquoi j'étais aussi docile mais je répondit :

- Non.

-Bien. Tu vas pouvoir aller lui parler. ..

Mon visage s'illumina.

Elle continua :

- Mais sache que ce n'est pas grâce à toi.

Elle s'adressa alors aux gardes:

- Vous savez où l'emmener.

Les gardes me firent passer dans des passages denses et mal éclairés.
Enfin, nous arrivions vers un endroit qui me semblait plus familier, c'était dans ce couloir où se trouvait ma "chambre".
Je vis que les gardes pressèrent le pas alors je suivis leur cadence.

Il allait sûrement m'enfermer dans ma chambre, et allait faire venir Aubin.
C'est ce qu'il firent en me disant un " On revient " quand ils partirent chercher Aubin.
Au bout d'un petit temps d'attente, il était là, devant moi. Il ne disait rien et avait l'air gêné.
Les gardes eux, étaient sortis en prenant soin à bien fermer la porte derrière eux.
C'est moi qui commençai à parler:

<< - Écoutes, pour ce que je t'ai fait tout à l'heure, je suis désolée. Je me suis vraiment emballé, je croyais qu'on était...

Ce mot restait en travers de ma gorge, je n'arrivais pas à le sortir. Je me rendis compte tout à coup que il avait fallu un rien pour m'énerver, après tout c'est vrai qui m'avait dit que l'on était ami?
Personne.
Il comprit que je n'allais pas reprendre la parole alors il dit:

- Je... je ne sais pas quoi dire.

Malgré le fait que j'étais peut-être un peu gonflée, j'hallucinais qu'il ne me dise un truc du genre "mais je ne t'ai pas trahi " ou bien "tu sais moi j'ai direct cru qu'on était ami".
L'énervement prit le dessus alors je lui criai:

- De tout façon, je sais pas pourquoi j'ai demandé à te parler , t'es vraiment un gros c...

-Écoute, calme toi c'est pas de ma faute , j'avais pas le choix.

-Tu n'avais pas le choix? On a toujours le choix!

Il ne disait rien. Je me rapprochai de la porte pour taper sur celle-ci pour que l'on me fasse sortir mais il ne disait toujours rien. Ce mec n'était qu'un bouffon qui voulait simplement être apprécier de tout le monde quitte à en trahir d'autres.

Les gardes ouvrirent la porte et ils me prirent les bras.
Je jetai un dernier coup d'oeil à Aubin et c'est à ce moment là qu'il redressa sa manche faisant apparaître un tatouage avec écrit "Anupotaktos ".

______

Pas de partie "2019" aujourd'hui, j'avais pas vraiment d'idée mais bon c'est pas grave😁🖤

Merci d'avoir lu ce chapitre 💎
Et n'hésitez pas à mettre une étoile, ça fait plaisir 🖤🖤

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 04, 2020 ⏰

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