Chapitre II : Les rivages de la mer centrale

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Je tombais, je ne sais pas combien de temps cela à durer mais je tombais. J'avais dépassé la mer de nuage qui m'avais couvert d'eau et je continuais à tomber. Je voyais la mer centrale ce rapproché seconde après seconde de plus en plus près de moi. J'allais mourir, j'en étais persuadé, l'étranger à fait ce que chaque Silnatel avaient pensé à faire, me jeté du haut de l'archipel pour me tuer.
Je ruminais ces sombres pensées en me préparent à ma mort imminente quand je vis l'étranger tomber à côté de moi, assis en tailleur dans les airs. Il me sourit et me tendit sa main, je me sentie alors ralentir porté par un courant contraire à ma chute. Nous nous approchions de plus en plus de la mer en allant de moins en moins vite. À une dizaine de mètre de la mer le puissant vent qui nous maintenais en l'air nous poussait désormais vers le rivage, nous éloignant de plus en plus des chutes d'eau assourdissantes qui venait droits du ciel amenant jusqu'à nous des gerbes d'écumes. Des barques descendait de l'archipel grâce à leurs ailes latérales qui les maintenait dans les airs, et des barques remontait grâce à des jets d'eau qui projetait les barques vers le hauts. En effets sur chaque barques ce tenait un mage d'air et un mage d'eau, le mage d'air était là pour permettre la descente des chutes, le mage d'eau était là pour pêcher et pour faire remonter la barque. Les barques une fois sur l'eau ramenaient leurs ailes à la verticales et le mage d'air et le mage d'eau travaillaient en symbiose pour contrôler la barque et pour naviguer sur les eaux tumultueuse de la mer centrale. Ce ballet de barques autour des chutes et sur la mer m'impressionnais, à chaque instant la magie dans la plus grande des subtilité était là pour permettre une navigation dans n'importe quels milieu autant aériens et marins.
 Arrivé sur le rivage je pris quelques minutes pour reprendre mes esprits, l'étranger, lui, ne semblait nullement déranger, ni même affecter par la chute vertigineuse. Comme si il faisait cela tous les jours. Il ce tourna vers moi et m'indiqua que nous avions quelqu'un à aller retrouver. Nous marchions pendant plus d'une heure dans une jungle luxuriante. Je ne voyais pas à trois mètre devant moi mais l'étranger lui semblait être ici chez lui et marchait sans aucune hésitation.Les plantes aux feuilles larges et grasses emplissait la totalité du décors. La nature semblait seul maître des lieux, rien ne semblait pouvoir la stopper tous ce qui tombait aux sols semblait absorber et contribuer à la croissance du reste. J'entrapercevait des mouvements autour de nous. Je reconnus plusieurs clars, un sorte de singe aux bras très longs qui marche sur les mains. Certains de nos guerriers en avaient rapportés des rivages. Le groupe de singe nous suivirent jusqu'à notre destinations. Une cabane était construite en haut d'un très grand arbre. Elle n'était atteignable que part une échelle de corde sommaire.
-C'est une de mes cabanes, j'en ai plusieurs dispersé dans toute les terres sauvages.
-Vous les avez construites tout seul ?
-En premier lieu pour simplifier toutes nous relations futurs je te demanderais à l'avenir de ma tutoyer.  Et sinon, oui, je l'ai construite tout seul mais ce n'ai pas spécialement très dure, je te rappel que je contrôle les quatre éléments.
-Ah oui c'est vrais.
Nous nous approchions de la cabane, commencions à monté à l'échelle quand pris d'un doute il s'arrêta.
-Je tenais à te prévenir, la jeune femme que nous allons retrouver est originaire de Knour.
-Et ?
-Vous n'êtes pas en guerre ?
-Bien sur que si mais je ne me considèrent dans aucun camp, celui où je suis né me rejette et l'autre ne m'a jamais rien faits.
-Super, il ni auras sans doute pas de conflits.
Sa cabane semblait branlante, les planches grinçaient, le vent faisait tanguer l'arbre et la cabane. L'échelle de corde n'aidait pas à me rassurer sur la stabilité de la cabane de ce vieil étranger. Une fois rentrer dans la cabane toute inquiétude avait disparut de moi, l'intérieur de la cabane était chaleureuse. Le sols, les murs et le plafond étaient couvèrent de tapis, les lampes à huile dispersées dans la seul pièce de la cabane éclairais cet dites pièce d'une lumière orangé. La chaleur ambiante et les odeurs d'encens et de nourriture me détendirent presque instantanément. 
La knourik que nous devions retrouvé était allongée sur un des lits de camps qui était dispersés dans la pièce. Elle ce retourna, semblant prêtes à dégainer la dague qui reposait à côté de sa tête, mais à la vue de l'étranger, elle ce détendit. La dague fut reposé sur l'oreiller et elle ce leva tranquillement. Elle s'approcha de moi et je pu observer son habit traditionnel dont nos vieux guerrier avait faits quelques descriptions. Le vêtements en une seul pièce, les épaulettes droites, les chaussures de cuir épais et les multiples sangles qui permette de serrer le vêtement sur toutes les parties du corps. 
-Vous l'avez convaincu plus vite que moi, Xénophon. dit-elle amusée de nous voir arrivée si tôt. Ma présence ne semblait pas la gênée le moins du monde.
-Tu t'appels Xénophon ?
-Il n'avait rien as perdre, lui. Oui c'est vrais que je ne me suis jamais présenté. Bon je vais faire les présentation. Shyl voici Acmat, Acmat voici Shyl.
-Donc tu viens de Knour ?
-Et toi de Silnat ?
-La guerre entre nos pays ne te dérange pas ?
-Xéno ma fait changé d'avis. Et toi ?
-Personne ni chez moi ni chez toi ne ma jamais porté attention, sauf Xénophon donc tant que tu me respect je ne vois pas pourquoi je ne te respecterais pas, après tout il ta choisi toi aussi.
-Pas faux, j'aime bien ta façons de penser, on devrait bien s'entre.
On passa le reste de la soirée dans la cabane. Xéno nous expliqua le problème dans la Tour. En effet depuis l'apparition de la magie élémentaire, les seuls élémentaires sauvages qui existaient étaient les élémentaires de feu, d'eau, d'air et de terre. Des élémentaires peu intelligent qui ressemble as des animaux, ils ne représentent pas une menace pour les villes, mais dans les terres sauvages, seul contre un élémentaire, un homme ne peut rien faire, la puissance des élémentaires est bien supérieur à c'elle des humains. Mais depuis cinq ans de nouveaux élémentaires apparaissent et parmi eux deux représentes une menaces. L'élémentaire des ténèbres et l'élémentaire de lumière. Il nous expliqua que ces élémentaires étaient plus intelligent que les autres, autant qu'un homme à vrais dire. Et le problème avec le fait qu'ils soient intelligents c'est que ces élémentaires peuvent communiquer avec les autres élémentaires, et que ceux si leurs obéissent aveuglement, les considérant comme des chefs ou mêmes des dieux. C'est là que la Tour devient un problème, elle est le berceau de la magie et si elle tombe dans les mains des élémentaires, ils deviendront encore plus fort et représenteront un problème. Cet situation c'était celle d'il y a deux ans, effectivement l'élémentaire de ténèbres à déjà investis la Tour. Xénophon l'a surveillé pendant un an,et cet élémentaire ne semble représenter aucun danger, il s'est juste enfermé dans la Tour et empêche quiconque d'y entrer, ce qui est même un point positif. C'est l'élémentaire de lumière qui semble dangereux, Xéno a remarqué que de plus en plus d'élémentaire le rejoignais. Il semblerais qu'il veuille s'emparer de la Tour et en chasser l'élémentaire de ténèbres.
Le lendemain Xénophon nous amena sur le rivage de la mer pour y observer des élémentaires d'eaux, en effet selon lui, les élémentaires d'eaux sont les plus simples a dompter. Nous avons passer toutes la journée à explorer le rivage, en premier lieu, il nous expliqua que la forme d'un élémentaire détermine si on est compatible avec lui. Ce qui expliqua que tous les élémentaires de Xénophon aient une forme d'oiseau. Dans la journée nous avons pu observer plusieurs formes d'élémentaires, les volatiles, ceux de Xénophon, sont moins puissants que les autres mais ils sont plus vifs et précis. Les ongulés , les animaux à sabots, sont les plus puissants mais les moins précis et moins vifs. Et aussi les canidés, moyens en tout, excellent en rien. Dans la mer on pu aussi observer quelques poissons élémentaire d'eau, Xénophon nous expliqua que les poissons étaient le plus souvent des élémentaires d'eau, leurs spécialités différait selon chaque individus.
Dans l'après-midi, nous étions entrains d'explorer une crique quand un élémentaire d'eau sous la forme d'un molosse, un chien d'au moins un mètre vingt au garrot, nous attaqua. Il sortit des fourrés d'un majestueux bon. Son corps était comme un torrent turbulent, l'eau tourbillonnait, créant ses muscles, ses yeux d'une eau plus sombre nous fixait avec hostilité. Xénophon convoqua son coq de feu, à la vue de l'élémentaire de feu le chien d'eau recula d'un pas. L'eau de son corps commença à tourbillonner de plus en plus, les bruits de roulis qui émanait de son corps ce faisait de plus en plus menaçant. De la brume sortait de sa bouche, sa queue s'allongea et ce divisa en plusieurs fouet d'eau qui commencèrent à virevolté autour du chiens.
-Restez derrière moi, il est trop agressif pour qu'on puisse le dompter.
Acmat et moi reculions d'un pas, l'élémentaire nous faisait peur, Xéno lui ne semblait nullement stressé par l'agressivité de l'élémentaire. Le coq de feu de notre mentor ce changea en une orbe de feu qui engloba sa main gauche. Il fit sortir plusieurs fouets de son orbe et les fis virevolté en direction du chien, l'animal recula encore d'un pas et lança lui aussi ses fouet en direction du vieil homme. Quand les fouets s'entrechoquaient des nuages de brume apparaissaient au niveau des impactes, le sifflement de l'eau qui s'évaporait commençait à devenir assourdissant. Les fouets de Xénophon devenait de plus en plus nombreux et insistant, l'élémentaire d'eau recula encore et encore, avant de faire demi-tour et de fuir la queue entre les pattes. Nous sortions de la crique et nous rentrions à la cabane. Sur le chemins nous avons recroisé des calrs, nous avons aussi croisé des serpents pourvue d'ailes qui passait de branches en branches pour chasser des insectes. Xénophon les prénommait les sirlins.  Une fois dans la cabane, je lui demandais si il avait de quoi écrire. Il me donna un calepin et un crayon. Si tôt que je les es eu en mains je me mis as écrire.
-Qu'est ce que tu fais ? Acmat s'assit as côté de moi regardais mon calepin d'un air intrigué.
-Je prends des notes sur ce qu'on as vu aujourd'hui, nous avons vu beaucoup de chose et je préfère m'en souvenir.
-Voilà une intéressante initiative mon petit. Le ton de Xénophon ne semblait pas pas ironique, cela me fis chaud au cœur qu'ils fassent attention as moi, je n'avais pas l'habitude.
Pendant que nous mangions, notre mentor nous indiqua que nous partirons demain pour nous enfoncer dans les terres sauvages et rejoindre une autre cabane plus loin. La nuit fut courte, Xénophon nous réveilla au levé du jour. Il nous distribua à chacun une sacoche avec de la nourriture et de l'équipement de base. Il nous donna aussi de nouvelles bottes et des gants en cuirs et aussi des vêtements de rechanges qui ressemblait à ses vêtements à lui, ample avec une capuche.
Avec les soleils levant je déduisis que nous partions vers l'Est. Nous avons marché une bonne partie de la journée. Je remarqua en chemin un nouvel animal que je ne connaissais pas, un long lézard vert dont le bout de la queue ressemblait à une feuille, il possédait aussi un fine collette marron sur le haut de son dos, j'ai d'ailleurs eu du mal à les voir, ils ressemblaient à si méprendre à une branche. C'est pendant une courte pause durant laquelle Acmat remplissait sa gourde que je remarqua un mouvement dans les arbres. Un de ces lézard ce déplaçait lentement sur une branche, Xénophon me le montra et me dit qu'il les appelait les lichenals. Nous arrivions dans une plaine quand le soleil était haut dans le ciel. La plaine était étrange, d'un cercle presque parfait, elle semblait être tailler dans la forêt, en son centre ce dressait un monolithe particulièrement lisse et droit. En haut de ce monolithe ce trouvait une cabane, Xénophon sourit et ce dirigea vers elle. Plus on s'approchait de la cabane plus la forêt semblait s'être tue. En arrivant au pied de la pierre Xénophon convoqua sa grue d'air pour faire descendre une échelle. La cabane était plus grande que c'elle de la forêt, le bout de la pierre dépassait du plancher et servait de base pour la table centrale de la cabane. On posa tous nos affaires et on commença as préparer à manger.
Le voyage ne venait que de commencé et je sentais déjà qu'il nous réserverai de nombreuses et dangereuses aventures mais aussi de belles et inédites découvertes.

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