Chapitre III :Début du rude entrainement

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La cabane du monolithe était plus confortable que c'elle de l'arbre. Elle était surtout plus rassurante, le monolithe ne tanguait pas, lui. Il n'y avait plus les incessant grincement de planche et sifflement du vent dans les feuillages. Xénophon nous laissa nous installé et après avoir mangé nous avons exploré les bois alentours. Je lui avais demandé pourquoi la forêt s'arrêtait comme sa pour laisser place à un petite plaine. Il ne savait pas exactement pourquoi mais supposait que le monolithe y était pour quelque chose, il y a bien des années quand il découvris cette plaine il passa plusieurs mois à l'étudier, il a remarquer qu'aucun animal ou élémentaire ne s'en approchait. Il étudia la composition de la roche, testa si elle était toxique, mais non la seule chose qui ressorti de ses expériences est que la roche semblait toujours revenir sur le monolithe. Il pensait donc la pierre magique mais n'avait trouvé aucune trace de magie en elle.
Pendant notre exploration je remarqua bien vite qu'il y avait plus d'élémentaire de terre que nul part ailleurs. Je remarquais plus facilement les lichenals dispersé dans les branchages. Un peu plus tard dans l'après-midi un bouc de terre était sortis d'une petite bute de terre sur laquelle nous nous étions arrêté. Le bouc nous chargea sans réfléchir, Xéno fit un pas en avant et convoqua son dodo de terre, la vielle il avait choisit de faire fuir l'élémentaire mais aujourd'hui non, il allait combattre. Il nous expliqua après coup que les élémentaire de terre ne fuyaient jamais, il fallait leur prouver notre puissance pour qu'il nous laisse tranquille. Le dodo encaissa la charge du bouc sans broncher, la roche de leurs corps craquelait et leurs pattes labouraient le sol. Le bouc recula d'un pas et asséna un violent coup de tête au dodo, celui-ci chancela mais repris vite ses appuis, mais le bouc semblait déjà sur le point de charger à nouveau. Le dodo pris les devant et frappa le sol d'une de ses pattes, la terre vibra et des rochers jaillirent du sols pour aller frapper le bouc. Malheureusement le bouc les pulvérisa d'un simple coup de tête. Xénophon semblait contrarié que cet élémentaire lui tienne tête, il convoqua alors sont élémentaire d'air. Une grue majestueuse apparut dans un courant d'air sur son épaule. La grue s'envola et un puissant vent ce leva autour de nous. Une fois arrivée haut dans le ciel elle ce laissa tomber et atterrie en piqué sur le dos du bouc dans ce qui ressemblait à une tornade. Le souffle de l'impact nous fit reculé d'un pas. Le bouc resta couché part terre la grue solidement agrippé à son flan gauche, les serres enfoncé dans sa peau de roche qui s'était brisé en de multiples endroits. Le bouc nous laissa tranquille, s'avouant vaincu. Le reste de la journée ce passa sans encombre.
Une fois que le crépuscule pointais à l'horizon nous sommes rentré à la cabane. Les alentours de la petite prairie comptaient un grands nombres d'amas de pierres et de petits tas de terre, ce qui témoignait de la présence des élémentaire de terre en grand nombre. Pendant le repas notre mentor nous expliqua ce que nous ferrions le lendemain et pendant les cinq prochain jours. Il voulait nous entraîner pour que nous puissions dompter notre premier élémentaire. Le lendemain alors que le soleil ce levait à peine, Xénophon nous sorti de notre profond sommeil pour nous nous préparions à entrainement. Après le petit-déjeuner il nous sorti d'un placard des vêtement bien plus serré et cintré pour qu'il ne nous gênent pas dans nos mouvements. Il nous donna aussi des chaussure plus basse que les bottes de marches que nous avions avant. Nous étions aussi équipés de protège coudes et genoux en cuir ainsi que  des gants. L'entrainement n'avait pas commencé mais Acmat et moi l'appréhendions déjà.
Xénophon ce plaça entre nous et nous donna comme consigne de venir le toucher. Je trouvait cet exercice plutôt simple, mais l'apparition de la grue de vent de Xénophon sur l'épaule de son maître me fit ravaler mes espoirs de facilité. Dès que nous avion avancer d'un pas un puissant vent nous fit nous stopper, courber par la puissance du vent ni moi ni Acmat n'arrivait à avancer. Constatant notre inefficacité Xénophon diminua la puissance du souffle. Acmat réussis à faire un pas de plus, j'essaya de faire de même mais je n'était pas assez penché en avant et le souffle me fit décoller du sol, je tombait quelques mètres plus loin. Je me relevait difficilement essoufflé par l'effort constant face au vent. Au Bout de plusieurs essaie nous n'avions avancé que d'un seul pas. Xénophon nous fis faire une pause avant de changer d'exercices. Pendant que nous buvions un peu d'eau et que nous reprenions notre souffle notre mentor nous expliqua que le prochain exercice aura pour but d'attraper des petites pierres dans un torrents. Acmat lui demanda à quoi cet exercice nous servirait, cet exercice était-là pour nous habitué à vaincre des élémentaire d'eau si le besoin s'en faisait sentir. Xénophon nous donna des gants en cuir plus fin mais plus longs, des bottes également plus longue mais plus fines. L'équipement hermétique allait beaucoup nous servir. Le pingouin de notre professeur encercla le monolithe d'un cour d'eau qui tournait sur lui même. Xénophon vida une bourse de petit galet en forme de goutte dans l'eau et nous donna des perches dont l'extrémité était munis d'une épuisette qu'on pouvait resserrer grâce à une gâchette sur la pognée. Il nous donna le reste de l'après-midi pour récupérer toute les petites pierres et les remettre dans la bourse. Nous avons passer un bonne heure as repérer les pierres qui filaient plus vite que les barques de nos pêcheurs quand ils descendent les grandes chutes d'eau et plus discrètement que les lichenals dans la forêt. Bien que nous ayons réussis à les voir elles allaient trop vite pour nous. Nous aurions pus laisser nos épuisette dans l'eau et attendre que les pierres tombent dedans, malheureusement les courants étaient trop forts pour que nous laissions trempé nos épuisettes et trop changeants pour que nous puissions prévoir la trajectoire des pierres. Acmat ne réussissait jamais mais moi contre toute attentes j'avais des réflexes assez puissants et rapides pour pouvoir attraper les pierres. Mais au bout d'un moment, sans doute à cause d'un excès de confiance en moi, je suis allé un peux trop vite vers le cours d'eau espérant attraper plusieurs pierres en même temps. Ma main est alors entré dans l'eau, emportant tout le reste de mon corps en un rien de temps. Je me suis alors retrouvé broyé par les flots tumultueux qui se croisait, s'entrechoquaient dans une pression ahurissante. L'extérieur du torrent était flou, ma vitesse,mon corps qui partais dans tous les sens avec des mouvements chaotiques et la pression me donnait envie de vomir. La perche de Acmat vient me percuter sous l'aisselle et me fit sortir du torrent. J'ai roulé sur quelques mètres puis je resta quelques seconde face contre terre le temps que ma nausée parte.
- Shyl ça va ? T'es toujours vivants ?
-J'ai connu mieux mais ça va. Je tentais de me relever mais la nausée me repris et je retombais rapidement sur les genoux pris d'une soudaine envie de vomir.
-Tu peux te lever ?
-Deux minutes et j'arrive.
-D'accords, je vais continuer à essayer de récupérer ces foutues pierres, fait gaffe à toi la prochaine fois.
Nous avons récupéré la dernière pierre à la tombé de la nuit. Quand notre professeur descendit de la cabane nous étions assis par terre épuisé par notre entrainement. Nous lui tendirent la bourse, il ne la soupesa même pas, la lança sur le sols à coté de notre équipement hermétique et en lança une autre juste à côté. Nous mangions dans le silence, trop fatigués pour parler. Le lendemain nous répétions le même exercice mais avec plus de pierres et avec un courant encore plus rapide et puissants. Cet exercice nous pris cette fois la toute la journée, la fatigue et les courbatures nous rendirent la taches encore plus ardu. Nous avons répétés cet exercice pendant trois jours, Xénophon rajouta chaque matin une nouvelle bourse pleine de petites pierres. Chaque jour l'exercice devenait plus dure, la fatigue plus intense et les pierres plus nombreuses. Le quatrièmes jours Xénophon ne fis pas apparaître de cour d'eau dans la plaine mais une orbe de la taille d'un homme. Il y lança une unique pierre qui alla se loger au centre de l'orbe.
-Vous avez toute la semaine pour la sortir de l'eau. Son ton ironique ne nous rassura pas.
Nos avions pris sa consigne comme une plaisanterie mais elle nous sembla bien vite vraie. Le seul faîte d'enfoncer notre perche dans l'orbe relevais de l'exploit, alors l'y maintenir et la diriger vers le centre de l'orbe nous semblait impossible. Nos perches ne cessaient d'être éjecté, la pression à l'intérieur de cette orbe était facilement dix à quinze fois supérieur à la pression du cour d'eau des jours précédents. Nous avons passé le reste de la journée à essayer d'enfoncer nos perches sans aucun résultats. Les deux jours qui suivirent n'apportèrent aucun résultat supplémentaire. Après trois jours l'orbe nous semblait toujours aussi imprenable qu'au départ. Le quatrième jour Acmat continua à essayer de forcer le passage pour attendre la pierre, de mon côté j'ai eu une idée. Je remplis la bourse vide de terre sèche et la vida sur l'orbe. La terre dessina les courants internes de l'orbe, révélant les chemins sinueux qui menait à la pierre.
-Encore une fois mon petit Shyl tes initiatives sont intéressantes. Dit Xénophon depuis la fenêtre de la cabane.
Acmat étudia longuement les courants et replongea sa perche à l'intérieur de l'orbe, la perche s'enfonça sur au moins la moitié de sa longueur mais se fit encore éjecter. Ma camarade pesta et s'assit devant l'orbe l'étudiant avec soin. La terre qui dessinait les courants avait presque disparut de l'orbe, ce concentrant autour de la pierre. Je tentais aussi ma chance mais ma perche ce fit éjecter encore plus rapidement que celle de Acmat. Le lendemain je remis de la terre dans l'orbe pour voir les courants et nous essayâmes cette fois ci de tenir la perche à deux l'un la guidant l'autre la poussant. Mais malheureusement le résultat fut le même que les quatre dernier jours la perche ne s'enfonça que jusqu'à la moitié avant d'être éjecter. J'eu une autre idée, j'alla dans la cabane et pris un des nombreux turbans suspendue aux murs. Xénophon me regarda d'un œil amusée comprenant rapidement mon idée. Je plantais une perche dans le sol juste devant la partie où l'accès à la pierre étais le plus direct et attacha l'un des bouts à la perche et lança l'autre dans l'eau. Comme je mis attendais le turban s'élança dans les courants de l'orbe et alla entourer la pierre. Je suis allé chercher Acmat, qui était partie se reposer à l'ombre d'un arbre. Je du lui expliquer mon plan pour qu'elle accepte.
-J'ai attaché un turban sur une perche et j'ai plongée l'autre extrémité dans l'orbe. Le turban entoure la pierre, je vais tirer sur le turban pour déplacer la pierre et toi tu vas venir l'attraper avec ta perche. C'est une bonne idée non ?
-J'arrive.
J'avais remarqué qu'Acmat ne parlais jamais pour rien dire et gardait souvent ses impressions en elle et cela semblait être de plus en plus vrais.
Une fois devant l'orbe je remis de la terre dedans pour améliorer notre visibilité. Je commençais à tirer  mais la résistance était très forte. Après plusieurs minutes d'efforts la pierre était suffisamment proche du bord pour qu'Acmat puisse aller la chercher avec sa perche. Plus la pierre ce rapprochait  du bord de l'orbe plus les courants étaient forts. Quand la pierre sortie enfin de l'orbe nous basculèrent en arrière, les muscles tremblants, la respiration saccadé, nous avions réussis en moins d'une semaine a sortir la pierre de son orbe.
-Bien, votre entrainement pour les élémentaires d'eau est terminé, demain nous retournerons près de la mer et vous essayerez d'en dompté un, mais avant montez dans la cabane faut qu'on reparle des élémentaires et qu'on essaie quelque chose. 
Malgré la fatigue cette nouvelle nous donna plein d'énergie et c'est avec le sourire que nous montions l'échelle.

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