Chapitre 1

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Je m'appelle Sammy et j'ai 27 ans. Je suis agent immobilier et australienne. Je viens d'acheter une maison dans un petit village tranquille. Loin du bruit de la ville où clairement j'y passe tout mon temps à cause du boulot, mais je suis quand même heureuse d'y passer le week end et me ressourcer. Je vais vous parler de ce fameux dimanche où ma vie est passée sur l'autoroute de l'enfer.

Tout les dimanches je fais mon petit footing autour du pâté de maison. Je décide de passer par la rue adjacente à la mienne. Un pressentiment m'envahi, je sais pas pourquoi, puis mon côté parano est immédiatement ressorti : Si ça se trouve je vais me faire kidnapper puis assassiner sans que personne ne le sache... Je me souviens quand je l'ai raconté à mes voisines (qui sont un peu âgées).

La voisine : Ce sont des histoires de parisiens ! Qu'est ce que c'est que ça encore...

Mais là j'ai vraiment quelque chose en moi qui me dis de ne pas y passer. Je commence à prier intérieurement. Je descend quand même la rue en me pressant malgré le fait que je soit fatiguée de courir. Je baisse la musique de mes écouteurs pour être être à l'affût du moindre bruit. Au bas de la rue j'aperçois deux têtes : une blonde et une brune. Plus je m'approche, plus l'image devient claire : un homme et une femme. L'homme à le teint très mat et bronzé et la femme plutôt claire. Elle est grande et bien faite. Mais le visage de cet homme me dit quelque chose. Je ne le vois que de profil, mais alerté par mes pas cadencés, il se retourne. Mon coeur rate un battement : Je m'étale au sol. Djosseh. Oui c'était homme étais mon ex. Un mec d'origine indienne, avec qui je devais très certainement me fiancer. Avec qui j'ai passé 11 ans de ma vie. Il me sourit alors que je me relève.

Djosseh : Eh Sammy, tu dates !

Pardon ? Avec tout ce qu'on a vécu c'est tout ce qu'il me trouve à dire en guise de retrouvailles ?

Moi : Je m'attendais pas à te voir ici. Tu emménages ?
Djosseh : Ouais. Je compte privilégier le calme maintenant. Et toi qu'est ce que tu fais ici ?
Moi : Comme toi. J'habite dans la maison juste en face.

Je la lui désigne du menton. La femme blonde nous rejoint avec un grand sourire sur les lèvres. Elle pose une main sur l'épaule de Djosseh.

La femme : Bah alors, tu me présente pas ?
Djosseh : Ah si ! Eh bah Sammy voici Fiona et Fiona voici Sammy.
Fiona : Et c'est qui pour toi ?
Djosseh : Oh, c'est une ex.

J'ai failli m'étouffer avec ma salive. Non pas parce qu'il me considère comme son ex mais plus la façon dont il l'a dit. Avec tellement de désinvolture. Je vous la refais en flashback ?

Flashback.

C'était un mardi en plein mois de novembre. Djosseh était déjà parti. Il était que 7h ! Je vois un petit mot posé sur le miroir de la salle de bain.
Urgence au bureau. Je dois absolument y aller. Bisous mon coeur, à ce soir. Je t'aime.
C'était tellement mignon. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de me méfier. Il y avait beaucoup trop d'urgence en ce moment au bureau. Je décida de prendre le petit carnet dans lequel il avait noté le numéro de son boulot au cas où. J'ai tapé le numéro sur mon téléphone. Quelqu'un a décroché au bout de la deuxième sonnerie.

📞personne : oui Allô ? 
Moi : Oui, je suis la compagne de Djosseh, et je voudrai savoir si il est bien rendu car ce matin en partant il était un peu mal-
Personne : Djosseh vous dites ?
Moi : Oui.
Personne : Je regrette de vous annoncer mais il n'est plus dans l'entreprise depuis un bout de temps.
Moi : Oh, je... Merci. Au revoir. 📞

J'ai mis mes vêtements (manteau etc...) et je suis sortie sans me coiffer ni même me maquiller. J'ai refait ma queue de cheval, et  j'ai frotté mes yeux histoire d'être au minimum présentable. J'étais furieuse, si il croyait qu'il allait faire son petit manège longtemps. Je ne sais pas par quel instinct mais je me suis directement rendue au café où nous avons l'habitude de se retrouver lors de nos pauses dej'. Et là, je l'ai vu. Avec une autre femme qu'il prenait par la main, caressait ses cheveux et l'embrassait. Je suis rentrée comme une folle dans le café et je l'ai giflé. Tellement fort que les gens se sont tu et ont tourné le regard vers moi. Mais je m'en foutais de l'avis des autres.

Le couple d'à côtéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant