PROLOGUE

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Les yeux brillants, il m'observait d'un air passible, comme si la situation l'écœurait au point de l'en rendre passif.

-           Alors c'est ça, ça va se terminer comme ça ?

Incapable de soutenir son regard, je détourne la tête à son opposé, fuyant la situation. Mon corps laissait à penser que j'étais insensible à la tournure des événements, pourtant dans ma tête c'était autre chose. Déception, douleur et culpabilité s'unissaient pour occuper toutes mes pensées. Pourtant je ne bronchais pas, ne laissant aucunement mes émotions prendre le dessus sur le reste.

-           Oui, ai-je répondu d'un ton neutre sans même le regarder.

J'ai attendu d'entendre ses pas s'éloigner de moi puis le claquement de la porte signifiant qu'il était parti pour fermer mes yeux et laisser glisser de fines gouttes salées sur mes joues. C'était fini, cette maladie avait fini par me bouffer, et surtout nous tuer.

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