Livre I chapitre I: Les yeux rouges de l'elfe Varinöe

92 13 36
                                    


                                                                  Première ébauche !



- NOUS SOMMES ATTAQUÉS ! NOUS SOMMES ATTAQUÉS !

Les échos des cris d'Oën la servante, résonnèrent jusqu'au plus haut étage de la maison de la haute famille Bois-de-Cèdre, ne laissant aucun membre ni soldats de la demeure poursuivre son doux sommeil.

Tels des fourmis noires, les soldats se dispersèrent dans la villa afin de barricader toutes les portes et de protéger leur maître. Alerté par le fracas extérieur et les bruits précipités de pas dans sa demeure, celui-ci ne mit pas longtemps à les rejoindre.

Celui qu'on surnommait le "Cèdre d'or" en raison de ses illustres ascendants, se rua vers le jardin qui séparait sa maison de son immense portail. 

Au même moment, une grande explosion retentit au centre de l'archipel.

Le premier membre de l'ordre des sages royaux, qui logeait chez les Cèdres, s'y trouvait déjà et virevoltant dans les airs, il observait le centre de l'archipel.

 Quand il vit le Cèdre d'or, Varinüt, se précipitait vers lui, il se posa sur le sol et courut à sa rencontre. La cacophonie environnante créée par les cris des soldats et par le voisinage, n'empêcha pas, le sage consterné par ces événements, de dire :

- Quelque chose.. Quelque chose de terrible est en train de se passer ! Je dois me rendre au palais au plus vite ! 

- Je vous y accompagne avec une partie de mes elfes ! Qu'avez-vous vu !? 

- Une attaque.. 

- Serait-ce ces pourritures qui se sont échappées il y a deux années de cela ?

Cette question perturba beaucoup le vieil elfe qui bafouilla :

- Je..je ne crois pas que des simples fugitifs même armés pourraient provoquer cela.

- Pensez-vous à des sirènes ou un autre cl.. 

- MAÎTRES ! Rugit l'un des soldats.

Un petit projectile enflammé s'écrasa dans le jardin de la villa, enflammant une bonne partie de ses hibiscus. Récitant quelques phrases inaudibles, le sage lança alors son bâton de cerisier dans les airs et fit jaillir une source d'eau du sol.

- VOUS ! SORTEZ MA FAMILLE DE LA DEMEURE ET EMMENEZ-LES SUR LE MONT SSYALE ET VOUS ! SUIVEZ-MOI NOUS PARTONS PROTÉGEZ NOTRE ROI. 

« Où sont donc mes fils ? »

L'un des chefs des gardes se prénommait Otlun et c'est lui qui avait reçu l'ordre de protéger la famille. Il se rua précipitamment vers l'entrée principale et s'exclama.

- Faites sortir les princesses ! Vite.


Chroniques de la guerre entre le renard et le Bois d'orOù les histoires vivent. Découvrez maintenant