Je me sens compresser, émietter, détruite mais surtout faible. Faible face à cette peur qui me ronge, qui me brûle de plus en plus à l'intérieur de moi et qui va finir par me tuer. Cette peur qui m'empêche de penser à autre chose. Quand je réussis à l'oublier, elle revient et me hante sans jamais arrêter. Même mes rêves ou plutôt des cauchemars sont remplient de cette peur. Une peur ridicule pour les autres mais un vrai enfer pour moi. Je suis inccapable de me concentrer sur autre chose qu'elle. Je n'ai aucune pause parce que la semaine j'ai peur du lendemain et le week-end j'ai peur du lundi. C'est un cercle vicieux et sombre où je ne peux pas voir le bout. Tout le monde dit qu'on voit la lumière au bout du tunnel, mais c'est faux. En tout cas, ce n'est pas mon cas. J'ai jamais ressenti ça avant et je pense que jamais je vais oublier cette douleur dans le ventre et à ce que je pense dans ses moments d'angoisse. Je me rappelle encore de ma première crise que j'ai fait même si sa remonte à mes 9 ou 10 ans. C'est jeune, trop jeune pour souffrir d'une crise d'angoisse. Je me rappelle par coeur du cheminement de l'angoisse. Premièrement, la douleur dans le ventre qui grossit chaque minute jusqu'a devenir une envie de vomir terrible mais que rien ne se produit. Deuxièmement, les tremblements commencent et s'intensifient jusqu'à ce que tu sois incapable de faire quelque chose appart pleurer et continuer à avoir des tremblements encore plus terrible les un que les autres et l'envi de vomir. Troisièmement, vomir, vomir et te sentir tout d'un coup soulagé. Puis j'ai essayer de faire face à cettre crainte mais impossible. Donc j'ai commencer à me faire vomir parce que je te l'ai dit que pour moi vomir est une délivrance. J'imagine que sa doit être le même sentiment que tu dois avoir sauf que toi c'est avec une lame souillée à cause de tes nombreuses cicatrices. C'est bizarre ce que je ressens juste en me vidant les tripes mais j'ai toujours fait ça. Je devrais peu-être essayer la lame comme toi. Tu ne m'as jamais dit ce qu'on ressentait et tu ne pourras plus jamais me le dire mon petit Mikey. Plus jamais tu le pourras et c'est ça qui me fait peur. Oui j'ai peur...peur de l'avenir.
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Voilà le premier chapitre de ma fiction. J'espère que vous allez aimer.
